NIZORAL 20 mg/ml suspension buvable (arrêt de commercialisation)

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NIZORAL 20 mg/ml suspension buvable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – R.41400


    Forme : SUSPENSION BUVABLE

    Usage : adulte et enfant

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s) : NIZORAL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 7/2/1983
    2. publication JO de l’AMM 2/4/1983
    3. mise sur le marché 15/10/1983
    4. rectificatif d’AMM 22/3/2000
    5. arrêt de commercialisation 11/7/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 326116-1

    1
    flacon(s)
    30
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 25/7/1983
    2. inscription SS 25/7/1983
    3. inscription liste sub. vénéneuses 26/7/1983


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : système doseur

    Matériel complémentaire : flacon verre brun avec sécurité enfant ( joint en polyéthylene) et seringue pour administration orale

    Conservation (dans son conditionnement) : 12
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    20 gouttes par ml

    Principes actifs

    • KETOCONAZOLE 20 mg
      Soit 1 mg par goutte. Une goutte = 0.05 ml

    Principes non-actifs

    1. ANTIFONGIQUE VOIE GENERALE (IMIDAZOLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J02A-B02.
      Le kétoconazole est un antifongique du groupe des imidazoles. Son spectre d’activité est le suivant :
      Espèces habituellement sensibles :
      – Candida, Torulopsis, Cryptococcus, Pityrosporum.
      – Blastomyces, Histoplasma, Coccidioides, Paracoccidioides.
      – Geotrichum, Drechslera longirostrata.
      – Epidermophyton; agents des mycoses sous – cutanées.
      – Petriellidium boydii, Hendersonula toruloidea, Madurella.
      – Basidiobolus ranarum.
      – Fonsecaea pedrosoi.
      Espèces inconstamment sensibles :
      – Aspergillus ( fumigatus, flavus).
      – Trichophyton, Microsporum.
      – Actinomadura, Streptomyces .
      – Exophialia jeanselmei.
      Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
      Par ailleurs le Kétoconazole possède une activité synergique avec l’Amphotéricine B sur Aspergillus flavus et Drechslera longirostrata.
      PP/Pharmacocinétique
      Absorption : Elle est augmentée en cas d’administration au cours des repas (du fait de la lipophilie de la molécule).
      Elle est diminuée en cas de prise, dans les deux heures précédant l’administration de kétoconazole, d’antiacides ou de produits de nature à modifier la sécrétion ou la vidange gastrique (cimétidine, anticholinergiques) du fait de l’augmentation du pH gastrique.
      Distribution :
      – La concentration maximale sérique est atteinte en 1 à 2 heures après la prise d’une dose de 200 mg par voie orale.
      Les valeurs de cette concentration maximale montrent une grande variabilité intra et interindividuelle pour une même forme pharmaceutique : elles sont comprises entre 0,9 et 10 microg/ml pour les comprimés et entre 0,3 et 10 microg/ml pour la suspension, après administration unique de 200 mg.
      – Après administration répétée, lors d’un traitement chronique à la dose de 200 mg par jour, les taux plasmatiques moyens sont compris entre 3 et 4 microg/ml.
      – La demi-vie d’élimination est de 8 heures environ.
      – Liaison aux protéines plasmatiques : 84 %.
      – Localisation au niveau des érythrocytes : 15 %.
      Biotransformation : Le kétoconazole est métabolisé :
      – soit par oxydation du noyau imidazole et dégradation des composés oxydés,
      – soit par O-déalkylation oxydative,
      – soit par dégradation oxydative du cycle pipérazine.
      Excrétion : L’élimination se fait par les fèces et par l’urine ; en quatre jours, 57 % environ de la radioactivité est retrouvée dans les fèces et 13 % environ dans les urines.


