CELEBREX 100 mg gélules

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CELEBREX 100 mg gélules

Introduction dans BIAM : 4/12/2000
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SEARLE

    Produit(s) : CELEBREX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/5/2000
    2. publication JO de l’AMM 29/9/2000
    3. mise sur le marché 19/11/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 354369-8

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/aclar
    blanche/bleue

    Evénements :

    1. agrément collectivités 9/11/2000
    2. inscription SS 9/11/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 91.36 F

    Prix public TTC : 118.80 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 562804-5

    10
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/aclar
    blanche/bleue

    Evénements :

    1. agrément collectivités 9/11/2000


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (COXIB) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M01A-H01.
      Le célécoxib est un inhibiteur sélectif de la cyclo-oxygénase-2 (COX-2) actif par voie orale aux doses thérapeutiques (200 mg à 400 mg par jour). Aucune inhibition statistiquement significative de la COX-1 (évaluée par l’inhibition ex vivo de la formation de thromboxane B2 (TxB2) n’a été observée à ces doses chez des volontaires sains.
      Un effet dose-dépendant sur la formation de TxB2 a été observé avec des doses élevées de célécoxib. Cependant, chez des sujets sains et dans des études de petite taille à doses multiples, 600 mg deux fois par jour (soit trois fois la plus forte dose recommandée), de célécoxib n’ont eu aucun effet sur l’agrégation plaquettaire et le temps de saignement comparativement au placebo.
      La cyclo-oxygénase est responsable de la synthèse des prostaglandines. Deux isoformes, COX-1 et COX-2, ont été identifiées. La cyclo-oxygénase-2 (COX-2) est l’isoforme de l’enzyme induite par des stimuli pro-inflammatoires et est supposée être le principal responsable de la synthèse des médiateurs prostanoïdes de la douleur, de l’inflammation et de la fièvre. La COX-2 est probablement également impliquée dans l’ovulation, l’implantation et la fermeture du canal artériel, la régulation de la fonction rénale, et certaines fonctions du SNC (induction de la fièvre, perception de la douleur et fonction cognitive). Elle pourrait également jouer un rôle dans la cicatrisation des ulcères. La COX-2 a été mise en évidence dans les tissus autour des ulcères gastriques chez l’homme, mais son implication dans la cicatrisation des ulcères n’a pas été établie.
      Plusieurs essais cliniques confirmant l’efficacité et la sécurité du célécoxib dans le traitement de l’arthrose et de la polyarthrite rhumatoïde ont été réalisés. Le célécoxib a été évalué pendant 12 semaines dans le traitement de l’inflammation et de la douleur de l’arthrose du genou et de la hanche, chez environ 4 200 patients lors d’essais contrôlés versus placebo et produits de référence. Il a également été évalué pendant 24 semaines dans le traitement de l’inflammation et de la douleur de la polyarthrite rhumatoïde chez environ 2 100 patients lors d’essais contrôlés versus placebo et produits de référence. Le célécoxib, à la dose journalière de 200 mg à 400 mg, a soulagé la douleur dans les 24 heures suivant l’administration. Cinq essais contrôlés randomisés en double aveuble, comprenant une endoscopie de la partie haute du tractus gastro-intestinal, ont été menés aux doses de 50 à 400 mg, 2 fois par jour, de célécoxib chez environ 4500 patients sans ulcération initiale. Les résultats des endoscopies réalisées à 12 semaines sont disponibles pour environ 1400 patients, et les résultats à 24 semaines pour 184 patients traités par le célécoxib. Trois études versus naproxène 500 mg, 2 fois par jour, et un essai versus ibuprofène 800 mg, 3 fois par jour, ont montré une incidence moindre d’ulcères endoscopiques, statistiquement significative avec le célécoxib pendant la période de l’essai. Lors de 2 études comparant le célécoxib au diclofénac 75 mg, 2 fois par jour, l’étude sur 12 semaines, n’a pas montré de différence statistiquement significative du nombre d’ulcères endoscopiques à 1, 2 et 3 mois.
      L’autre étude a montré une incidence moindre d’ulcères endoscopiques statistiquement significative à la fin de l’étude (6 mois de traitement) avec le célécoxib. Dans deux des études réalisées sur 12 semaines, le pourcentage de patients présentant une ulcération gastroduodénale détectée par endoscopie n’était pas significativement différent sous placebo, sous célécoxib 200 mg, 2 fois par jour et sous célécoxib 400 mg, 2 fois par jour. Lors d’essais contrôlés à court terme réalisés sur 12 semaines, l’incidence d’ulcères gastro-duodénaux était de 2.2% sous placebo, 3.4% sous célécoxib 50 mg, 2 fois par jour, 3.6% sous célécoxib 100 mg, 2 fois par jour, 4.3% sous célécoxib 200 mg, 2 fois par jour, 4.1% sous célécoxib 400 mg, 2 fois par jour et 16.9% sous naproxène 500 mg, 2 fois par jour. Il n’y a pas de données à long terme pour établir l’incidence des complications graves gastro-intestinales hautes ; toutefois la survenue de perforations, ulcères et hémorragies dans les études à court terme était plus faible chez les patients traités par le célécoxib que chez les patients traités avec des AINS comparateurs (diclofénac 150 mg par jour, ibuprofène 2 400 mg par jour et naproxène 1000 mg par jour).
