CEPORINE 1 g poudre et sol inj (arrêt de commercialisation)
CEPORINE 1 g poudre et sol inj (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/8/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : GLAXO – WELLCOMEProduit(s) : CEPORINE
Evénements :
- octroi d’AMM 1/1/1968
- mise sur le marché 15/10/1969
- arrêt de commercialisation 1/7/1993
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 301997-4
1
ampoule(s) de solvant
4
ml
verre
1
flacon(s) de poudre
verreEvénements :
- inscription liste sub. vénéneuses 17/7/1966
- agrément collectivités 2/3/1969
- inscription SS 2/3/1969
- arrêt de commercialisation 1/7/1993
- radiation SS 31/1/1996
- radiation collectivités 24/3/1996
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Matériel complémentaire : 1 seringue + 2 aiguilles
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA LUMIERERégime : liste I
Prix Pharmacien HT : 15.09 F
Prix public TTC : 24.30 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 551572-0
20
flacon(s) de poudre
verreEvénements :
- inscription liste sub. vénéneuses 17/7/1966
- agrément collectivités 2/3/1969
- arrêt de commercialisation 1/7/1993
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA LUMIEREComposition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- CEFALORIDINE 1 g
- CHLORURE DE SODIUM SOLUTION ISOTONIQUE excipient du solvant
- ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : J01D-A02.
Antibiotique bactéricide de la famille des bêta-lactamines, du groupe des céphalosporines dites de première génération.
Le spectre d’activité antibactérienne de la céphaloridine est le suivant :
1 / Espèces habituellement sensibles (CMI < ou = 8 mg/l) :
Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (ªSº).
– Staphylocoques méti-S, Streptocoques, S. pneumoniae péni-S,
– H. influenzae, B. catarrhalis, N. gonorrhoeae,
– C. diversus, P. mirabilis,
– Peptostreptococcus, C. perfringens, P. acnes, Veillonella.
2 / Espèces modérément sensibles :
L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
– Eubacterium.
3 / Espèces résistantes (CMI > 32 mg/l) :
Au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
– Staphylocoques méti-R, S. pneumoniae péni-I ou R,
– Entérocoques, L. monocytogenes,
– Enterobacter, Serratia , C. freundii, P. vulgaris, M. morganii, Providencia sp., Y. enterolitica,
– Pseudomonas sp., Acinetobacter sp., autres bacilles à Gram négatif non fermentaires,
– Bordetella, Vibrio, Campylobacter,
– Mycobactéries, Mycoplasma, Chlamydiae, Rickettsies, Legionella,
– Bacteroïdes sp., C. difficile.
4 / Espèces inconstament sensibles :
Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
– E. coli, Klebsiella,
– Clostridium sp., Prevotella, Fusobacterium.
N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mg/l). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut même dépasser 50 %.
-
ELLES PROCEDENT DE L’ACTIVITE ANTIBACTERIENNE ET DES CARACTERISTIQUES PHARMACOCINETIQUES DE LA CEFALORIDINE. ELLES TIENNENT COMPTE A LA FOIS DES ETUDES CLINIQUES AUXQUELLES A DONNE LIEU CE MEDICAMENT ET DE SA PLACE DANS L’EVENTAIL DES PRODUITS ANTIBACTERIENS ACTUELLEMENT DISPONIBLES.
ELLES SONT LIMITEES AUX INFECTIONS DUES AUX GERMES DEFINIS CI-DESSUS COMME SENSIBLES, NOTAMMENT DANS LEURS MANIFESTATIONS :
BRONCHOPULMONAIRES, ORL ET STOMATOLOGIQUES, SEPTICEMIQUES, ENDOCARDITIQUES, GENITALES ET URINAIRES, CUTANEES, SEREUSES, OSSEUSES ET ARTICULAIRES.
EN RAISON DE LA FAIBLE DIFFUSION DES CEPHALOSPORINES DANS LE LIQUIDE CEPHALORACHIDIEN, LA CEFALORIDINE N’EST PAS INDIQUEE POUR LE TRAITEMENT DES MENINGITES MEME A GERMES SENSIBLES.
- ERUPTION CUTANEE
- FIEVRE
- CHOC ANAPHYLACTIQUE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- NEUTROPENIE
REVERSIBLE. - LEUCOPENIE
REVERSIBLE. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
ELEVATION TRANSITOIRE. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
ELEVATION TRANSITOIRE. - INSUFFISANCE RENALE AIGUE
RISQUE ACCRU EN CAS DE POSOLOGIE FORTE ET DE PRESCRIPTION PROLONGEE. - THROMBOPHLEBITE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSEPEU FREQUENT.
