MELATONINE

MELATONINE

Introduction dans BIAM : 19/11/1998
Dernière mise à jour : 23/10/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    5-méthoxy-N-acétyltryptamine

    Ensemble des dénominations

    bordereau : 3113

    Classes Chimiques


    1. ANTIOXYDANT (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Neurohormone synthétisée par la glande pinéale et dont la sécrétion présente un pic pendant la période nocturne.
      Possède une activité antioxydante qui pourrait contribuer à l’activité neuroprotectrice mise en évidence dans divers modèles expérimentaux mais dont la confirmation chez l’homme reste à établir.
      Présentée comme améliorant les troubles du décalage horaire.
      Possèderait un effet hypnotique et un effet immunostimulant dont l’intérêt clinique reste à définir.

    1. REGULATEUR DU SOMMEIL (principal)
      Editorial :
      – N Engl J Med 2000;343:1114-1116.
    2. ANTICANCEREUX (accessoire)
      – Prescrire 1998; 18:445-451.

    1. TROUBLE DU SOMMEIL (principale)
      En particulier secondaires au décalage horaire :
      – Prescrire 1998;18:445-454.
      Efficace contre le ‘jet lag’ :
      – Med Hyg 1998;56:1082-1086.
      Régulateur du sommeil :
      – N Engl J Med 2000;343:1114-1116.
    2. INSOMNIE (secondaire)
      Améliorerait la qualité du sommeil des sujets âgés (essai randomisé positif) :
      – Lancet 1995;346:541-544.
      En particulier en cas de handicap visuel ou neurologique grave.
      – Rev Prescr 1998;18:445-454.
      L’administration de mélatonine en cas de retard à l’endormissement améliorerait la qualité de la vie. Etude prospective chez 43 malades :
      – J Psychosom Res 2000;48:45-50.
      Efficace contre l’insomnie des schizophrènes :
      – J Clin Psychiatry 2000:61;373-377.
      Rétablissement du rythme veille-sommeil chez des aveugles ayant un rythme en libre cours :
      – N Engl J Med 2000;343:1070-1077.
    3. SYNDROME DE SEVRAGE DES BENZODIAZEPINES (à confirmer)
      Essai randomisé contre placebo. L’administration de mélatonine permettrait d’obtenir plus facilement le sevrage des BZD tout en maintenant une bonne qualité du sommeil :
      – Arch Intern Med 1999;159:2456-2460.
    4. CANCER (à confirmer)
      Pourrait ralentir l’évolution en cas de cancer de stade avancé :
      – Prescrire 1998;18:445-454.
      Etude randomisée de 250 malades atteints de tumeurs solides métastasées. L’association de mélatonine aux diverses chimiothérapies augmente la survie à 1 an et la réponse tumorale objective ainsi que la tolérance au traitement :
      – Eur J Cancer 1999;part A35:1688-1692.
      Onze études du traitement ‘Di Bella’ associant mélatonine,bromocriptine, somatostatine et divers autres produits dans 8 types de cancer avancé n’ont montré aucune efficacité :
      – BMJ 1999;318:208-209.
    5. ALGIE VASCULAIRE DE LA FACE (à confirmer)
    6. MALADIE D’ALZHEIMER (à confirmer)
    7. DEPRESSION (à confirmer)
    8. SIDA (à confirmer)

    1. SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
    2. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN RARE)
    3. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    4. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    5. TROUBLE SEXUEL (A CONFIRMER )
      Diminution de la puissance masculine, hypofertilité masculine.
      – Prescrire 1998;18:445-454.
    6. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN RARE)
      6 cas décrits:
      – Lancet 1998;351:1254.
    7. HYPOTHERMIE (A CONFIRMER )
    8. RETINOPATHIE (A CONFIRMER )
      – JAMA 1996;276:1011-1014.
    9. HEPATITE AUTO-IMMUNE (A CONFIRMER )
      Un cas décrit à la suite de 2 semaines de traitement :
      – J Clin Gastroenterol 1997;25:376-378.
    10. GYNECOMASTIE (A CONFIRMER )
      Un cas chez un patient atteint d’une sclérose latérale amyotrophique. Réversible à l’arrêt :
      – Neurology 1999;53:435-436.

    1. INFORMATION MANQUANTE

    1. NON

    1. CONDUCTEUR DE VEHICULE

    1. GROSSESSE
      En l’absence de données rétrospectives et d’études contrôlées.
    2. ALLAITEMENT
      En l’absence de données rétrospectives et d’études contrôlées.
    3. HYPERSENSIBILITE A CETTE SUBSTANCE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Ne possède pas à ce jour (Mars 2000) le statut de médicament en France, en conséquence aucune posologie n’est officiellement admise. La posologie habituelle aux USA est de un comprimé à 1 mg une 1/2h avant le coucher (non approuvé par la FDA).
    Le
    rapport bénéfice/risque reste à établir.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Pic plasmatique 60 minutes après une prise orale.

    Métabolisme
    Métabolisé par le foie, principalement en 6- sulfatoxymelatonine.

    Elimination
    Voie rénale:
    Eliminé principalement par les urines sous forme métabolisée

    Bibliographie

    – JAMA 1996;276:1011-1014.
    – Prescrire 1998;18:445-454.
    – La lettre du Pharmacologue 1998;12:142-150.
    – Therapie 1998;53:411-465.

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr


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