ORAP 4 mg comprimés

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ORAP 4 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/5/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s) : ORAP

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1972
    2. octroi d’AMM 21/12/1976
    3. publication JO de l’AMM 7/2/1978
    4. validation de l’AMM 19/10/1989
    5. rectificatif d’AMM 7/10/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 313072-0

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    30
    unité(s)
    vert pâle

    Evénements :

    1. inscription SS 9/4/1972
    2. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 23.84 F

    Prix public TTC : 35.70 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 553302-0

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    300
    unité(s)
    vert pâle

    Evénements :

    1. agrément collectivités


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 225 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. NEUROLEPTIQUE (DIPHENYLBUTYLPIPERIDINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-G02.
      Le pimozide est un neuroleptique caractérisé par :
      – son action sur les symptômes psychotiques productifs (délire et hallucinations),
      – son activité sur les éléments déficitaires (retrait autistique, inhibition),
      – la discrétion des effets secondaires neurologiques et hypnosédatifs,
      – une action prolongée sur 24 heures, permettant une prise quotidienne.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Le pimozide est une molécule fortement basique et très lipophile.
      Chez le chien, les concentrations cérébrales les plus élevées sont observées au niveau des aires des terminaisons nerveuses dopaminergiques telles que le noyau caudé ou l’hypophyse.
      Chez l’homme, il a été montré que :
      – le pic plasmatique du pimozide est atteint 8 heures après l’administration orale ;
      – la demi-vie d’élimination du pimozide est d’environ 53 heures, identique chez le malade (55 heures) ;
      – la voie prépondérante du métabolisme du pimozide procède par une N-déalkylation oxydative ; les métabolites formés sont éliminés essentiellement par voie urinaire, la molécule inchangée composant moins de 1 % de l’excrétion urinaire et 95 % de l’excrétion fécale ;
      – les propriétés pharmacologiques du pimozide sont dues à la molécule inchangée.


    1. – Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
      – Chorées, maladie des tics de Gilles de la Tourette.
    2. PSYCHOSE CHRONIQUE
    3. SCHIZOPHRENIE
    4. DELIRE
    5. SYNDROME DE GILLES DE LA TOURETTE

    1. DYSKINESIE PRECOCE
    2. TORTICOLIS SPASMODIQUE
    3. CRISE OCULOGYRE
    4. TRISMUS
    5. DYSKINESIE TARDIVE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Dyskinésies tardives survenant lors de cures prolongées. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation des symptômes qui peuvent être permanents chez certains patients. Le syndrome peut être masqué lors de la reprise du traitement, lors de l’augmentation de la posologie ou lors de l’administration d’un neuroleptique différent. Lors de l’arrêt du traitement ou de la réduction de posologie, le syndrome peut réapparaître.

    6. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      – akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
      – hyperkinéto-hypertonique, excitomoteur,
      – avec akathisie.
    7. SEDATION
      plus marquée en début de traitement.
    8. SOMNOLENCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      plus marquée en début de traitement.

    9. INDIFFERENCE
    10. CYCLOTHYMIE
    11. INSOMNIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
    12. ANXIETE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
    13. CEPHALEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
    14. SENSATION DE VERTIGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
    15. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      lors de l’association à d’autres médicaments antipsychotiques.

    16. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif tels que sudation et instabilité artérielle peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
      Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
    17. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    18. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
      Un allongement de l’intervalle QT et/ou des troubles du rythme ventriculaire à type de torsades de pointes ont été rarement rapportés, principalement à dose élevée et chez des patients présentant des facteurs favorisants.
      Facteurs favorisants :
      – bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
      – hypokaliémie ;
      – allongement congénital de l’intervalle QT ;
      – traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée ( < 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.
    19. NAUSEE
    20. CONSTIPATION
    21. OLIGOMENORRHEE
    22. AMENORRHEE
    23. GALACTORRHEE
    24. GYNECOMASTIE
    25. IMPUISSANCE
    26. FRIGIDITE
    27. POIDS(AUGMENTATION)
    28. DYSREGULATION THERMIQUE
    29. HYPONATREMIE DE DILUTION (TRES RARE)
      très rares cas d’hyponatrémie dus à un syndrome de secrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique ou à une polydipsie psychogène.
    30. RASH ERYTHEMATEUX (EXCEPTIONNEL)
    31. ACNE (EXCEPTIONNEL)
    32. SECHERESSE DE LA BOUCHE
    33. HYPERSUDATION
    34. TROUBLE HEPATIQUE (RARE)
      rares cas d’élévation des enzymes hépatiques.
    35. THROMBOPENIE (RARE)