      Le célécoxib est un dérivé du pyrazole substitué par deux groupements aryl, analogue chimique d’autres sulfamides non-arylaminiques (par exemple thiazides, furosémide) mais il diffère des sulfamides arylaminiques (par exemple sulfaméthoxazole et autres antibiotiques sulfamides).
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Le célécoxib est bien absorbé, et les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 2 à 3 heures environ. La prise avec la nourriture (repas riche en graisses) retarde l’absorption d’environ 1 heure.
      Le célécoxib est principalement éliminé par métabolisation. Moins de 1% de la dose est éliminé sous forme inchangée dans les urines. La variabilité inter-sujets de l’exposition au célécoxib est d’environ un facteur 10. Aux doses thérapeutiques, le célécoxib a un profil pharmacocinétique indépendant du temps et de la dose. La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 97% aux concentrations plasmatiques thérapeutiques, et le produit n’est pas préférentiellement lié aux érythrocytes. La demi-vie d’élimination est de 8 à 12 heures. L’état d’équilibre est atteint en moins de 5 jours de traitement. L’activité pharmacologique est attribuée à la molécule mère. Les principaux métabolites présents dans la circulation n’ont pas d’activité décelable sur la COX-1 ou la COX-2.
      Le célécoxib est métabolisé dans le foie par hydroxylation, oxydation et partiellement glucuronidation. Le métabolisme de phase I est essentiellement catalysé par le cytochrome CYP2C9. Il existe un polymorphisme génétique de cette enzyme. Moins de 1% de la population sont des métaboliseurs lents et possèdent une enzyme dont l’activité est diminuée. Les concentrations plasmatiques du célécoxib sont probablement fortement augmentées chez ces patients. Les patients connus pour être des métaboliseurs lents du CYP2C9 devront être traités avec précaution.
      La concentration plasmatique de célécoxib est augmentée d’environ 100% chez les femmes âgées (> 65 ans). Il a été retrouvé une exposition plus importante dans la population noire que chez les caucasiens. La différence d’exposition entre groupes ethniques peut être plus marquée chez les sujets âgés.
      Comparés aux sujets avec une fonction hépatique normale, les patients avec une insuffisance hépatique légère présentaient une augmentation moyenne de 53% de la Cmax et de 26% de l’AUC pour le célécoxib. Les valeurs correspondantes chez les patients avec une insuffisance hépatique modérée étaient respectivement de 41% et 146%. Chez les patients présentant uen insuffisance légère à modérée, la capacité métabolique était bien corrélée à leur taux d’albumine sérique. Le traitement devra être initié à la moitié de la dose recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (albumine sérique comprise entre 25 et 35 g/l). Les patients présentant une insuffisance hépatique sérère (albumine sérique < 25 g/l) n'ayant pas été étudiés, le célécoxib est contre-indiqué chez ce type de patients.
      Il y a peu de données sur l’utilisation du célécoxib dans l’insuffisance rénale. La pharmacocinétique du célécoxib n’a pas été étudiée chez des patients présentant une insuffisance rénale, mais ne devrait pas être modifiée de façon notable chez ces patients. En conséquence, la prudence est recommandée lors du traitement de patients présentant une insuffisance rénale. L’insuffisance rénale sévère constitue une contre-indication.
      * Données de sécurité préclinique
      Les études conventionnelles de toxicité embryofoetale ont mis en évidence la survenue dose-dépendante de hernies diaphragmatiques chez le foetus du rat et de malformations cardiovasculaires chez le foetus du lapin, lors d’expositions systémiques à la substance libre environ 5 fois (chez le rat) et 3 fois (chez le lapin) supérieures à celles obtenues avec la dose maximale quotidienne recommandée chez l’homme (400 mg). Des hernies diaphragmatiques ont été également constatées lors d’une étude de toxicité péri et postnatale chez le rat qui comportait une exposition au produit pendant la période d’organogenèse. Dans cette dernière étude, à la plus faible exposition systémique pour laquelle cette anomalie est survenue chez un seul animal, la marge relative de sécurité était estimée à 3 fois la dose maximale journalière recommandée chez l’homme.
      Chez les animaux, l’exposition au célécoxib pendant les phases précoces du développement embryonnaire a provoqué des pertes pré et postimplantatoires. Ces effets sont attendus suite à l’inhibition de la synthèse des prostaglandines.
      Le célécoxib est excrété dans le lait des rates. Lors d’une étude de péri et postnatalité chez le rat, une toxicité a été observée chez les petits.
      Se basant sur les résultats d’études conventionnelles de toxicité à doses répétées, de génotixicité ou de cancérogenèse, aucun risque particulier chez l’homme n’a été observé, excepté ceux mentionnés dans d’autres rubriques.

