CEPOREXINE 1000 mg comprimés enrobés sécables

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CEPOREXINE 1000 mg comprimés enrobés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/11/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 26/68


    Forme : COMPRIMES ENROBES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : CEPOREXINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 19/2/1980
    2. publication JO de l’AMM 27/9/1980
    3. mise sur le marché 15/10/1980

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 323158-5

    1
    boîte(s)
    6
    unité(s)
    blanc crème

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/9/1980
    2. inscription SS 2/9/1980


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 34.32 F

    Prix public TTC : 48.80 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 552739-6

    1
    boîte(s)
    60
    unité(s)
    blanc crème

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/9/1980
    2. arrêt de commercialisation 1/10/1993


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 323 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01D-A01.
      De la famille des bêtalactamines, du groupe des céphalosporines dites de première génération.
      Le spectre d’activité antibactérienne est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure ou égale à 8 mg/l) :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (‘S’).
      – Staphylocoques méti-S, Streptocoques, S. pneumoniae peni-S,
      – B. catarrhalis, N. gonorrhoeae, Pasteurella,
      – C. diphteriae, P. acnes.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      – Haemophilus influenzae,
      – Salmonella, Shigella, C. diversus, P.mirabilis,
      – C. perfringens, Peptostreptococcus.
      3 / Espèces résistantes (CMI supérieure à 32 mg/l) :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (‘R’).
      – Staphylocoques méti-R, S. pneumoniae peni – I ou R
      – Entérocoques, L. monocytogenes,
      – Enterobacter, Serratia, C. freundii, Providencia, M. morganii,
      – P. vulgaris,
      – Pseudomonas sp., Acinetobacter, autres bacilles à Gram négatif non fermentants,
      – Bacteroïdes, C. difficile.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      – Klebsiella, E. coli,
      – Fusobacterium, Prevotella.
      Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mg/l). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut même dépasser 50 %.


    1. ELLES PROCEDENT DE L’ACTIVITE ANTIBACTERIENNE ET DES CARACTERISTIQUES PHARMACOCINETIQUES DE LA CEFALEXINE. ELLES TIENNENT COMPTE A LA FOIS DES ETUDES CLINIQUES AUXQUELLES A DONNE LIEU CE MEDICAMENT ET DE SA PLACE DANS L’EVENTAIL DES PRODUITS ANTIBACTERIENS ACTUELLEMENT DISPONIBLES.
      ELLES SONT LIMITEES AUX INFECTIONS DUES AUX GERMES SENSIBLES LORSQUE CES INFECTIONS AUTORISENT UNE ANTIBIOTHERAPIE ORALE ET A L’EXCLUSION DES LOCALISATIONS MENINGEES, NOTAMMENT :
      – LES INFECTIONS ORL ET RESPIRATOIRES,
      – LES INFECTIONS URINAIRES.
      EN RAISON DE LA FAIBLE DIFFUSION DES CEPHALOSPORINES DANS LE LIQUIDE CEPHALORACHIDIEN, LA CEPOREXINE N’EST PAS INDIQUEE POUR LE TRAITEMENT DES MENINGITES MEME A GERMES SENSIBLES.

    1. REACTION ALLERGIQUE
      Eruptions cutanées, fièvre, choc anaphylactique, oedème de Quincke, prurit ano-génital (avec ou sans candidose), très exceptionnellement épidermolyse toxique.
    2. ERUPTION CUTANEE
    3. FIEVRE
    4. CHOC ANAPHYLACTIQUE
    5. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    6. PRURIT ANOGENITAL
      AVEC OU SANS CANDIDOSE.
    7. EPIDERMOLYSE (EXCEPTIONNEL)
      Très exceptionnellement épidermolyse toxique.
    8. EOSINOPHILIE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    9. THROMBOPENIE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    10. LEUCOPENIE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    11. DIARRHEE
    12. VOMISSEMENT
    13. NAUSEE
    14. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (RARE)
      Comme avec d’autres antibiotiques à large spectre de rares cas de colites pseudo-membraneuses ont été rapportées.
    15. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Elévation transitoire des transaminases ASAT et ALAT.
    16. TOXICITE RENALE
      Comme avec d’autres céphalosporines quelques rares cas de néphrite intersticielle réversible ont été signalés.

    1. MISE EN GARDE
      – LA SURVENUE DE TOUTE MANIFESTATION ALLERGIQUE IMPOSE L’ARRET DU TRAITEMENT.

      – LA PRESCRIPTION DE CEPHALOSPORINES NECESSITE UN INTERROGATOIRE PREALABLE.

      L’ALLERGIE AUX PENICILLINES ETANT CROISEE AVEC CELLE AUX CEPHALOSPORINES DANS 5 A 10% DES CAS.