    1. Elles procèdent de l’activité antifongique et des caractéristiques pharmacocinétiques du Kétoconazole. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antifongiques actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections mycosiques à germes sensibles:
      – infections systémiques ou viscérales.
      – infections cutanéomuqueuses, lorsque ces infections ne peuvent être traitées localement du fait de l’étendue des lésions ou de la résistance aux traitements antifongiques habituels.
      – prévention des affections mycosiques chez les déprimés immunitaires congénitaux ou acquis.

    1. TROUBLE MENSTRUEL (RARE)
    2. CEPHALEE (RARE)
    3. VERTIGE (RARE)
    4. REACTION ANAPHYLACTIQUE (RARE)
    5. RASH (RARE)
    6. URTICAIRE (RARE)
    7. PRURIT (RARE)
      Interrompre la prise du médicament et prévenir de toute urgence le médecin traitant.
    8. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      Augmentation isolée des transaminases.
    9. DOULEUR ABDOMINALE (FREQUENT)
    10. NAUSEE (FREQUENT)
    11. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    12. DIARRHEE (FREQUENT)
    13. THROMBOPENIE (TRES RARE)
    14. LEUCOPENIE (TRES RARE)
    15. NEUTROPENIE (TRES RARE)
    16. ALOPECIE (TRES RARE)
    17. IMPUISSANCE (TRES RARE)
      surtout lors des traitements à doses élévées.
    18. TROUBLE DE LA LIBIDO (TRES RARE)
      -diminution
      -surtout lors des traitements à doses élévées.
    19. GYNECOMASTIE (TRES RARE)
      surtout lors des traitements à doses élévées.
    20. OLIGOSPERMIE (TRES RARE)
      surtout lors des traitements à doses élévées.
    21. TESTOSTERONE PLASMATIQUE(DIMINUTION)
      A la dose thérapeutique de 200 mg/jour, une diminution transitoire des taux plasmatiques de testosterone peut apparaître; Les taux de testostérone se normalisent dans les 24 heures suivant l’administration. Au cours des traitements prolongés, à 200 mg/jour, les taux de testostérone ne sont pas significativement modifiés.
    22. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      augmentation de la pression intracranienne réversible à l’arrêt du traitement ((en particulier oedeme papillaire bombement de la fontanelle chez l’enfant)
    23. TOXICITE HEPATIQUE

    1. MISE EN GARDE
      1 / Hépatotoxicité :

      il est parfois observé une augmentation modérée (<2N), et isolée des transaminases ou des phosphatases alcalines.
      Au cours de traitements par le Kétoconazole des atteintes hépatiques, symptomatiques ou non, ont été signalées. Le délai d’apparition est variable ( quelques jours à 24 semaines ).

      Le mécanisme de ces hépatites pourrait être de nature immunoallergique.

      L’atteinte hépatique est de type parfois cholestatique, le plus souvent cytolytique.

      Dans la très grande majorité des cas, les altérations hépatiques ont été modérées et ont disparu en moins de deux mois après arrêt du médicament. Cependant des cas mortels ont été observés.

      Dans les cas rapportés, les facteurs de gravité ont été :

      – le retard apporté au diagnostic de l’hépatopathie et à l’arrêt du traitement.

      – les traitements antérieurs par la Griséofulvine ou par des médicaments hépatotoxiques.

      Il conviendra donc :

      – Avant toute institution du traitement :

      a / de rechercher les antécédents éventuellement aggravants du patient afin de bien peser l’indication.

      b / de faire procéder à un dosage des transaminases / d’informer clairement le patient de la nécessité d’arrêter immédiatement le traitement et de consulter le plus rapidement possible le médecin traitant en cas de survenue de symptômes annonciateurs tels que fièvre, prurit, asthénie importante, douleurs abdominales, nausées, vomissements, urines foncées, selles décolorées ou ictère.

      d / en cas de survenue de ces symptômes, il est indispensable d’interrompre l’administration du Kétoconazole et de faire procéder immédiatement à un dosage des transaminases et phosphatases alcalines.

      – En cours de traitement :

      Il est recommandé une surveillance régulière des transaminases et des phosphatases alcalines, notamment lors des traitements de durée supérieure à 1 mois.