    1. ***
      Soulagement des symptômes dans le traitement de l’arthrose ou de la polyarthrite rhumatoïde.
    2. POLYARTHRITE RHUMATOIDE

    1. EFFETS SECONDAIRES GENERAUX
      Environ 7400 patients ont été traités par le célécoxib lors d’essais contrôlés, parmi lesquels environ 2300 ont été traités pendant un an ou plus. Les effets indésirables suivants ont été observés chez des patients traités par le célécoxib lors de 12 études contrôlées versus placebo et/ou produit de référence. Les effets indésirables listés ont une fréquence égale ou supérieure à celle du placebo, et le taux d’arrêt pour effets indésirables était de 7.1% pour les patients traités par le célécoxib et de 6.1% pour les patients traités par le placebo.
      D’autres événements comprenant des observations très rares et isolées, indépendamment de leur imputabilité, provenant de l’expérience acquise depuis la commercialisation chez plus de 5.3 millions de patients traités, sont inclus.
    2. OEDEME PERIPHERIQUE (FREQUENT)
    3. RETENTION HYDROSODEE (FREQUENT)
    4. DOULEUR ABDOMINALE (FREQUENT)
    5. DIARRHEE (FREQUENT)
    6. DYSPEPSIE (FREQUENT)
    7. FLATULENCE (FREQUENT)
    8. SENSATION DE VERTIGE (FREQUENT)
    9. INFECTION RESPIRATOIRE (FREQUENT)
      Pharyngite, rhinite, sinusite.
    10. ERUPTION CUTANEE (FREQUENT)
    11. ANEMIE (PEU FREQUENT)
    12. CONSTIPATION (PEU FREQUENT)
    13. ERUCTATION (PEU FREQUENT)
    14. GASTRITE (PEU FREQUENT)
    15. STOMATITE (PEU FREQUENT)
    16. VOMISSEMENT (PEU FREQUENT)
    17. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
    18. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
    19. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
    20. KALIEMIE(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
    21. FLOU VISUEL (PEU FREQUENT)
    22. HYPERTONIE MUSCULAIRE (PEU FREQUENT)
    23. PARESTHESIE (PEU FREQUENT)
    24. ANXIETE (PEU FREQUENT)
    25. DEPRESSION (PEU FREQUENT)
    26. TOUX (PEU FREQUENT)
    27. DYSPNEE (PEU FREQUENT)
    28. URTICAIRE (PEU FREQUENT)
    29. CRAMPE (PEU FREQUENT)
      Crampes des membres inférieurs.
    30. ACOUPHENE (PEU FREQUENT)
    31. ASTHENIE (PEU FREQUENT)
    32. INFECTION (PEU FREQUENT)
      infections de l’appareil urinaire.
    33. LEUCOPENIE (RARE)
    34. THROMBOPENIE (RARE)
    35. ULCERATION GASTRODUODENALE (RARE)
    36. OESOPHAGITE (RARE)
    37. DYSPHAGIE (RARE)
    38. PERFORATION DIGESTIVE (RARE)
    39. MELENA (RARE)
    40. ATAXIE (RARE)
    41. ALOPECIE (RARE)
    42. PHOTOSENSIBILISATION (RARE)
    43. DYSGUEUSIE (RARE)
    44. CEPHALEE
    45. NAUSEE
    46. DOULEUR ARTICULAIRE
    47. REACTION ALLERGIQUE GENERALE (TRES RARE)
      Choc anaphylactique, oedème de Quincke.
    48. APLASIE MEDULLAIRE (RARE)
    49. INSUFFISANCE CARDIAQUE (TRES RARE)
    50. INFARCTUS DU MYOCARDE (TRES RARE)
    51. HEMORRAGIE GASTRO-INTESTINALE (TRES RARE)
    52. VASCULARITE (TRES RARE)
    53. MYOSITE (TRES RARE)
    54. HEPATITE (TRES RARE)
    55. CONFUSION MENTALE (TRES RARE)
    56. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (TRES RARE)
    57. BRONCHOSPASME (TRES RARE)
    58. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (TRES RARE)
    59. SYNDROME DE LYELL (TRES RARE)
    60. ERYTHEME POLYMORPHE (TRES RARE)

