ACENOCOUMAROL

ACENOCOUMAROL

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/9/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    4-hydroxy-3-[1-(4-nitrophényl)-3-oxobutyl]coumarine

    Ensemble des dénominations

    BAN : NICOUMALONE

    CAS : 152-72-7

    DCF : ACENOCOUMAROL

    DCIR : ACENOCOUMAROL

    autre dénomination : ACENOCOUMARIN

    autre dénomination : NICOUMALONE

    bordereau : 288

    code expérimentation : G-23350

    dci : acénocoumarol

    liste DCIp : 06

    liste DCIr : 03

    rINN : ACENOCOUMAROL

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTICOAGULANT (principale certaine)
    2. ANTICOAGULANT COUMARINIQUE (principale certaine)
    3. ANTIVITAMINE K (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Antagonisme compétitif de la vitamine K dont l’intensité de l’action dépend :
      – de la quantité de vitamine K présente, variable selon l’apport alimentaire,
      – du degré d’absorption intestinale du médicament.
      Anticoagulant par inhibition de la biosynthèse hépatique post-ribosomale des facteurs de la coagulation actifs vitamino K dépendants : prothrombine (II), proconvertine (VII), facteur antihémophilique B (IX) et facteur Stuart (X). Il apparaît dans le plasma des proteines anormales correspondant aux précurseurs inactifs, les PIVKA (protein induced by vitamin K antagonists).

    1. ANTICOAGULANT (principal)
      L’intensité de l’effet dépend de la quantité de vitamine K présente dans l’organisme, variable selon les apports alimentaires et ne peut donc être prévue à l’avance. Il faudra obligatoirement l’évaluer. L’intensité de l’effet anticoagulant d’une même dose varie beaucoup d’un sujet à l’autre, et chez un même sujet d’un moment à l’autre.

    1. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE (principale)
    2. MALADIE THROMBOEMBOLIQUE(PREVENTION) (principale)

    1. HEMORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
    2. ECCHYMOSE (CERTAIN FREQUENT)
    3. EPISTAXIS (CERTAIN FREQUENT)
    4. GINGIVORRAGIE (CERTAIN FREQUENT)
    5. HEMATURIE (CERTAIN FREQUENT)
    6. HEMATOME SOUS-CUTANE (CERTAIN FREQUENT)
    7. HEMATOME MUSCULAIRE (CERTAIN FREQUENT)
    8. INTOLERANCE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
    9. ULCERATION DE LA BOUCHE (CERTAIN RARE)
    10. HEMATOME DU PLANCHER DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
    11. HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN RARE)
    12. HEMATEMESE (CERTAIN RARE)
    13. HEMOPERITOINE (CERTAIN TRES RARE)
    14. HEMATOME RETROPERITONEAL (CERTAIN TRES RARE)
    15. HEMORRAGIE SURRENALIENNE (CERTAIN TRES RARE)
    16. INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
    17. HEMORRAGIE CEREBRALE (CERTAIN RARE)
    18. HEMORRAGIE MENINGEE (CERTAIN RARE)
    19. HEMORRAGIE RETINIENNE (CERTAIN TRES RARE)
    20. HEMOTHORAX (CERTAIN TRES RARE)
    21. HEMOPERICARDE (CERTAIN TRES RARE)
    22. HEMOPTYSIE (CERTAIN TRES RARE)
    23. MENORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
    24. METRORRAGIE (CERTAIN TRES RARE)
    25. NECROSE CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      OBESITE

      Se développe entre le 3ème et le 6ème jour (avant le 15ème jour après le début du traitement). Localisée aux seins, à l’abdomen, aux fesses, cuisses, mollets, organes génitaux externes et internes. Habituellement régressive par administration précoce de vitamine K1.

    26. VASCULARITE (A CONFIRMER )
      Vascularite d’hypersensibilité :
      – Br Med J 1993;306:973.
    27. ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
      Alopécie diffuse réversible.
    28. FIEVRE (A CONFIRMER )
      Un cas persistant pendant un mois et disparaissant 24 heures après l’arrêt du traitement :
      – Rev Med Interne 1996;17:93-94.
    29. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient âgé:
      – Haematologica 1997;82:732-733.

