PRAVASTATINE SODIQUE

PRAVASTATINE SODIQUE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    SEL SODIQUE DE L’ACIDE DIHYDROXY-3,5[HYDROXY-6 METHYL-2[(METHYL-2 BUTYRYL) OXY-(5)]-8 HEXA-HYDRO-1,2,6,7,8,8A NAPHTYL-1-(1S,2S,8S,8AR)]-7HEPTANOIQUE -(3R,5R)

    Ensemble des dénominations

    BANM : PRAVASTATIN SODIUM

    CAS : 81131-70-6

    DCIMr : PRAVASTATINE SODIQUE

    USAN : PRAVASTATIN SODIUM

    autre dénomination : EPTASTATIN SODIUM

    bordereau : 2847

    code expérimentation : CS-514

    code expérimentation : SQ-31000

    dcim : pravastatine sodique

    rINNM : PRAVASTATIN SODIUM

    sel ou dérivé : LOVASTATINE

    sel ou dérivé : SIMVASTATINE

    sel ou dérivé : FLUVASTATINE

    sel ou dérivé : ATORVASTATINE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : PRAVASTATINE

    Regime : liste I

    1. HYPOLIPIDEMIANT (principale certaine)
    2. HYPOCHOLESTEROLEMIANT (principale certaine)
    3. INHIBITEUR DE LA HMG-COA REDUCTASE (principale certaine)
    4. FIBRINOLYTIQUE (à confirmer)
      En augmentant l’activité du système fibrinolytique endothélial, pourrait réduire la progression de la plaque d’athérome ainsi que la mortalité par accident cardiovasculaire:
      – Cir Res 1998;83:683-690.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      *Inhibe la synthèse du cholestérol au niveau de la 3-hydroxy 3-méthyl-glutaryl coenzyme A réductase.
      Provoque une réduction des taux de cholestérol total et de cholestérol LDL et augmente modérément le taux de cholestérol HDL.
      Provoque également une baisse modérée de la triglycéridémie.
      *
    2. secondaire
      En augmentant l’activité du système fibrinolytique endothélial, pourrait réduire la progression de la plaque d’athérome ainsi que la mortalité par accident cardiovasculaire:
      – Cir Res 1998;83:683-690.
      *Indépendamment de l’activité hypocholestérolémianrte, les statines possèderaient une activité favorable sur la fonction endothéliale qui serait liée à une augmentation de la production de monoxyde d’azote par les cellules endothéliales. Possèderaient également une activité anti-inflammatoire et antioxydante qui participeraient à leurs effets coronaro et cérébroprotecteur :
      – Circulation 2000;101:207-213.
      – Stroke 1999;30:1969-1973.
      Posséderait une activité immunomodulatrice liée à une réduction de l’expression du complexe majeur d’histocompatibilité de clase III qui contribuerait à son rôle favorable au cours des transplantations:
      – Nat Med 2000;6:1399-1402