      / Femme en période d’activité génitale :

      En cas de nécessité de prescription chez la femme en période d’activité génitale, il est indispensable de s’assurer qu’elle n’est pas enceinte et de la soumettre à une contraception efficace. 4 / Allergie ou hypersensibilité par voie topique aux dérivés imidazolés :

      Les patients ayant présenté des reactions allergiques ou d’hypersensibilité après l’administration par voie topique de dérivés imidazolés ne doivent pas être traités par le Kétoconazole par voie orale.

    2. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Le Kétoconazole doit être pris pendant les repas pour assurer une meilleure absorption.
    3. SURVEILLANCE PARTICULIERE
      Une diminution de la réponse du cortisol au test de l’ACTH a été observée chez des volontaires traités par des doses journalières suprathérapeutiques. En conséquence, un suivi de la fonction surrénalienne est recommandé par prudence chez les patients insuffisants surrénaliens ou présentant une fonction surrénalienne limite et chez les patients soumis à des périodes de stress prolongées (chirurgie majeure, soins intensifs…).
    4. REGIME HYPOSODE
      ce médicament contient du sodium: en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Et / ou antifongiques du groupe des imidazolés.
    2. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène à doses élevées.
      Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du ketoconazole lorsqu’il est administré pendant la grossesse .
      En conséquence, par mesure de précaution, l’utilisation du kétoconazole pendant la grossesse est déconseillée. Cet élément ne constitue pas l’argumant systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à un attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
    3. ALLAITEMENT
      le kétokonazole passe dans le lait maternel. En cas de prise de cisapride chez le nné ou le nourrisson allaité, l’administration du kétokonazole à la mère est contre-indiquée par mesure de prudence, en raison du risque potentiel d’interaction chez l’enfant (torsades de pointes)
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (absolue)
      Antihistaminiques H1 non sédatifs (astemizole, terfénadine, ébastine):
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l’antihistaminique par le ketoconazole).
      – Association au triazolam:augmentation des concentrations plasmatiques de la benzodiazépine par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration importante de la sédation.
      – Association au cisapride:risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes
      simvastatine,cérivastatine, atorvastatine: par extrapolation à partir de l’itraconazole(inhibiteurs de l’hmg coa réductase): risque majoré d’effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse par diminution du métabolisme de l’hycholestérolémiant
      interrompre le traitement hypocholestérolémiant pendant le traitement par kétoconazole
      en cas de traitement durable par azolé, préférer une autre statine.
      Tacrolimus:augmentation des concentrations plasmatiques du tacrolimus par inhibition de son métabolisme au niveau intestinal.
      – L’utilisation de ce médicament est généralemnt déconseillée avec le midazolam et l’alcool.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      midazolam: augmentation des concentrations plasmatiques de la benzodiazépine par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation.
      toltérodine: augmentation des concentrations de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risuqe de surdosage.
      – Alcool : effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie). Eviter ma prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
    6. INTOLERANCE AU FRUCTOSE
      -En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucoseet du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.

    Traitement

    Aucun cas d’absorption massive accidentelle n’a été signalé. Néanmoins dans le cas d’une telle éventualité, un traitement sera institué ( lavage gastrique si le malade est vu suffisamment tôt, sinon diurèse osmotique sous surveillance hospitalière dans
    tous les cas ).

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Chez l’adulte : la posologie moyenne est de deux cents milligrammes par jour, en une seule prise, au milieu d’un repas, soit deux cents gouttes ( deux cuillères à café ) de suspension buvable.
    Elle peut être portée à quatre cents
    milligrammes par jour en cas de mycoses profondes graves, soit quatre cents gouttes ( quatre cuillères à café ) de suspension buvable..
    – Chez l’enfant : la posologie moyenne est de quatre à sept milligrammes par kilogramme par jour, soit quatre à sept
    gouttes de suspension buvable par kilogramme par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    La suspension doit être absorbée au cours des repas.


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