    1. ANTECEDENTS GASTRIQUES
      Des perforations gastro-intestinales hautes, des ulcères ou des hémorragies ont été observés chez des patients traités par le célécoxib. Par conséquent, des précautions devront être prises chez les patients ayant des antécédents de pathologie gastro-intestinale, tels que ulcères et atteintes inflammatoires, ainsi que chez les patients à risque particulier.
    2. ANTECEDENTS CARDIAQUES
      Comme avec d’autres médicaments connus pour inhiber la synthèse des prostaglandines, une rétention hydrique et des oedèmes ont été observés chez des patients traités par le célécoxib. Par conséquent, le célécoxib devra être administré avec précaution chez les patients présentant des antécédents d’insuffisance cardiaque, de dysfonction ventriculaire gauche ou d’hypertension artérielle et chez les patients avec des oedèmes préexistants de toute origine, car l’inhibition des prostaglandines peut entraîner une détérioration de la fonction rénale et une rétention hydrique.
    3. HYPOVOLEMIE
      Des précautions sont également nécessaires chez les patients traités par des diurétiques ou présentant un risque d’hypovolémie.
    4. SUJET AGE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE HEPATIQUE
      INSUFFISANCE RENALE
      INSUFFISANCE CARDIAQUE

      L’existence d’une altération de la fonction rénale ou hépatique, et particulièrement d’un dysfonctionnement cardiaque, est plus probable chez les sujets âgés, chez qui la dose minimale efficace devra être utilisée et chez qui, par conséquent, une surveillance médicale appropriée devra être assurée. Les essais cliniques réalisés avec le célécoxib ont montré des effets rénaux similaires à ceux observés avec les AINS comparateurs.