    1. HYPOCHOLESTEROLEMIANT (principal)
    2. HYPOLIPEMIANT (principal)

    1. OSTEOPOROSE (information négative)
      Ne réduit pas le risque de fracture. Etude randomisée de plus de 9000 patients recevant de la pravastatine pour une indication coronarienne:
      – Lancet 2001;357:509-512
    2. HYPERCHOLESTEROLEMIE (principale)
      En association avec un régime adapté.
      En cas de transplantation cardiaque, la pravastatine permettrait de diminuer l’hypercholestérolémie et l’incidence coronaropathies (essai randomisé positif) :
      – N Engl J Med 1995;333:621-627.
      Son efficacité chez les diabétiques pourrait être accrue par l’association de faibles doses d’acide nicotinique :
      – Ann Pharmacother 1997;31:677-682.
      Une revue générale de 16 essais sur les traitements par les statines montre une réduction de 20 à 30% du LDL cholestérol, de la mortalité globale, des accidents vasculaires cérébraux et de la mortalité cardiaque. Pas d’augmentation du risque de maladies non cardiovasculaires ni de cancer :
      – JAMA 1997;278:313-321.
      Etude coût/bénéfice en faveur de l’utilisation de la pravastatine:
      – BMJ 1997;315:1577-1582.
      Regroupement de 17 essais chez plus de 20 000 malades ; réduction de 20 à 30 % de la mortalité et des accidents cardiovasculaires majeurs :
      – Arch Intern Med 1999;159:1793-1802.
    3. HYPERCHOLESTEROLEMIE FAMILIALE HOMOZYGOTE (à confirmer)
      Un bénéfice clinique est peu probable en l’absence complète de récepteurs des LDL.
      Controverse :
      – Pediatr Res 1996;39:867-871.
    4. HYPERTRIGLYCERIDEMIE (secondaire)
      Uniquement si elle est associée à une hypercholesterolémie.
    5. DIABETE(PREVENTION) (à confirmer)
      Une étude randomisée de 5974 patients de 45 à 64 ans a montré une réduction de 30% du rique d’apparition d’un diabète. Cet effet pourrait être dû, outre à une baisse des triglycérides,à une activité anti-cytokines et à une activité protectrie sur l’endothélium:
      – Circulation 2000;103:357-362
    6. XANTHOMATOSE CEREBROTENDINEUSE (à confirmer)
      En association avec l’acide chenodeoxycholique, permettrait d’arrêter la progression de la maladie (étude sur sept cas) :
      – J Neurol Sci 1994;125:22-28.
    7. INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION DES RECIDIVES) (à confirmer)
      Réduirait de 24% le risque de récidives d’infarctus du myocarde (étude nord américaine portant sur 40 000 patients non hypercholestérolémiques) :
      – Drug New Perspectives 1996;9:188.
      Réduirait la fréquence des accidents coronariens chez des malades ayant déjà fait un infarctus du myocarde (essai randomisé positif) :
      – N Engl J Med 1996;335:1001-1009.
      Discussion du travail précédent :
      – N Engl J Med 1997;336:961-962.
      Réduirait le risque d’accident coronarien fatal et d’accident vasculaire cérébral chez des sujets non hypercholestérolémiques:
      – Ann Intern Med 1998;129:681-689.
      Essai randomisé versus placebo: l’administration de pravastatine chez des malades ayant des antécédents d’infactus du myocarde ou d’angor instable entraine une diminution de la mortalité globale et par maladie coronarienne:
      – N Engl J Med 1998;19:1349-1357.
      Empêche la progression et permet la régression des lésions coronariennes:
      – Am J Cardiol 2000;86:1293-1298
    8. ANGIOPLASTIE CORONAIRE(ADJUVANT) (principale)
      Empêche la progression et permet la régression des lésions coronariennes après angioplastie:
      – Am J Cardiol 2000;86:1293-1298
    9. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL(PREVENTION) (à confirmer)
      Méta-analyse des essais randomisés. Une monothérapie réduirait le risque d’AVC, surtout en prévention secondaire (environ 30%) :
      – Arch Intern Med 1997;157:1305-1310.
      Réduirait le risque d’accident coronarien fatal et d’accident vasculaire cérébral chez des sujets non hypercholestérolémiques:
      – Ann Intern Med 1998;129:681-689.
      Dans un essai randomisé vs placebo, diminution modérée du risque d’accident vasculaire cérébral hémorragique ou non :
      – N Engl J Med 2000;343:317-326.
      L’exploitation commune des résultats des études WOSCOPS, CARE et LIPID met en évidence une réduction de 22% du nombre total d’accidents et de 25% du nombre d’accidents non fatals. L’effet protecteur est limité aux accidents non hémorragiques :
      – Circulation 2001;103:387-392.
    10. INSUFFISANCE CORONARIENNE (à confirmer)
      Amélioration de la perfusion lors d’épreuves au dipyridamole ou au repos chez des coronariens :
      – J Am Coll Cardiol 2000;35:76-82.
      Dans un essai randomisé vs placebo, diminution modérée du risque d’accident vasculaire cérébral hémorragique ou non :
      – N Engl J Med 2000;343:317-326.

