ASAD POLLEN 5 GRAMINEES RETARD 10 000 PNU/ml

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ASAD POLLEN 5 GRAMINEES RETARD 10 000 PNU/ml

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/12/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUSPENSION INJECTABLE

    effet retard

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : STALLERGENES

    Produit(s) : ASAD

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1974
    2. octroi d’AMM 25/5/1974
    3. publication JO de l’AMM 28/2/1976

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 326009-0

    1
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 15/1/1991
    2. inscription SS 15/2/1991


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    A L’ABRI DU GEL

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 42.88 F

    Prix public TTC : 63.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    • POLLEN 10000 PNU
      extrait allergenique de pollen de graminees

    Principes non-actifs

    1. ALLERGENE DESENSIBILISANT (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : V01A-A02.


    1. Désensibilisation spécifique des affections allergiques réaginiques (type 1 de la classification de Gell et Coombs) ou la responsabilité de l’allergène est clairement démontrée par la clinique, les tests cutanés et éventuellement des examens complémentaires, par exemple : asthme, rhinite, conjonctivite, trachéite allergique.

    1. REACTION LOCALE
      Erythème, prurit, gonflement du bras. Cèdent dans les 48 heures.
    2. ERYTHEME
      Cède dans les 48 heures.
    3. PRURIT
      Cède dans les 48 heures.
    4. REACTION GENERALE
      Les réactions syndromiques ou générales avec hyperthermie, asthénie sont peu fréquentes et généralement sans gravité :
      – si elles se manifestent, reprendre le traitement à la dose antérieure bien tolérée, augmenter ensuite progressivement les doses ;
      – en cas de réactions répétitives, ne pas dépasser la dose bien tolérée.

    1. MISE EN GARDE
      – Ne jamais injecter par voie intraveineuse (aspirer par rétraction du piston avant chaque injection pour vérifier l’absence de sang) .

      – En cas de choc anaphylactique, il convient de neutraliser la réaction par administration rapide au sujet successivement et selon les cas :

      * une injection s.c. de 0,10 à 1 ml d’adrénaline à 1/1 000 ème, surtout si la tension artérielle a baissé,

      * une injection i.v. ou i.m. d’une ampoule d’un corticoïde soluble injectable,

      * une injection i.m. d’une ampoule antihistaminique injectable.

      Le médecin qui pratique un traitement de désensibilisation spécifique doit toujours disposer à portée de la main des médicaments listés ci-dessus.

      – La surveillance des sujets qui ont présenté une réaction générale ou locale importante doit être poursuivie pendant 6 a 12 heures et peut même, exceptionnellement, justifier l’hospitalisation, car la tension artérielle peut à nouveau baisser lorsque la concentration sanguine en corticoïdes devient insuffisante.

      – En cas de congélation accidentelle d’un extrait retard asad, la préparation d’extraits allergéniques risque d’être désorbée. Elle ne doit pas, en conséquence, être utilisée ; il convient impérativement de détruire les flacons.

      – En cas d’erreur de dilution dont on a pris conscience, prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir un choc anaphylactique être prêt , en particulier, à injecter de l’adrénaline.

      – Au moment du renouvellement d’une prescription, il est prudent de faire vérifier la sensibilité du sujet par un allergologue et de diviser au moins par 5 la dose injectée (concentration x volume) avant de reprendre ensuite prudemment la progression. Cette mesure s’impose compte-tenu :

      * des variations éventuelles de sensibilité du sujet,

      * de la méconnaissance fréquente des conditions de conservation du précédent coffret de traitement.

    1. CACHEXIE
    2. AFFECTIONS MALIGNES
    3. NEPHROPATHIE
    4. DEFICIT IMMUNITAIRE
      Grave.
    5. ***
      Phase aiguë d’un état morbide quelconque.
    6. GROSSESSE
      Comme pour toute thérapeutique de ce type.
    7. ENFANT DE MOINS DE 6 ANS
    8. FIEVRE
      L’injection ne sera faite que 24 heures après retour à la normale des signes cliniques.
    9. ASTHME
      L’injection ne sera faite que 24 heures après retour à la normale des signes cliniques.

    Traitement

    Signes :
    – réaction locale importante (par exemple gros bras),
    – réaction syndromique,
    – réaction générale,
    – choc anaphylactique.
    Traitement : injection d’adrénaline et de corticoïde.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Traitement initial :
    Selon la sensibilisation, débuter par le flacon 10 pnu/ml ou par le flacon de 100 pnu/ml. Utiliser successivement les flacons des concentrations croissantes (de 10 a 10 000 pnu/ml).
    – Traitement d’entretien :
    *
    dès l’amélioration importante des symptômes, répéter la dose optimale efficace en espacant régulièrement les injections à deux, trois, quatre semaines et plus.
    * répéter ensuite la dose optimale efficace à intervalles réguliers pendant un an et plus. Si
    les symptômes sont exacerbés et si l’intervalle entre deux injections est dépassé, réajuster la dose efficace.
    – A titre indicatif :
    Le flacon à 10 pnu/ml est utilisé les trois premières semaines aux doses respectives de 0,15 puis 0,30 puis 0,60 (une
    injection par semaine). La poursuite du traitement s’effectue avec les autres concentrations.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – Adapter la posologie à la sensibilité du malade.
    – Vérifier soigneusement la concordance de la prescription au niveau :
    * gamme (aqueuse
    ou retard) ;
    * titre de la dilution et volume à injecter ;
    – Respecter la progression prescrite par le spécialiste. La réduire si une réaction locale importante est constatée. Revenir au besoin à la dilution précédente.
    – Demander l’avis du spécialiste
    chaque fois que la poursuite du traitement pose problème.
    – Déconseiller tout exercice violent pendant vingt quatre heures après chaque injection.
    – Déconseiller la prise d’un repas copieux immédiatement avant chaque injection.
    – Conserver le malade
    sous surveillance directe une demi-heure après chaque injection.
    – Le traitement présaisonnier débute à l’automne se poursuit jusqu’à sa fin avril ou début mai selon les régions et les facteurs climatiques.
    – En période de pollinisation (traitement
    cosaisonnier), des doses réduites peuvent être utiles à la consolidation du traitement présaisonnier.
    – Après cette periode, le traitement peut être :
    * interrompu et repris à l’automne suivant,
    * continué à intervalles réguliers (traitement perannuel)
    .
    – Nettoyer la peau et le bouchon perforable du flacon à l’alcool à soixante dix degrés utiliser une seringue de un millilitre graduée au 1/100ème avec une aiguille de 15-5/10ème (seringue de type tuberculinique) .
    – Vérifier la concentration du flacon
    avant usage.
    – Agiter le flacon pour homogénéiser la suspension.
    – Ponctionner et mesurer avec précision la dose à injecter.
    – Injecter par voie sous-cutanée à la face externe du bras ou dans la région deltoïdienne.


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