    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Chez des patients traités conjointement par la warfarine, des hémorragies graves ont été observées. Des précautions devront être prises en cas d’association du célécoxib avec la warfarine.
      – Il n’existe pas de données sur une possible interaction entre le célécoxib et les contraceptifs oraux. En attendant que des données issues d’études d’interaction soient disponibles, une interaction ne peut être exclue, et l’utilisation d’une méthode contraceptive alternative sera conseillée aux patientes.
      – Le célécoxib inhibe le CYP2D6. Même s’il n’est pas un puissant inhibiteur de cette enzyme, une diminution de la posologie peut être nécessaire pour les médicaments dont la dose est adaptée pour chaque patient et qui sont métabolisés par le CYP2D6.
    6. PRECAUTIONS PARTICULIERES
      – Le célécoxib peut masquer une fièvre.
      – La quantité de lactose dans chaque gélule n’est probablement pas suffisante pour induire des symptômes spécifiques d’intolérance au lactose.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Les patients qui présentent des étourdissements, des vertiges ou une somnolence lors de la prise du célécoxib, devront s’abstenir de conduire ou d’utiliser des machines.

    1. GROSSESSE
      Grossesse et femmes en âge de procréer, en l’absence d’une contraception efficace. Dans les deux espèces animales étudiées, le célécoxib a entraîné des malformations. Dans l’espèce humaine, le risque au cours de la grossesse n’est pas connu mais ne peut être exclu.
      Il n’existe pas de données cliniques concernant des grossesses exposées au célécoxib. Les études réalisées chez l’animal (rats et lapins) ont mis en évidence une toxicité sur les fonctions de reproduction incluant des malformations. Dans l’espèce humaine, le risque au cours de la grossesse est inconnu mais ne peut être exclu. Comme les autres médicaments inhibant la synthèse des prostaglandines, le célécoxib peut entraîner une inertie utérine et une fermeture prématurée du canal artériel lors du dernier trimestre de la grossesse. Le célécoxib est contre-indiqué au cours de la grossesse et chez les femmes pouvant devenir enceintes. En cas de découverte d’une grossesse au cours du traitement, le célécoxib devra être arrêté.
    2. ALLAITEMENT
      Il n’existe aucune étude sur le passage du célécoxib dans le lait maternel humain. Le célécoxib est excrété dans le lait des rates à des concentrations similaires à celles retrouvées dans le plasma. Les patientes sous célécoxib ne devront pas allaiter.
    3. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    4. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
    5. ANTECEDENTS ALLERGIQUES
      Antécédents d’asthme, de rhinite aiguë, de polypes nasaux, d’oedème de Quincke, d’urticaire ou autres réactions de type allergique déclenchés par la prise d’acide acétylsalicylique ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
    6. ULCERE PEPTIQUE
    7. HEMORRAGIE GASTRO-INTESTINALE
    8. COLOPATHIES ORGANIQUES INFLAMMATOIRES
    9. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
    10. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Albumine sérique inférieure à 25 g/l, ou score de Child-Pugh supérieur ou égal à 10.
    11. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Patients ayant une clairance de la créatinine estimée < 30 ml/min.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * Arthrose :
    La dose journalière usuelle recommandée est de 200 mg répartie en une ou deux prises et si besoin, 200 mg, 2 fois par jour.
    * Polyarthrite rhumatoïde :
    La dose journalière recommandée est de 200 à 400 mg répartie en 2
    prises. La dose journalière maximale recommandée est de 400 mg.
    .
    Posologies particulières :
    * Différences ethniques :
    Dans la population noire, le traitement sera initié à la plus faible dose (200 mg par jour). Si nécessaire, augmenter ultérieurement
    la dose à 400 mg par jour.
    * Sujet âgé :
    Chez le sujet âgé (plus de 65 ans) le traitement sera initié à la plus faible dose (200 mg par jour). Si nécessaire augmenter ultérieurement la dose à 400 mg par jour.
    * Insuffisance hépatique :
    Chez les
    patients ayant une insuffisance hépatique modérée avérée avec une albumine sérique comprise entre 25 à 35 g/l, le traitement sera initié à la moitié de la dose recommandée. L’expérience chez ce type de patients se limite à celle des patients
    cirrhotiques.
    * Insuffisance rénale :
    L’expérience avec le célécoxib chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée étant limitée, ces patients devront être traités avec précaution.
    * Enfant :
    Le célécoxib n’est pas indiqué chez
    l’enfant.
    .
    Mode d’emploi :
    Célébrex peut être pris pendant ou en dehors des repas.


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