QUINOFORME 219 mg/1 ml solution injectable
QUINOFORME 219 mg/1 ml solution injectable
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/2/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
No de Dossier d’AMM – v 05689
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : SYNTHELABO FRANCEProduit(s) : QUINOFORME
Evénements :
- mise sur le marché 1/1/1921
- octroi d’AMM 15/1/1951
- validation de l’AMM 20/8/1996
- rectificatif d’AMM 31/1/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 308890-0
6
ampoule(s) bouteille(s)
2
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 24/6/1971
- inscription SS 24/6/1971
- radiation SS 1/6/1997
- radiation collectivités 1/6/1997
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA LUMIEREComposition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 2
ml- QUININE FORMIATE BASIQUE 500 mg
Quantité correspondant à 438 mg de quinine
- LACTIQUE ACIDE excipient
- FORMIQUE ACIDE excipient
- SULFITE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- ANTIPALUDEEN (METHANOLQUINOLINE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : P01B-C01.
La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur les différentes espèces plasmodiales. Elle n’a aucune activité sur les formes intrahépatiques.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
La liaison aux protéines plasmatiques est de 70 %. Le volume de distribution est plus élevé chez le sujet impaludé que chez le sujet sain.
La demi-vie de la quinine est de 10 heures chez le sujet sain et peut augmenter jusqu’à 18 heures chez le sujet impaludé. Le passage transplacentaire et les taux dans le lait sont faibles. De petites quantités pénètrent dans le liquide céphalorachidien. La quinine est en majorité métabolisée en métabolite inactif par le foie. L’excrétion est biliaire à 80 % et urinaire à environ 20 % sous forme inchangée.
- ***
Traitement du paludisme :
– accès pernicieux,
– accès palustre, en particulier en cas de résistance aux amino-4 quinoléines avec impossibilité d’utiliser la voie orale. - PALUDISME
- GLYCEMIE(DIMINUTION)
- CINCHONISME
Possibilité de survenue de signe de cinchonisme (acouphènes, vertiges, céphalées, troubles de la vision, baisse de l’acuité auditive, nausées ) régressant à la diminution des doses ou à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement. - PRURIT
Réaction allergique. - URTICAIRE
Réaction allergique. - ERUPTION CUTANEE
Généralisée.
Réaction allergique. - CHOC ANAPHYLACTIQUE
Réaction allergique, notamment en raison de la présence de sulfite de sodium. - ANEMIE HEMOLYTIQUE AIGUE
Parfois grave et compliquée d’insuffisance rénale aiguë (fièvre bilieuse hémoglobinurique). - BILIEUSE HEMOGLOBINURIQUE
Complication de l’anémie hémolytique aiguë grave. - THROMBOPENIE
- MICROANGIOPATHIE THROMBOTIQUE
- ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE)
Aux doses thérapeutiques, possibilité d’augmentation mineure de l’espace Qtc sur l’électrocardiogramme. - CRISE CONVULSIVE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES - NECROSE TISSULAIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
AU POINT D’INJECTION
INJECTION INTRAMUSCULAIREDes nécroses suppuratives au point d’injection ont été décrites à la suite d’injection intramusculaire de quinine. Cette voie d’administration doit être réservée aux situations où il est impossible d’utiliser la voie intraveineuse.
- ALGODYSTROPHIE
Condition(s) Exclusive(s) :
AU POINT D’INJECTION
INJECTION INTRAMUSCULAIREDes algodystrophies sciatiques au point d’injection ont été décrites à la suite d’injection intramusculaire de quinine. Cette voie d’administration doit être réservée aux situations où il est impossible d’utiliser la voie intraveineuse.
- INDURATION LOCALE
Condition(s) Exclusive(s) :
AU POINT D’INJECTION
INJECTION INTRAMUSCULAIREDes indurations fibreuses au point d’injection ont été décrites à la suite d’injection intramusculaire de quinine. Cette voie d’administration doit être réservée aux situations où il est impossible d’utiliser la voie intraveineuse.
- PHLEBITE AU POINT D’INJECTION
Condition(s) Exclusive(s) :
EXTRAVASATIONEn cas d’extravasation ou de perfusion de produit trop concentré, risque de survenue d’endophlébite.
- SCLEROSE CUTANEE
Condition(s) Exclusive(s) :
AU POINT D’INJECTION
EXTRAVASATIONEn cas d’extravasation ou de perfusion de produit trop concentré, risque de sclérose de la veine.
