Depuis vingt ans, la diffusion de l’information a été réalisée selon diverses modalités.

… Terminaux hospitaliers

Au cours des premières années (1974), la base de données, hébergée sur un ordinateur DEC était interrogeable en ligne à partir de quelques terminaux implantés en milieu hospitalier. La nécessité de s’équiper de terminaux coûteux d’une part, le langage d’interrogation utilisé d’autre part, langage nécessitant une connaissance parfaite des techniques documentaires, ont limité les possibilités de diffusion à grande échelle.

… Bureau d’information

Une expérience de type “Bureau d’Informations” a ensuite été tentée en 1977. Il s’agissait d’assurer auprès des utilisateurs un service de réponses téléphoniques. L’accès à la base de données était donc réservé au bureau d’informations qui avait pour mission de fournir des réponses par téléphone ou par courrier aux demandeurs. Cette expérience transitoire, nécessitant une disponibilité permanente de l’équipe, s’est avérée très “consommatrice” en temps et effectifs et, pour cette raison, a dû être abandonnée.

… Le Minitel

Au cours des années 80, la base a subi plusieurs transferts (sur Bull DPS8, MINI 6). Elle devenait accessible “en ligne” à partir de terminaux “Minitel”. BIAM participait en 1984 aux premières expériences conduites par les Télécommunications en matière de service vidéotex aux normes Télétel, et bénéficiait ainsi de l’expansion rapide que devaient connaïtre le réseau et le parc de terminaux, actuellement 6 millions de postes en France et près de 20 000 services.

Bien évidemment, ce moyen de diffusion a nécessité de concevoir un mode simplifié d’interrogation (l’utilisateur est guidé dans sa recherche par un système de menus et de commandes simples) qui s’améliore progressivement en fonction des remarques formulées par les utilisateurs.

L’accès au service Minitel, réservé aux professionnels de la santé, est gratuit depuis 1987.

… Et maintenant Internet …

L’Ecole des mines de Paris a proposé de développer et d’héberger BIAM sur internet. Cette opération, démarrée en 1996, n’a jamais rapporté le moindre centime de subventions à l’Ecole. Elle est menée par le Centre de recherches en informatique de Fontainebleau.