    1. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    2. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    3. CONSTIPATION (CERTAIN RARE)
    4. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    5. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
      Céphalée d’altitude: un cas chez un commandant de bord:
      – Aviation Space and Environmental Medicine 1998;69:603-606.
    6. RASH (CERTAIN RARE)
    7. ERUPTION LICHENOIDE (A CONFIRMER )
      Un cas après 3 semaines de traitement chez un sujet âgé, réversible à l’arrêt, positif lors d’une réintroduction:
      – Cutis 1998;61:98:100.
    8. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    9. HEPATITE CHOLESTATIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas après 6 semaines de traitement:
      – Am J Gastroenterol 1999;94:1388-1390.
      Un cas décrit :
      – Am J Gastroenterol 1999 ; 94 : 1388-1390.
    10. CPK(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
    11. MYASTHENIE(AGGRAVATION) (A CONFIRMER )
      1 cas chez un patient jeune atteint de sarcoïdose :
      – Clin Neuropharmacol 1999:22:180-181.
    12. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas se manifestant par des paresthésies chez un sujet ayant présenté les mêmes manifestations à la suite de la prise de lovastatine; réversible en quatre semaines :
      – Ann Intern Med 1994;120:970.
      Un cas après 2 ans et demi de traitement ;( 3 cas après 5 à 7 ans de traitement par la lovastatine, 3 autres cas après 3 à 6 ans de traitement par la simvastatine)
      – Eur J Clin Pharmacol 1999;54:835-838.
    13. DOULEUR MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
    14. DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
      Quatre cas chez des femmes :
      – Lancet 1992;340:910.
    15. TROUBLE DU SOMMEIL (A CONFIRMER )
      Cauchemars ou insomnie. Effets rapportés à la pharmacovigilance suédoise:
      – Reactions 2001;833:7
    16. RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
      Risque de rhabdomyolyse, en cas d’association fénofibrate-pravastatine, traduite par une élévation importante de la créatine-kinase. Un cas rapporté :
      – Presse Med 1992;21:663-664.
    17. DERMATOMYOSITE (A CONFIRMER )
      Premier cas connu du fabricant :
      – N Engl J Med 1992;327:649-650.
    18. DIABETE (A CONFIRMER )
      Un cas nécessitant le recours aux antidiabétiques oraux et à l’insulinne, réversible 20 jours après l’arrêt du traitement :
      – Ann Pharmacother 1994;28:964-965.
    19. IMPUISSANCE (A CONFIRMER )
      Un cas, après trois semaines de traitement, même réaction lors de la prise antérieure de lovastatine :
      – Ann Pharmacother 1996;30:192.
    20. PORPHYRIE CUTANEE TARDIVE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient âgé 3 mois après l’instauration du traitement; un autre cas a déjà été décrit:
      – Arch Dermatol 1998;134:1305-1306.
    21. GYNECOMASTIE (A CONFIRMER )
      Premier cas décrit:
      – Presse Med 1999;28:787.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Mais certains inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase sont tératogènes chez l’animal et l’inhibition de la synthèse du cholestérol pourrait nuire au développement foetal.

    1. NON

    1. HEPATOPATHIE CHRONIQUE
      SURVEILLER LES TRANSAMINASES

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Bien que le passage dans le lait semble très faible.
    3. ENFANT
      Information manquante.

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    Débuter par dix milligrammes; l’augmentation de la posologie , si elle est nécessaire, ne se fera qu’après un traitement de 4 semaines au minimum, par paliers de dix milligrammes par mois et jusqu’à un maximum
    de quarante milligrammes par jour, en une prise unique le soir.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    1
    à 2
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Pic sérique 1 à 1,5 heures après une prise par voie orale.
    Biodisponibilité voisine de 17% en raison d’un important effet de premier passage hépatique.

    Répartition
    50% des concentrations circulantes sont liées aux protéines plasmatiques.

    Demi-Vie
    La demi-vie est en moyenne de 1,5 à 2 heures.

    Métabolisme
    Peu métabolisée, formation d’un dérivé 3-hydroxy, ne possédant qu’une faible activité.

    Elimination
    *Voie fécale : 70% de la dose adminstrée sont éliminés dans les fèces, dont 48% sous forme inchangée
    *Voie rénale : 20% de la dose administrée sont éliminés dans les urines, dont 30% sous forme inchangée.

    Bibliographie

    – Artheriosclerosis 1988;72:205-211. (Revue générale)
    – Artheriosclerosis 1988;71:95-101. (Revue générale)
    – J Lipid Res 1989;30:1411-1420. (Revue générale)
    – Drugs 1991;42:65-89. (Revue générale)
    – Ann Pharmacother 1995;29:743-759. (Revue générale)

    Drugs 1997;53:299-336.
    – Drug Saf 2000;23:197-213. (Effets secondaires)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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