METAHEXAMIDE
METAHEXAMIDE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/5/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
(AMINO-3 METHYL-4 BENZENESULFONYL)-1 CYCLOHEXYL-3 UREEEnsemble des dénominations
DCF : METAHEXAMIDE
DCIR : METAHEXAMIDE
autre dénomination : D-970
autre dénomination : GLYHEXYLAMIDE
autre dénomination : S-1600
autre dénomination : WP-40
bordereau : 8Classes Chimiques
- HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)
- SULFAMIDE HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Augmente la libération d’insuline par le pancréas.
En provoquant la fermeture au niveau des cellules bêta pancréatiques d’un canal potassique ATP dépendant, le glimépiride induit une dépolarisation membranaire et l’ouverture de canaux calciques. L’entrée de calcium dans la cellule déclenche la libération d’insuline par exocytose.
Pourrait également posséder une activité hypoglycémiante extrapancréatique, indépendante de la libération d’insuline et impliquant notamment une augmentation de la capture de glucose au niveau des cellules musculaires et adipeuses. - secondaire
Inhibition de la sécrétion de glucagon (à confirmer).
- HYPOGLYCEMIANT (principal)
- ANTIDIABETIQUE (principal)
- DIABETE NON INSULINODEPENDANT (principale)
Non contrôlé par le régime seul.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN RARE)
Réaction d’hypersensibilité. - URTICAIRE (CERTAIN RARE)
- PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
- PORPHYRIE CUTANEE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
Risque commun à tous les sulfamides. - ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
- CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE(AGGRAVATION) (CERTAIN )
Risque commun à tous les sulfamides. - TOXICITE HEPATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Le plus souvent augmentation modérée et transitoire des transaminases, exceptionnellement ictère cholestatique par hypersensibilité. - ICTERE (CERTAIN TRES RARE)
- HEPATITE CHOLESTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Par hypersensibilité. - BILIRUBINEMIE CONJUGUEE(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- BSP(RETENTION) (CERTAIN RARE)
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
- GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
JEUNE
SUJET AGE
DENUTRITION
FORTES DOSES
ALCOOLISME AIGU
INSUFFISANCE RENALE
TRAITEMENT PROLONGE
INSUFFISANCE HEPATIQUELe plus souvent modérée, signe d’une posologie inadaptée.
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Modérée et transitoire. - THROMBOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
Modérée et transitoire. - ANEMIE (CERTAIN TRES RARE)
Modérée et transitoire. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
Elles sont de type variable et se manifestent essentiellement par des manifestations cutanées, exceptionellement hématologiques ou hépatiques.
- TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
Etudes chez des rates recevant des doses considérables de sulfamides hypoglycémiants, sans rapport avec les doses thérapeutiques. - PAS D’EFFET SIGNALE CHEZ L’HOMME
- HYPOGLYCEMIE NEONATALE
Risque d’hypoglycémie néonatale sévère par stimulation excessive des cellules bêta de Langerhans du foetus lors de l’administration à la mère, en fin de grossesse, de sulfamides hypoglycémiants. - TOXICITE PERINATALE
- HYPOGLYCEMIE
- DIABETE INSULINODEPENDANT
- DIABETE DE LA MATURITE AVEC OBESITE
- ACIDOCETOSE
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- PORPHYRIE
- PORPHYRIE AIGUE INTERMITTENTE
- PORPHYRIE CUTANEE
- HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
- ASSOCIATION AUX ANTICOAGULANTS
- ASSOCIATION AU MICONAZOLE
- ASSOCIATION A L’ALCOOL
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale:
– Dose moyenne : Cinquante à cent cinquante milligrammes par jour en 1 à 3 prises.
– Dose maximale: Deux cents milligrammes en 4 prises.La posologie d’équilibre sera atteinte par paliers successifs de 25 à 50 milligrammes
à intervalles de 3 à 5 jours, jusqu’à disparition de la glycosurie post-prandiale.
Le traitement doit toujours être associé à un régime hypoglucidique.Surveillance du traitement:
Poids, glycémie, glycosurie, cétonurie, surveillance hématologique et
hépatique.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
24
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie rénale
– 3 –
REPARTITION
laitAbsorption
Rapide au niveau du tractus gastro-intestinal.
Pic de concentration plasmatique maximum en 1 à 2 heures.
Répartition
Taux de fixation aux protéines plasmatiques: 97%.
Passe dans le lait.
Passe la barrière foetoplacentaire.
Demi-Vie
Environ 24 heures.
Métabolisme
Hépatique.
Elimination
Voie rénale:
Lente pour 70% du produit administré par voie orale, dont 50% sous forme de métabolites.
Bibliographie
– Drugs 1977;14:41-56.
– N Eng J Med 1977;296,9:493. et 14:787.
– Drugs 1977;17:134-139.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- D970 (AUTRES PAYS)
- EUGLYCIN (USA)
- ISODIANE (FRANCE(SPECIALITES RETIREES DU MARCHE))
- MELANEX (USA)