LAMIVUDINE

LAMIVUDINE

Introduction dans BIAM : 9/5/1996
Dernière mise à jour : 26/4/2001
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (-)-4-amino-1-[(2R,5S)-2-(hydroxyméthyl)-1,3-oxathiolan-5-yl]pyrimidin-2(1H)-one

    Ensemble des dénominations

    BAN : LAMIVUDINE

    CAS : 134678-17-4

    DCIR : LAMIVUDINE

    USAN : LAMIVUDINE

    autre dénomination : 3TC

    bordereau : 3027

    code expérimentation : GR-109714X

    dci : lamivudine

    rINN : LAMIVUDINE

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO – 28/10/1997

    1. ANTIVIRAL (principale certaine)
    2. ANTIRETROVIRAL (principale certaine)
    3. INHIBITEUR DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)
    4. INHIBITEUR NUCLEOSIDIQUE DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Analogue nucléosidique de la cytidine. Après pénétration dans la cellule virale, la lamivudine est phosphorylée en lamivudine triphosphate qui inhibe la transcriptase inverse et qui bloque l’élongation de la chaîne d’ADN proviral lors de la réplication virale.
      N’aurait que peu d’effet sur l’ADN nucléaire et mitochondrial des cellules humaines.
      Pourrait agir sur certaines souches de VIH résistantes à la zidovudine.
      Inhiberait également la réplication du virus de l’hépatite B.

    1. ANTIVIRAL (principal)

    1. INFECTION A VIH (principale)
      En association avec la zidovudine après intolérance ou échec de la didanosine ou de la zalcitabine.
      En association à la zidovudine, permettrait de réduire la charge virale et d’augmenter le nombre de CD4 (essai randomisé) :
      – JAMA 1996;276:111-117.
      – JAMA 1996;276:118-125.
      L’association à la zidovudine serait plus efficace que l’association zalcitabine + zidovudine (essai randomisé positif) :
      – Ann Intern Med 1996;125:161.
      L’association d’emblée de zidovudine,indinavir,lamivudine est plus efficace que leur administration séquentielle :
      – JAMA 1998;280:35-41.
    2. SIDA (principale)
    3. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B (principale)
      Etude pilote :
      – N Engl J Med 1995;333:1557-1561.
      En prévention de la réinfection du greffon après transplantation hépatique (étude pilote) :
      – Lancet 1996;348-1212-1215.
      En cas de co-infection avec le VIH (étude pilote) :
      – Ann Intern Med 1996;125:705.
      Essai randomisé chez 18 malades :
      – Hepatology 1997;25:241-244.
      Entraînerait une amélioration histologique même en l’absence de séroconversion HBe :
      – Liver 1997;17:103-106.
      Traitement de la cirrhose décompensée à virus B chez 9 malades, avec inhibition de la réplication virale :
      – Hepatogastroenterology 1997;44:808-812.
      Etude randomisée de 3 doses différentes chez 51 malades, dont un groupe à 100mg/jour pendant 6 mois: bonne tolérance et inhibition prolongée de la replication virale :
      – Gastroenterology 1997;113:1258-1263.
      Essai randomisé chez 358 sujets pendant 1 an. Résultats histologiques et sérologiques favorables avec 100 mg/jour :
      – N Engl J Med 1998;339:61-68.
      Etude pilote chez 20 malades résistants à l’interféron : l’association interféron-lamivudine est bien tolérée mais ne semble pas entrainer de réponse supplémentaire :
      – J Hepatol 1998;28,6:923-929.
      Essai randomisé: amélioration surtout chez les malades traités par 100 mg/jour pendant 1 an :
      – N Engl J Med 1998;339:61-68.
      Etude après transplantation hépatique chez 12 malades : la lamivudine entraîne un arrêt de réplication virale dans la majorité des cas :
      – J Hepatol 1998;29:985-989.
      Essai randomisé versus placebo chez des malades infectés par un virus mutant (Ag Hbe négatif). La réponse paraît identique à celle observée en cas d’infection par un virus sauvage :
      – Hepatology 1999;29:889-896.
      En cas de virus mutant, avant et après transplantation hépatique, étude chez 7 malades :
      – Am J Gastroenterol 1999;94:663-667.
      Nette amélioration histologique après un an de traitement (étude chez 20 malades) :
      – J Hepatol 1999;30:743-748.
      Revue générale (279 références) :
      – Drugs 1999;58:101-141.
      Etude randomisée de 137 patients. Au bout d’un an, effet favorable sur les anomalies virologiques, biologiques et histologiques. Etat clinique stable :
      – N Engl J Med 1999;341:1256-1263.
      Etude chez 24 malades suggérant que l’arrêt de la lamivudine après séroconversion HBe n’est pas suivi d’une reprise de la réplication virale :
      – Hepatology 1999;30:1082-1087.
      Un cas de réactivation grave après chimiothérapie, traité avec succès :
      – J Gastroenterol Hepatol 1999;14:801-803.
      Un cas traité avec succès par lamivudine précédé d’une brève cure de corticoïdes :
      – J Gastroenterol Hepatol 1999;14:804-806.
      Revue systématique :
      – Ann Pharmacother 1999;33:1104-1112.
      Etude pilote.Une forte réduction initiale de la virémie serait prédictive d’une séroconversion HBe :
      – J Infect DIs1999;180:1757-1762.
      L’addition de lamivudine au traitement par interféron alfa 2b et aciclovir entraîne la disparition durable (2 ans) du sérum des antigènes HBs et HBe :
      – Am J Gastroenterol 1999;94:3372.
      La rechute est habituelle après l’arrêt d’un traitement de 1 an (étude pilote chez 15 malades) :
      – J Hepatol 2000;32:300-306.
      Autre référence :
      – Gastroenterology 2000;118:S83-S103.
      Prévention des réactivations virales avant chimiothérapie. Quatre cas traités avec succès :
      – Br J Haematol 2000;108:394-396.
      Sept cas traités chez des malades co-infectés par le VIH. Arrêt initial de la réplication virale dans 6 cas mais récidive au bout de quelques mois dans 4 cas :
      – Gastroenterol Clin Biol 2000;24:125-127.
      Essai randomisé de l’association interféron alfa +lamotrigine vs lamotrigine seule. L’association augmente le taux de séroconversion HBe :
      – Gut 2000;46:562-568.
      A évité la greffe de foie chez 5 patients cirrhotiques sur 7 traités :
      – J Hepatol 2000;33:301-312.
      Symposium de HongKong 1999 :
      – J Med Virol 2000;61:361-408.
      Revue générale :
      – J Gastroenterol Hepatol 2000;15:E53-60.
      Etude de 334 malades asiatiques traités plus de 2 ans montrant l’efficacité et la tolérance du traitement :
      – Gastroenterology 2000;119:172-180 et 263-266 (éditorial).
      Etude comparative chez 18 malades infectés par un virus mutant AgHBe négatif. Efficacité immédiate mais transitoire :
      – Curr Ther Res Clin Exp 2000;61:321-330.
      Le taux élevé de résistance du virus réduit l’efficacité du traitement. Etude à long terme chez 27 malades :
      – Hepatology 2000;32:828-834.
      Un risque élevé (x 20) de résistance à la lamivudine serait rencontré dans les infections à virus B, sous-groupe adw:
      – Lancet;357:934-935
    4. HEPATITE AIGUE A VIRUS B (à confirmer)
      Hépatite aigüe B récidivante après transplantation hépatique :
      – Dig Dis Sci 1998;43:1186-1189.
      Hépatite B fulminante: Un cas de réactivation après traitement d’un lymphome, traité avec succès par lamivudine :
      – Ann Oncol 1998;9:385-387.
      Efficace dans les hépatites survenant sur foie transplanté, à condition que le traitement commence à la phase aiguë :
      – J Hepatol 1998;29:985-989.
      Après transplantation rénale :
      – Transplant Proc 2000;32:384-385.
    5. PERIARTERITE NOUEUSE (à confirmer)
      Un cas avec présence de virus B traité avec succès par l’association lamivudine, interféron alfa et prednisolone :
      – J Hepatol 2000;33:677-683.
    6. HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS D (information négative)
      Etude pilote chez 9 malades de l’association lamivudine/interféron alfa à forte dose. Pas d’effet décelé:
      – J Viral Hepatitis 2000;7:428-434
    7. GREFFE DE FOIE(ADJUVANT) (à confirmer)
      Etude non comparative chez 52 malades transplantés. Efficace dans le traitement des hépatites à virus B après transplantation :
      – Hepatology 1999:29:1581-1586.