    1. EMBRYOPATHIE
      Il a été décrit :
      – chondrodysplasie ponctuée,
      – cécité avec atrophie de la deuxième paire cranienne,
      – hypoplasie nasale,
      – retard mental et hydrocéphalie,
      sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations à la prise d’AVK.
    2. FOETOPATHIE
      Il a été décrit :
      – chondrodysplasie ponctuée,
      – cécité avec atrophie de la deuxième paire cranienne,
      – hypoplasie nasale,
      – retard mental et hydrocéphalie,
      sans que l’on puisse absolument attribuer ces malformations à la prise d’AVK.
    3. TOXICITE PERINATALE
      Risque hémorragique.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE MODEREE
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE MODEREE

    1. SYNDROME HEMORRAGIQUE
    2. ARTERIOPATHIE CEREBRALE
    3. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    4. INTERVENTION CHIRURGICALE RECENTE
      Intervention récente neurochirurgicale ou oculaire.
    5. INJECTION INTRAMUSCULAIRE
      A proscrire chez les sujets sous anticoagulant en raison du risque d’hématome.
    6. GROSSESSE
      Comme avec tous les antivitamines K, un syndrome malformatif a été décrit dans l’espèce humaine dans 10 % des grossesses exposées au premier trimestre (malformation des os du nez, ponctuation des épiphyses).
      Quelques rares cas d’anomalies du système nerveux central ont été rapportés chez des enfants exposés in utero aux deuxième et troisième trimestres.
      La possibilité de perte embryonnaire ou foetale est rapportée pendant toute la durée de la grossesse.
      Par conséquent, éviter la prescription des antivitamines K particulièrement pendant le premier trimestre et les 15 derniers jours de la grossesse, sauf dans les cas où l’héparine ne peut être utilisée et après que le médecin a évalué le risque encouru en fonction du bénéfice thérapeutique attendu.
    7. ALLAITEMENT
      En raison du passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
    8. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    9. INSUFFISANCE RENALE GRAVE
      Créatinine supérieure à 20 mg/l.
    10. HYPERTENSION ARTERIELLE SEVERE
    11. HEMOPATHIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TROUBLE DE L’HEMOSTASE
    12. HEPATITE AIGUE
    13. CIRRHOSE DECOMPENSEE
    14. PERICARDITE
    15. PANCREATITE AIGUE
    16. RETINOPATHIE HEMORRAGIQUE DIABETIQUE
    17. INSUFFISANCE CARDIAQUE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    * Doses usuelles par jour : voie buccale, une prise par jour.
    * Instauration du traitement :
    – Premier jour : six à huit milligrammes par jour.
    – Deuxième et troisième jour : deux milligrammes par jour.
    – Entretien : un à quatre milligrammes par jour.
    *
    Utilisation en relais de l’héparine :
    – Trois premiers jours : trois à quatre milligrammes par jour en maintenant la posologie de l’héparine.
    – Arrêter l’héparine et continuer l’acénocoumarol en fonction des résultats du temps de Quick.
    Les posologies
    mentionnées ne sont données qu’à titre indicatif. Les fonctions hépatiques et rénales, ainsi que la concentration plasmatique d’albumine doivent être normales. Dans le cas contraire, il faut réduire les doses initiales d’attaque. Les doses d’entretien
    sont à déterminer en fonction de l’activité prothrombinique à la 48ème heure.
    L’efficacité thérapeutique évaluée sur le temps de Quick doit indiquer un taux de prothrombine entre 25% et 35%, et sur le thrombotest d’Owren, un taux entre 7% et
    13%.
    Nécessité d’informer le patient sur les premiers symptômes cliniques d’un éventuel surdosage, d’effectuer les tests de coagulation à intervalles réguliers (temps de Quick, INR ).
    Sauf urgence, ne jamais interrompre brutalement le traitement.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    8
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    REPARTITION
    lait

    Absorption
    Absorption digestive maximale en 6 heures, pratiquement totale (95%) en 24 heures.
    Latence d’effet : 24 à 48 heures.
    Activité maximale en 36 à 48 heures.
    Durée d’action : 48 à 96 heures.

    Répartition
    Diffusion tissulaire essentiellement dans le foie, concentrations plasmatiques proportionnellement élevées, principalement sous forme liée à l’albumine (99%).L’espace de diffusion est pratiquement superposable à celui de l’albumine.
    Seule la forme libre
    inhibe la synthèse hépatique des facteurs de coagulation.
    Passe la barrière foetoplacentaire.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    La demi-vie d’élimination est voisine de 8 heures.

    Métabolisme
    Transformation hépatique pratiquement totale en métabolites actifs et inactifs par des enzymes inductibles.

    Elimination
    * Voie rénale : principale voie d’élimination, sous forme de métabolites.

    Bibliographie

    – Rev Fr Etudes Clin Biol 1968;13:984.
    – Clin Pharmacol Ther 1970;11:312.
    – Eur J Clin Pharmacol 1982;21:61-80.
    – Adv Drug React Bull 1989;137:512-515.(REVUE DES EFFETS SECONDAIRES)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts