SCOPOLAMINE BROMHYDRATE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/1/2001
Etat : valide

• Identification de la substance
• Propriétés Pharmacologiques
• Mécanismes d’action
• Effets Recherchés
• Indications thérapeutiques
• Effets secondaires
• Pharmaco-Dépendance
• Précautions d’emploi
• Contre-Indications
• Voies d’administration
• Posologie & mode d’administration
• Pharmaco-Cinétique
• Bibliographie
• Spécialités contenant la substance
  

  Identification de la substance

  Formule Chimique :
  bromhydrate de 6 bta,7 bta-poxy-1 alpha H,5 alpha H-tropan-3 alpha-ol (-)-tropate

  Ensemble des dénominations

  BANM : HYOSCINE HYDROBROMIDE
  
  CAS : 6533-68-2
  
  autre dnomination : BROMHYDRATE DE SCOPOLAMINE
  
  autre dnomination : HYOSCINE BROMHYDRATE
  
  autre dnomination : SCOPOLAMINE HYDROBROMIDE
  
  bordereau : 597
  
  sel ou driv : SCOPOLAMINE CHLORHYDRATE

  Classes Chimiques

  • ALCALOIDE DERIVE
  • BROME DERIVE
  • TROPANOL

  Molécule(s) de base : SCOPOLAMINE

  Regime : liste I
  

  Proprietés Pharmacologiques

  2. PARASYMPATHOLYTIQUE (principale certaine)
     ACTION PERIPHERIQUE ET CENTRALE
  3. MYDRIATIQUE (principale certaine)
     PAR VOIE LOCALE(COLLYRE) .
     PAR VOIE GENRALE:MEME POUR DE FAIBLES DOSES
  4. SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
  5. ANTISECRETOIRE (principale certaine)
     PAR VOIE LOCALE ET PAR VOIE GENERALE
  6. SEDATIF (secondaire certaine)

  Mécanismes d’action

  2. principal
     Parasympatholytique: antagonisme comptitif et surmontable vis vis de l’actylcholine et des autres muscariniques.
     Effets cardiovasculaires: A faible dose , bradycardie plus importante qu’avec l’atropine; haute dose, tachycardie quivalente mais de courte dure , et suivie d’un retour la normale ou de bradycardie ,s’oppose la stimulation vagale.
     Tractus gastro-intestinal: diminue le tonus et les mouvements pristaltiques (action moins intense que l’atropine).
     Mydriase passive, paralysie flasque de l’accomodation.
     Dilatation des bronches; action moins intense que celle de l’atropine.
     Inhibe les secrtions salivaires et sudorales (action plus intense que l’atropine.)
  3. secondaire
     L’action sur le systme nerveux central est plus marque que celle de l’atropien.
     Dpression corticale (particulirement sur les aires motrices).
     Possibilit d’idiosyncrasie (hallucinations et excitation).
     Dpression de la formation rticule ascendante activatrice.

  Effets Recherchés

  2. PARASYMPATHOLYTIQUE (principal)
  3. SPASMOLYTIQUE (principal)
  4. SEDATIF (principal)
  5. MYDRIATIQUE (principal)

  Indications Thérapeutiques

  2. DOULEUR SPASMODIQUE (principale)
  3. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (principale)
  4. ACCES MANIAQUE (principale)
  5. DELIRE (principale)
  6. SYNDROME PARKINSONIEN (principale)
  7. PREMEDICATION ANESTHESIQUE (principale)
  8. MAL DES TRANSPORTS (principale)
     En particulier dans le mal de mer; un bilan d’utilisation sur 3ans chez 68 sujets dmontre l’efficacit long terme:
     – Pharmatherapeutica 1989;5:365-370.
  9. VERTIGE (secondaire)
  10. MALADIE DE MENIERE (secondaire)
  11. EXAMEN DU FOND D’OEIL (secondaire)
  12. INFLAMMATION OCULAIRE (secondaire)
  13. HYPERHIDROSE (secondaire)
      En applications locales.