- PRESENCE DE SULFITES
Ce produit contient des sulfites pouvant éventuellement entraîner ou aggraver des réactions de type anaphylactique. - SURVEILLANCE DE LA GLYCEMIE
La quinine induit une augmentation de la sécrétion d’insuline par le pancréas. L’infestation à plasmodium elle-même et l’administration de quinine peuvent, en particulier chez l’enfant et la femme enceinte, favoriser la survenue d’une hypoglycémie devant parfois être corrigée par une perfusion de solution glucosée concentrée. Les signes cliniques habituels de l’hypoglycémie peuvent parfois être masqués par les troubles liés à la maladie elle-même et l’atteinte neurologique ne peut être distinguée de celle du paludisme. Par conséquent, une surveillance de la glycémie est recommandée pendant le traitement. - HEMOLYSE
La survenue d’une hémolyse importante sous traitement doit faire évoquer une fièvre bilieuse hémoglobinurique devant conduire à l’arrêt du traitement par la quinine. - SURVEILLANCE MEDICALE
Pendant l’injection, une surveillance de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle est recommandée. La survenue d’une arythmie nécessite le ralentissement de la vitesse de perfusion.
- TROUBLES DE LA CONDUCTION INTRAVENTRICULAIRE
En dehors du cadre de l’urgence de l’accès pernicieux. - HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- FIEVRE BILIEUSE HEMOGLOBINURIQUE
Antécédent. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Association contre-indiquée :
– Astémizole :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l’antihistaminique par la quinine).
Association déconseillée :
– Méfloquine :
Risque majoré d’apparition de crises convulsives en raison de l’addition des effets convulsivants. Respecter un délai minimal de 12 heures entre la fin de l’administration IV de quinine et le début de l’administration de la méfloquine.
Signes de l’intoxication :
- ACOUPHENE Fréquent
- ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION) Fréquent
- VERTIGE Fréquent
- SURDITE Rare
- ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) Fréquent
- DIPLOPIE Fréquent
- HYPOTENSION ARTERIELLE Fréquent
- TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE Fréquent
- TACHYCARDIE VENTRICULAIRE Fréquent
- ARYTHMIE
- ARRET CARDIAQUE
Traitement
Les signes de surdosage les plus fréquents sont :
Acouphènes, baisse de l’acuité auditive et vertiges. Une surdité permanente s’observe parfois après administration de doses toxiques.
Amblyopie, rétrécissement du champ visuel, diplopie et héméralopie. Le
rétablissement est lent mais généralement complet. Des spasmes de l’artère centrale de la rétine ont été décrits lors de surdosages.
Effet quinidine-like aboutissant à une hypotension, des troubles de la conduction, des symptômes angineux et une
tachycardie ventriculaire. Une arythmie et un arrêt cardiaque peuvent survenir.
L’administration par voie orale de plus de 3 g, en une seule prise, peut déterminer chez l’adulte une intoxication grave, voire fatale, précédée d’une dépression centrale et
de crises convulsives. Des doses plus faibles peuvent être fatales chez l’enfant. Une arythmie, une hypotension et un arrêt cardiaque peuvent découler de l’effet cardiotoxique de la quinine tandis que la toxicité oculaire peut entraîner la cécité.
–
Conduite à tenir :
Traitement symptomatique des anomalies en milieu hospitalier.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Voie intraveineuse :
25 mg/kg/jour de quinine répartis en 3 injections de 8 mg/kg de quinine, en perfusion intraveineuse lente de 4 heures, chacune à répéter toutes les 8 heures (ou éventuellement en continu à la seringue
électrique).
Le produit sera dilué préférentiellement dans une solution glucosée à 5 % ou 10 % ou bien dans une solution physiologique.
– Voie intramusculaire :
2 à 3 injections lentes et profondes par jour de 8 mg/kg de quinine.
En raison d’un risque
de nécrose induit par la quinine, cette voie d’administration doit être limitée aux situations où il est impossible de mettre en place une perfusion intraveineuse.
– Soit à titre indicatif :
Chez un sujet de 55 kg, la dose à administrer est de 2 ampoule
à 219 mg de quinine par prise.
Chez un sujet de 25 à 30 kg, la dose à administrer est de 1 ampoule à 219 mg de quinine base par prise.
La durée de traitement d’un accès palustre par la quinine est de 5 à 7 jours.
Le relais par la voie orale sera
envisagé dès que possible.
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Posologie Particulière :
– Insuffisant rénal : la posologie sera diminuée de 30 à 50 %.
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Grossesse :
Quelques cas d’anomalies oculaires et d’atteintes auditives ont été rapportés lors de la prise de fortes doses de
quinine pendant la grossesse. Aux doses thérapeutiques, aucun incident n’a été signalé. La quinine, dans les conditions normales d’utilisation, peut être prescrite pendant la grossesse.
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Allaitement :
Le passage dans le lait étant très faible,
l’allaitement est possible pendant un traitement par la quinine.