      -L’UTILISATION DES CEPHALOSPORINES DOIT ETRE EXTREMEMENT PRUDENTE CHEZ LES PATIENTS PENICILLINO-SENSIBLES; UNE SURVEILLANCE MEDICALE STRICTE EST NECESSAIRE DES LA PREMIERE ADMINISTRATION.

      -L’EMPLOI DES CEPHALOSPORINES EST A PROSCRIRE FORMELLEMENT CHEZ LES SUJETS AYANT DES ANTECEDENTS D’ALLERGIE DE TYPE IMMEDIAT AUX CEPHALOSPORINES. EN CAS DE DOUTE LA PRESENCE DU MEDECIN AUPRES DU PATIENT EST INDISPENSABLE A LA PREMIERE ADMINISTRATION AFIN DE TRAITER L’ACCIDENT ANAPHYLACTIQUE POSSIBLE.

      – LES REACTIONS D’HYPERSENSIBILITE OBSERVEES AVEC CES DEUX TYPES DE SUBSTANCES PEUVENT ETRE GRAVES ET PARFOIS FATALES.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      ADAPTER LA POSOLOGIE EN FONCTION DE LA CLAIRANCE DE LA CREATININE OU DE LA CREATININEMIE.
    3. SURVEILLANCE RENALE
      SURVEILLER LA FONCTION RENALE EN COURS DE TRAITEMENT EN CAS D’ASSOCIATION DE LA CEFALEXINE AVEC DES ANTIBIOTIQUES POTENTIELLEMENT NEPHROTOXIQUES (AMINOSIDES EN PARTICULIER) OU A DES DIURETIQUES TYPE FUROSEMIDE OU ACIDE ETACRYNIQUE.
    4. GROSSESSE
      Par précaution, il est recommandé de n’utiliser la céfalexine dans les trois premiers mois de grossesse qu’en cas d’absolue nécessité.
    5. ALLAITEMENT
      LE PASSAGE DE LA CEFALEXINE DANS LE LAIT EST FAIBLE MAIS IL EST RECOMMANDE D’EVITER LE TRAITEMENT LORS DE L’ALLAITEMENT SI CELUI-CI DOIT ETRE POURSUIVI.
    6. UTILISATION PROLONGEE
      Comme avec d’autres antibiotiques à large spectre, l’utilisation prolongée de la céfalexine peut entraîner une sélection des germes non sensibles, ce qui peut nécessiter l’interruption du traitement.
    7. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
      La survenue exceptionnelle d’une diarrhée grave et persistante pendant ou après l’emploi d’un antibiotique peut être symptomatique d’une colite pseudo-membraneuse et impose l’arrêt du traitement. Le diagnostic établi après coloscopie nécessite la mise en route d’une antibiothérapie spécifique.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      – UNE POSITIVATION DU TEST DE COOMBS A ETE OBSERVEE AU COURS DE TRAITEMENT PAR LES CEPHALOSPORINES. CECI POURRAIT EGALEMENT SURVENIR CHEZ LES SUJETS TRAITES PAR LA CEFALEXINE.
      – IL PEUT SE PRODUIRE UNE REACTION FAUSSEMENT POSITIVE LORS DE LA RECHERCHE DE GLUCOSE DANS LES URINES AVEC DES SUBSTANCES REDUCTRICES MAIS NON LORSQU’ON UTILISE DES METHODES SPECIFIQUES A LA GLUCOSE OXYDASE.
      LA CEFALEXINE PEUT INTERFERER AVEC LA RECHERCHE DE LA CREATININE PAR LES PICRATES ALCALINS EN DONNANT UN RESULTAT FAUSSEMENT ELEVE PROBABLEMENT SANS IMPORTANCE CLINIQUE.

    Traitement

    Aucune manifestation de surdosage n’a encore été rapportée.
    En cas d’ingestion de quantités importantes de céfalexine les concentrations plasmatiques peuvent être réduites de manière très importante par hémodialyse ou dialyse péritonéale.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :

    ADULTES : 2 G PAR JOUR EN DEUX PRISES, MATIN ET SOIR.

    DANS LES INFECTIONS SEVERES OU A GERMES PEU SENSIBLES, DES DOSES
    PLUS ELEVEES PEUVENT ETRE UTILISEES.

    .
    .
    Posologie Particulière:

    EN CAS D’INSUFFISANCE RENALE, LA POSOLOGIE EST ADAPTEE EN FONCTION
    DE LA CLAIRANCE DE LA CREATININE (CCR) OU DE LA CREATININEMIE :

    – CCR COMPRISE ENTRE 5 ET 20 ML/MN :

    POSOLOGIE MAXIMUM ADULTES : 1,5 GRAMME PAR JOUR.

    – CCR INFERIEURE A 5 ML/MN :

    POSOLOGIE MAXIMUM ADULTES : 0,5 GRAMME PAR JOUR.


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