MELPHALAN

MELPHALAN

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    4-[bis(2-chloroéthyl)amino]-L-phénylalanine

    Ensemble des dénominations

    BAN : MELPHALAN

    CAS : 148-82-3

    DCF : MELPHALAN

    DCIR : MELPHALAN

    USAN : MELPHALAN

    autre dénomination : L SARCOLYSINE

    autre dénomination : L-SARCOLYSINE

    autre dénomination : MELFALAN

    autre dénomination : PAM

    autre dénomination : PHENYLALANINE MUSTARD

    bordereau : 871

    code expérimentation : NSC-8806

    code expérimentation : WR-19813

    code expérimentation : CB-3025

    dci : melphalan

    rINN : MELPHALAN

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
    2. AGENT ALKYLANT (principale certaine)
    3. IMMUNOSUPPRESSEUR (secondaire certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Subit une transposition intramoléculaire avec libération d’un ion chlorure et formation d’un dérivé éthylène imonium cyclique pouvant se combiner avec les groupements nucléophiles (SH, NH2, COOH, OH, phosphate).
      Etablit ainsi au niveau des nucléoprotéines des ponts stables empêchant la replication de l’ADN, d’où effet cytostatique par blocage de la mitose.

    1. ANTICANCEREUX (principal)
    2. IMMUNOSUPPRESSEUR (accessoire)

    1. MYELOME MULTIPLE (principale)
      A doses conventionnelles et à hautes doses (140mg/m2).
      A fortes doses (>100 mg/m2 ) dans des protocoles de chimiothérapie intensive avec autogreffe de moëlle ou de cellules hématopoiétiques périphériques.
    2. CANCER DU SEIN (à confirmer)
      A fortes doses (>100 mg/m2 ) dans des protocoles de chimiothérapie intensive avec autogreffe de moëlle ou de cellules hématopoiétiques périphériques.
    3. AMYLOSE PRIMITIVE (secondaire)
      En association avec la prednisone et la colchicine, serait plus efficace que la colchicine seule (essai randomisé positif) :
      – Am J Med 1996;100:290-298.
      Autres références :
      – Am J Med 1985;79:708-716.
      – Mayo Clin Proc 1986;61:218-223 (un cas de régression).
      – Am J Med 1989;86:347.
      – Med J Aust 1990;152:95-97.
      L’association melphalan et prednisone serait plus efficace (augmentation de la survie) que la colchicine – essai randomisé :
      – N Engl J Med 1997;336:1202-1207.
    4. GREFFE DE MOELLE OSSEUSE (secondaire)
      – Lettre du Pharmacologue 1991;5:324-330.
      Associé à la radiothérapie, le melphalan est un conditionnement efficace à la greffe chez des enfants en première rémission de leucémie aiguë myéloïde :
      – J Clin Oncol 1999;17:3729-3735.

    1. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    2. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    3. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    4. STOMATITE (CERTAIN FREQUENT)
      Pourrait être prévenue par la levogluatmide:
      – Ann Pharmacother 200:34:300-303
    5. LEUCOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
    6. THROMBOPENIE (CERTAIN FREQUENT)
    7. APLASIE MEDULLAIRE (CERTAIN )
      Après de fortes doses intraveineuses (100 mg/m2).
    8. HEMORRAGIE DIGESTIVE (CERTAIN TRES RARE)
    9. ALOPECIE (CERTAIN TRES RARE)
    10. PNEUMONIE INTERSTITIELLE (CERTAIN TRES RARE)
      Apparait 1 à 48 mois après le traitement :
      – Cancer 1978;42:1239.
      Autre publication :
      – Am J Med 1980;68:159.
    11. FIBROSE PULMONAIRE (CERTAIN TRES RARE)
      – Am J Med 1980;68:159.
      – Clin Chest Med 1990;11:31.
      – Chest 1980;77:805.
    12. INSUFFISANCE OVARIENNE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Trois cas décrits chez des adolescentes traitées par de fortes doses :
      – Lancet 1987;1:1425.

    13. LEUCEMIE AIGUE (CERTAIN )
      – Ann Intern Med 1986;105:360-367.
      – N Engl J Med 1987;322:1-6.
      – Br J Cancer 1987;55:523-529.
      – N Engl J Med 1992;326:1745-1751.
    14. REACTION ALLERGIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      MYELOME A IMMUNOGLOBULINE A

      Hypersensibilité retardée type1 :
      – Cancer Treat Rep 1980;64:731-732.
      – Cancer Treat Rep 1979;63:399-403.
      Rash cutané :
      – Presse Med 1981;10:2445.

    15. RASH MACULOPAPULEUX (CERTAIN RARE)
      – JAMA 1969;209:251.
    16. EXANTHEME (CERTAIN RARE)
      – Acta Med Scand 1978;179;Suppl 445:187.
    17. ERYTHEME (CERTAIN RARE)
      Lorsque le melphalan est administré par voie intra-artérielle :
      – Br Med J 1966;1:770.
    18. DESQUAMATION CUTANEE (CERTAIN RARE)
    19. NECROSE CUTANEE (CERTAIN RARE)
      Lorsque le melphalan est administré par voie intra-artérielle :
      – Br Med J 1966;1:770.
    20. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      Avec parfois manifestations pseudoangiocholitiques. Un cas :
      – Gastroenterol Clin Biol 1993;17:518-519.

    1. NON

    1. ALLERGIE AUX AGENTS ALKYLANTS
      Résistance croisée très rare :
      – Ann Intern Med 1981;94:66.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      La dose devrait être réduite de moitié si la clearnce dec la créatinine esr inférieure à 20 ml/min:
      -Néphrologie 1995;16;233-238

    1. GROSSESSE
    2. APLASIE MEDULLAIRE
    3. LEUCOPENIE
    4. THROMBOPENIE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles.
    – Voie orale :
    Adultes : cures discontinues : six à dix milligrammes par mètre carré (6 à 10 mg/m2) pendant quatre jours toutes les 3 ou 4 semaines.
    – Voie intraveineuse :
    Adultes : Dose totale de cent à cent quarante milligrammes par
    mètre carré avec autogreffe de moelle ou de cellules souches hépatopoiétiques périphériques.
    Surveillance clinique rigoureuse, hématologique en particulier. Arrêt si les plaquettes sont inférieures à 100 000 et si les polynucléaires neutrophiles sont
    inférieurs à 1500.
    La posologie doit être réduite si la réduction de la clairance de la créatinine est supérieure à 50 %.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    2
    à 6
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    hémodialyse

    Absorption
    Bonne résorption par le tube digestif.

    Répartition
    Localisation dans le tissu rénal.
    Actif dans le sang pendant 6 heures.

    Demi-Vie
    Entre 2 et 6 heures.

    Métabolisme
    Donne un métabolite non identifié.

    Elimination
    (VOIE RENALE)
    (HEMODIALYSE)
    -Néphrologie 1995;16,233-238

    Bibliographie

    – Brit Med J 1970;4:261.
    – J Clin Pathol 1972;25:668-673.
    – Nouv Presse Med 1973;2:2958.
    – Dossier du CNHIM 2001;22:253

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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