  Effets secondaires

  2. CYCLOPLEGIE (CERTAIN FREQUENT)
     Constant aprs instillation oculaire, frquent pour des doses usuelles par voie gnrale.
  3. MYDRIASE (CERTAIN FREQUENT)
     Constant aprs instillation oculaire, frquent pour des doses usuelles par voie gnrale.
  4. GLAUCOME AIGU(CRISE DE) (CERTAIN )
     Trs frquent chez les sujets anatomiquement prdisposs la fermeture de l’angle iridocornen.
  5. HYPERTENSION OCULAIRE (CERTAIN RARE)
  6. DYSURIE (CERTAIN RARE)
  7. RETENTION AIGUE D’URINE (CERTAIN RARE)
     Condition(s) Favorisante(s) :
     TUMEUR DE LA PROSTATE
  8. SECHERESSE DE LA BOUCHE (CERTAIN FREQUENT)
  9. CONSTIPATION (CERTAIN TRES RARE)
  10. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN TRES RARE)
  11. VERTIGE (CERTAIN FREQUENT)
  12. EUPHORIE (CERTAIN FREQUENT)
  13. AMNESIE (CERTAIN RARE)
  14. TROUBLE DU SOMMEIL (CERTAIN FREQUENT)
      Disparition des phases de sommeil paradoxal.
  15. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN RARE)
  16. HALLUCINATION (CERTAIN RARE)
      Hallucinations visuelles, dans un cas, au cours de l’utilisation d’un patch (sel non prcis) :
      – Can J Anaesth 1994;41:551-552.
  17. DELIRE (CERTAIN RARE)
  18. PSYCHOSE (A CONFIRMER )
      L’utilisation en patch pourrait tre l’origine de psychose en particulier chez les parkinsoniens :
      – Neurology 1999 ; 53 : 433-434.
  19. RASH (A CONFIRMER )
  20. FIEVRE (A CONFIRMER )
  21. MIGRAINE (A CONFIRMER )
      Un cas de migraine rcurente, tous les 10 14 jours pendant plus d’un an, aprs surdosage en scopolamine la suite d’une utilisation rgulire pendant 5 mois sous forme de patch :
      – Headache 1991;31:172-174.

  Pharmaco-Dépendance

  2. NON

  Précautions d’emploi

  2. INSUFFISANCE CORONARIENNE

  Contre-Indications

  2. ADENOME PROSTATIQUE
  3. TACHYCARDIE
  4. ILEUS PARALYTIQUE
  5. GLAUCOME A ANGLE FERME

  Voies d’administration

  – 1 – INTRAMUSCULAIRE
  
  – 2 – SOUS-CUTANEE
  
  – 3 – ORALE
  
  – 4 – TRANSDERMIQUE
  
  – 5 – OCULAIRE
  
  

  Posologie et mode d’administration

  Doses usuelles chez l’adulte :

  – Voie parentrale, malade de prfrence en dcubitus.
  * en intramusculaire : 125 250 microgrammes par jour en cours de 15 jours.
  * en sous-cutan : adjuvant d’anesthsie : 400 600 microgrammes 1 heure avant
  l’anesthsie.

  – Voie orale : 300 microgrammes un milligramme 3 4 fois par jour.

  – Instillations oculaires : solution 0,3 g pour 100 ml, quelques minutes avant un examen.

  – Voie transdermique en prvention du mal des transports : appliquer un
  dispositif de un milligramme derrire l’oreille, entre 6 et 12 heures avant le dpart. Duree d’action 72 heures.
  

  Pharmaco-Cinétique

  – 1 –
  ELIMINATION
  voie rnale

  Absorption
  Localement (oeil, peau): bonne rsorption.
  Tube digestif: bonne rsorption , rapide; concentration plasmatique maximum 1 2 heures aprs prise orale.

  Répartition
  Liaison aux protines plasmatiques.
  Ne passe pas dans le lait.
  – J Hosp Pharm 1970;28:317.
  
  Métabolisme
  Peu connu; presque entirement mtabolis.

  Elimination
  Voie rnale:
  On ne retrouve dans les urines que 1 5% de la dose.
  

  Bibliographie

  – Drugs 1995;50:769-776.*
  

  Spécialités

  Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

  Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

  • Attention ! Donnes en date de janvier 2000.

  • ALCON ISOPTO (USA)
  • DONNATAL (ANGLETERRE)
  • SCOPODERM (SUISSE)
  • SCOPODERM TTS (BELGIQUE)
  • SCOPODERM TTS (ALLEMAGNE)
  • SCOPODERM TTS (THAILANDE)
  • SCOPODERM TTS (ANGLETERRE)
  • SCOPODERM TTS (DANEMARK)
  • SCOPODERM TTS (FINLANDE)
  • SCOPODERM TTS (PAYS-BAS)
  • SCOPODERM TTS (NORVEGE)
  • SCOPODERM TTS (NOUVELLE-ZELANDE)
  • SCOPODERM TTS (SUEDE)
  • SCOPOLAMINA LUX (ITALIE)
  • SCOPOLAMINE HOUDE (BELGIQUE)
  • SCOPOLAMINE POS 0,10% COLLYRE (ALLEMAGNE)
  • TRANSDERM SCOP (USA)
  • TRANSDERM-V (CANADA)

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