ALPRAZOLAM

ALPRAZOLAM

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/8/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    8-chloro-1-méthyl-6-phényl-4H-[1,2,4]triazolo-[4,3-a][1,4]-benzodiazépine

    Ensemble des dénominations

    BAN : ALPRAZOLAM

    CAS : 28981-97-7

    DCF : ALPRAZOLAM

    DCIR : ALPRAZOLAM

    USAN : ALPRAZOLAM

    bordereau : 2637

    code expérimentation : D-65MT

    code expérimentation : U-31889

    rINN : ALPRAZOLAM

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 21/11/91 : durée max de prescription : 12 semaines.

    1. PSYCHOLEPTIQUE (principale certaine)
    2. TRANQUILLISANT (principale certaine)
    3. SEDATIF (principale certaine)
    4. ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
      Cette propriété n’a été étudiée que chez l’animal.
    5. MYORELAXANT (principale certaine)
      Cette propriété n’a été étudiée que chez l’animal.
    6. ANTIDEPRESSEUR (secondaire certaine)
      – Curr Ther Res 1982; 32 :157-164.
    7. SUBSTRAT DU CYTOCHROME P 450 3A4 (principale certaine)
    8. SUBSTRAT DU CYP 3A4 (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Agoniste du récepteur aux Benzodiazépines (BZD). Ce récepteur fait partie d’une structure tripartite composée d’un canal chlore, du récepteur aux BZD et d’un récepteur GABA. L’occupation du récepteur aux BZD par un agoniste (BZD) favorise l’action du récepteur GABA , ce qui augmente la fréquence d’ouverture du canal chlore et la pénétration des ions chlore à travers le ionophore.L’augmentation de la polarisation membranaire diminue la probabilité de décharge du neurone.
      Les récepteurs centraux (région limbique, amygdale, hippocampe) seraient responsables des activités sédatives, anxiolytiques et anticonvulsivantes.
      Dans les effets myorelaxants, seraient impliqués les récepteurs de la moelle épinière.
      Possèderait une activité anti-PAF.
      – Br J Pharmacol 1987; 90:139-146.

    1. ANXIOLYTIQUE (principal)

    1. ANXIETE (principale)
      Anxiété sous toutes ses formes, en particulier anxiété névrotique, réactionnelle et manifestations somatiques liées à l’anxiété.
    2. SYNDROME DE SEVRAGE DE L’ALCOOL (secondaire)
      Permet de calmer l’anxiété et de favoriser le retour du sommeil.
      – Curr Ther Res 1979;26:430-439.
      Prévention et traitement du delirium tremens.
    3. DEPRESSION (à confirmer)
      Dépression non sévère, non endogène, anxieuse.
      – Br J Psychiatry 1985; 146:515-519.
    4. SYNDROME PREMENSTRUEL (à confirmer)
      Aurait un effet favorable modéré, essai randomisé positif :
      – JAMA 1995;274:51-57.

    1. POIDS(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
      Perte de poids modérée.
    2. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
      Le plus souvent modérée.
    3. ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
    4. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    5. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    6. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    7. CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
    8. TACHYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
    9. ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
      Réaction d’hypersensibilité à type d’érythème maculopapuleux et prurigineux.
    10. SIALORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    11. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN TRES RARE)
    12. DYSPHAGIE (CERTAIN )
      2 rapportés, régressif à l’arrêt du traitement:
      -Prescrire 1999;19:123-124.
    13. AMNESIE RETROGRADE (CERTAIN RARE)
      Circonstance favorisante : prise d’alcool.
    14. AMNESIE ANTEROGRADE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      PRISE D’ALCOOL
    15. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
      FORTE DOSE
    16. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    17. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    18. DEPRESSION (CERTAIN RARE)
    19. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    20. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Trois cas :
      – Am J Psychiatry 1985;142:859-861.
    21. IRRITABILITE (CERTAIN TRES RARE)
      Effet paradoxal dépendant de la susceptibilité individuelle.
    22. TREMBLEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    23. HYPOTONIE MUSCULAIRE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT
      FORTE DOSE
    24. SYNDROME DE SEVRAGE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT

      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTE DOSE

      Peut apparaitre même après l’interruption d’un traitement de quelques semaines à posologie modérée :
      – West J Med 1989;151:312.