- MISE EN GARDE
– LA SURVENUE DE TOUTE MANIFESTATION ALLERGIQUE IMPOSE L’ARRET DU TRAITEMENT.- LA PRESCRIPTION DE CEPHALOSPORINES NECESITE UN INTERROGATOIRE PREALABLE.L’ALLERGIE AUX PENICILLINES ETANT CROISEE AVEC CELLE AUX CEPHALOSPORINES DANS 5 A 10% DES CAS:-L’UTILISATION DES CEPHALOSPORINES DOIT ETRE EXTREMEMENT PRUDENTE CHEZ LES PATIENTS PENICILLINO-SENSIBLES; UNE SURVEILLANCE MEDICALE STRICTE EST NECESSAIRE DES LA PREMIERE ADMINISTRATION.-L’EMPLOI DES CEPHALOSPORINES EST A PROSCRIRE FORMELLEMENT CHEZ LES SUJETS AYANT DES ANTECEDENTS D’ALLERGIE DE TYPE IMMEDIAT AUX CEPHALOSPORINES. EN CAS DE DOUTE LA PRESENCE DU MEDECIN AUPRES DU PATIENT EST INDISPENSABLE A LA PREMIERE ADMINISTRATION AFIN DE TRAITER L’ACCIDENT ANAPHYLACTIQUE POSSIBLE.- LES REACTIONS D’HYPERSENSIBILITE OBSERVEES AVEC CES DEUX TYPES DE SUBSTANCES PEUVENT ETRE GRAVES ET PARFOIS FATALES..LA CEFALORIDINE PEUT PROVOQUER UNE INSUFFISANCE RENALE. IL EST DONC INDISPENSABLE DE :-NE PAS DEPASSER LA DOSE DE 4 GRAMMES PAR 24 HEURES, DE PREFERENCE PAR VOIE INTRAMUSCULAIRE CHEZ L’ADULTE.-S’ASSURER DE LA FONCTION RENALE AVANT TRAITEMENT ET DE RECUSER CET ANTIBIOTIQUE EN CAS D’INSUFFISANCE RENALE.-SURVEILLER LA FONCTION RENALE PARTICULIEREMENT DANS LES TRAITEMENTS PROLONGES.-NE PAS ASSOCIER A LA CEFALORIDINE D’AUTRES ANTIBIOTIQUES POTENTIELLEMENT NEPHROTOXIQUES (AMINOSIDES, COLISTINE), NI DE DIURETIQUES TYPE FUROSEMIDE OU ACIDE ETACRYNIQUE.-INTERROMPRE LE TRAITEMENT EN CAS D’APPARITION D’UNE CYLINDRURIE, PROTEINURIE, REDUCTION DE LA DIURESE, D’UNE ELEVATION DE L’AZOTEMIE ET/OU DE LA CREATININEMIE OU D’UNE REDUCTION DE LA CLAIRANCE DE LA CREATININE. - GROSSESSE
CHEZ LA FEMME ENCEINTE L’INNOCUITE DE LA CEFALORIDINE N’A PAS ETE ETABLIE; CEPENDANT LES ETUDES EFFECTUEES SUR PLUSIEURS ESPECES ANIMALES N’ONT PAS MONTRE D’ACTION TERATOGENE OU FOETOTOXIQUE. - ALLAITEMENT
LA CEFALORIDINE PASSE DANS LE LAIT MATERNEL. L’EVENTUALITE D’UNE SUSPENSION DE L’ALLAITEMENT DOIT ETRE ENVISAGEE.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
– 3 – ENDOSINUSALE
– 4 – INTRAPLEURALE
– 5 – INTRAVESICALE
– 6 – SOUS-CONJONCTIVALE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
.VOIE INTRAMUSCULAIRE :
– ADULTES : 1,5 A 3 GRAMMES PAR JOUR (0,5 A 1G TOUTES LES 8 HEURES)
– ENFANTS ET NOURRISSONS : 30 A 50 MG/KG/24 HEURES.
.AUTRES VOIES LOCALES (INTRAPLEURALE, INTRASINUSIENNE, INSTILLATION
VESICALE…) : 250 A 500 MG
.VOIE SOUS CONJONCTIVALE :
50 MG DILUES DANS 0,5 ML DE SOLUTE INJECTABLE ISOTONIQUE DE
CHLORURE DE SODIUM. DOSE UNITAIRE A NE PAS DEPASSER.
.
.
Mode d’Emploi:
LA SOLUTION UNE FOIS PREPAREE SE CONSERVE 24 HEURES A TEMPERATURE
AMBIANTE, 4 JOURS AU REFRIGERATEUR. SI APRES CONSERVATION AU
REFRIGERATEUR LA SOLUTION A PRECIPITE, MAINTENIR LE FLACON A
TEMPERATURE AMBIANTE OU LE RECHAUFFER DANS LA MAIN.
INTERACTIONS AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES:
UNE POSITIVATION DU TEST DE COOMBS A ETE OBSERVEE AU COURS DE
TRAITEMENT PAR LES CEPHALOSPORINES.
CECI POURRAIT EGALEMENT SURVENIR CHEZ LES SUJETS TRAITES PAR LA
CEFALORIDINE.
IL PEUT SE PRODUIRE UNE REACTION FAUSSEMENT POSITIVE LORS DE LA
RECHERCHE DE GLUCOSE DANS LES URINES AVEC DES SUBSTANCES REDUCTRICES
MAIS NON LORSQU’ON UTILISE DES METHODES SPECIFIQUES A LA GLUCOSE
OXYDASE.