    1. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN )
      Un cas décrit à la suite de la première dose (urticaire, bronchospasme et collapsus cardiovasculaire). 6 cas de réactions anaphylactiques ont été rapportés au fabricant :
      – Lancet 1996;348:1519.
    2. PANCREATITE AIGUE (A CONFIRMER )
      Quelques cas rapportés.
    3. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
    4. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit chez un malade infecté par le VIH :
      – Lancet 1995;345:460-461.
    5. ALOPECIE (A CONFIRMER )
      Cinq cas décrits :
      – Lancet 1994;344:1702.
    6. PERIONYXIS (A CONFIRMER )
      12 cas chez des patients HIV+:
      – Lancet 1998;351:1256.
    7. ACIDOSE LACTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas avec stéatose hépatique, efficacement traité par la riboflavine:
      – Lancet 1999;353:901-902.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE
    2. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
    3. EMBRYOTOXICITE CHEZ L’ANIMAL
      Augmentation de la létalité embryonnaire chez le lapin à des doses voisines de celles utilisées dans l’espèce humaine.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Réduire la dose quotidienne de 50% lorsque la clairance de la créatinine est <50 ml/mn:
      – Am J Health Syst Pharm 1998;55:2528-2533.
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Surveillance de la fonction hépatique.
    3. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE

    1. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE
    2. GROSSESSE
      Information manquante.
    3. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale, au cours ou en dehors des repas:
    – Adulte et enfant de plus de 30 kilogrammes : trois cents milligrammes par jour en deux prises.
    – Enfant de moins de 30 kilogrammes : huit milligrammes par kilogramme et par jour en deux
    prises.
    Réduire la posologie en cas d’insuffisance rénale.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    5
    à 7
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Biodisponibilité par voie orale voisine de 80-85% chez l’adulte, voisine de 60% chez l’enfant.
    Pic plasmatique voisin de 1-1,5 mcg/ml environ une heure après une prise de 4 mg/kg/j.
    La biodisponibilité ne serait pas modifiée par la prise d’aliments.

    Répartition
    Faible liaison aux protéines plasmatiques.
    Rapport LCR/sérum=0,12.

    Demi-Vie
    La demi-vie se situe entre 5 et 7 heures. Elle est allongée en cas d’insuffisance rénale.
    La demi-vie intracellulaire du dérivé triphosphorylé est de 10-15 heures.

    Métabolisme
    Moins de 10% de la dose administrée est métabolisée par le foie.

    Elimination
    *Voie rénale : plus de 80% de la dose administrée sont éliminés dans les urines.

    Bibliographie

    – Drugs 1997;53:657-680.
    – Clin Ther 1998;20:2-25.
    – Clin Pharmacokinet 1999;36:41-66. (Pharmacocinétique).

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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