    25. CONGESTION NASALE (CERTAIN TRES RARE)
    26. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
      Un cas rapporté :
      – Lancet 1983;2:786-787.
    27. ANORGASMIE (A CONFIRMER )
      – Am J Psychiatry 1988;145:531.
    28. ANEJACULATION (A CONFIRMER )
      – Am J Psychiatry 1988;145:531.
    29. LIBIDO(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
      – Am J Psychiatry 1988;145:531.
    30. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
      Deux cas chez des femmes traitées par des doses élevées pour des accès de panique; les 2 femmes ont développé une aménorrhée, associée pour l’une à une galactorrhée :
      – Int Clin Psychopharmacol 1996;11:149-152.
    31. HEPATITE FULMINANTE (A CONFIRMER )
      Un cas après trois semaines de traitement, réversible en trois mois :
      – Therapie 1994;49:362-363.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. SYNDROME DE SEVRAGE NEONATAL
      Un cas chez un nouveau-né allaité par sa mère qui était traitée par l’alprazolam.
      – DICP Annals of Pharmacotherapy 1989; 23 : 614.

    1. RISQUE MODERE
      La dépendance peut apparaitre même après un traitement unique de quelques semaines à doses modérées.
      – West J Med 1989;151 : 312.

    1. MYASTHENIE
      Risque d’aggravation. Nécessite une surveillance accrue.
    2. CONDUCTEUR DE VEHICULE
      Risque de somnolence.
    3. UTILISATEUR DE MACHINE
      Risque de somnolence.
    4. ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
      L’arrêt doit être progressif pour prévenir l’apparition d’un syndrome de sevrage comprenant : insomnie, anxiété, céphalée, myalgie, tension musculaire, irritabilité, convulsions.
    5. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    6. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Adapter la posologie.
    7. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      Adapter la posologie.
    8. SUJET AGE
      Diminuer la posologie.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX BENZODIAZEPINES
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
    3. ENFANT DE MOINS DE 18 ANS
      Absence d’études systématisées chez l’enfant de moins de dix-huit ans.
    4. ASSOCIATION A L’ALCOOL
      Diminution des performances psychomotrices par augmentation des troubles de la vigilance.
    5. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
      Risque tératogène non évalué.
    6. GROSSESSE(DERNIER TRIMESTRE)
      Risque d’intoxication ou de syndrome de sevrage du nouveau-né.
    7. ALLAITEMENT
      Risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né si la mère interrompt son traitement:
      – N Engl J Med 2000;343:118-126

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    – 1 -Maximum par 24h
    Voie : ORALE
    Classe d’age : adulte
    Posologie : 4 mg – par jour – en plusieurs prises.
    – 2 -Dose usuelle par jour
    Voie : ORALE
    Classe d’age : adulte
    Posologie : 1,5 à 2 mg – par jour – en plusieurs prises.
    Dose usuelle , par voie orale, chez l’adulte de plus de dix-huit ans:
    Un demi à deux milligrammes par jour , en plusieurs prises.
    Dose maximale :
    Quatre milligrammes par jour , en plusieurs prises : la posologie sera ajustée progressivement en fonction
    de l’efficacité et de la tolérance.
    Le traitement ne devra pas dépasser quelques mois, sauf en cas de nécessité. L’arrêt sera fait de façon progressive afin d’éviter un syndrome de sevrage.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    80
    %
    lien protéines plasmatiques

    – 2 –
    DEMI VIE
    12
    à 15
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Environ 80% de la dose administrée seraient résobés par le tractus gastro-intestinal.
    Après administration de 0,5mg, 1 mg ou 2 mg, les concentrations plasmatiques maximales sont proches de 8, 13, ou 26 nanogrammes par millilitre respectivement.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques : 80%.

    Demi-Vie
    La demi-vie est en moyenne de 13 heures (12 à 15 heures).
    Elle est allongée en cas d’hépatopathie, chez les sujets âgés mâles, et lors de l’association à la cimétidine.
    Pas d’interaction avec les oestroprogestatifs.
    L’élimination pourrait être accélérée
    chez les fumeurs.
    – Clin Pharm 1984; 2 :139.

    Métabolisme
    Formation de très nombreux métabolites dont les principaux sont : l’alpha-hydroxyalprazolam (dont l’activité est égale à 50 % de celle de l’alprazolam, demi-vie du même ordre) , et une benzophénone inactive.
    Métabolisé presque exclusivement par le CYP 3A
    :
    – Clin Pharmacol Ther 2000;67:335-341.

    Elimination
    *Voie renale :
    80% de la dose administrée sont éliminés dans les urines.

    Bibliographie

    – Curr Ther Res 1979;25:519 .
    – Drug Intell Clin Pharm 1981;15 : 633-638 .
    – Curr Ther Res 1982; 32 :157.
    – Pharmacotherapy 1982;2 : 243.
    – Drugs 1984; 27 :132-147*.
    – J Clin Pharmacol 1987;27:508-515.
    – Drugs 1989;37:713-738.
    Référence générales :

    Inpharma 1983;376:19-20* et 377:19.

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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