    1. MISE EN GARDE
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif tels que sudation et instabilité artérielle peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
      Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
      Le pimozide prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire grave à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT).
      Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
      – bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
      – hypokaliémie ;
      – allongement congénital de l’intervalle QT ;
      – traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée ( < 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.
      Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
      * En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
    2. PRECAUTIONS PARTICULIERES
      Dans la schizophrénie, la réponse au traitement par les neuroleptiques peut être retardée.
    3. RECOMMANDATION
      Après un arrêt brusque de fortes doses de neuroleptiques, il a été très rarement rapporté des symptômes aigus de sevrage incluant nausées, vomissements, signes transitoires de dyskinésie et insomnie. Un arrêt progressif du traitement est donc recommandé.
      Après arrêt du traitement, même progressif, une rechute peut être observée. La réapparition des symptômes peut ne devenir évidente que quelques semaines à quelques mois après cet arrêt.
    4. SUJET AGE
      Prudence en raison d’une plus grande sensibilité à la sédation et à l’hypotension orthostatique.
    5. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      Un allongement de l’intervalle QT et/ou des troubles du rythme ventriculaire à type de torsades de pointes ont été rarement rapportés, principalement à dose élevée et chez des patients présentant des facteurs favorisants.
      Facteurs favorisants :
      – bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
      – hypokaliémie ;
      – allongement congénital de l’intervalle QT ;
      – traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée ( < 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.
    6. EPILEPSIE
      Le pimozide peut abaisser le seuil épileptogène, notamment chez les patients épileptiques et les sujets présentant d’autres facteurs prédisposant aux convulsions (désintoxication alcoolique, atteinte cérébrale).
      La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques.
    7. DESINTOXICATION ALCOOLIQUE
      Le pimozide peut abaisser le seuil épileptogène.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      Prudence, en raison d’un risque d’accumulation.
    9. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Prudence, en raison d’un risque d’accumulation.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs et les utilisateurs de machines, sur les risques de diminution de la vigilance, somnolence, sensations de vertige, liés à ce médicament.
    11. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique du pimozide lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.
      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques, des syndromes extrapyramidaux ont rarement été décrits.
      En conséquence :
      – le risque tératogène, s’il existe, semble faible ;
      – il semble raisonnable d’essayer de limiter les durées de prescription pendant la grossesse ;
      – si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse à la fois pour les neuroleptiques et les correcteurs antiparkinsoniens en raison des propriétés atropiniques de ces dernier ;
      – il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens dont les propriétés atropiniques peuvent entraîner : distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardie, troubles neurologiques.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      ou à l’un des composants du comprimé.
    2. COMA
    3. DEPRESSION DU SYTEME NERVEUX CENTRAL
      due à l’alcool ou à d’autres agents dépresseurs.
    4. TRAUMATISME CRANIEN
      lésions connues des noyaux gris centraux.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association contre-indiquée :
      – antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, bromocriptine, cabergoline, lévodopa, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole) : antagonisme réciproque de l’antiparkinsonien et des neuroleptiques).
      – antifongiques azolés (itraconazole, kétoconazole, fluconazole, miconazole), voie générale et gel buccal,
      – antiprotéases (ritonavir, indinavir, saquinavir, nelfinavir),
      – macrolides (érythromycine, clarithromycine, josamycine),
      – quinidine, hydroquinidine,
      – fluoxétine.
    6. ALLAITEMENT (relative)
      Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel ; par conséquent, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
    7. ALCOOL (relative)
      L’absorption d’alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL DES NEUROLEPTIQUES
    2. TROUBLE DE LA CONDUCTION VENTRICULAIRE
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
    4. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE

    Traitement

    Les symptômes correspondent à une exacerbation des effets pharmacologiques du produit.
    Les symptômes les plus fréquents sont des réactions extrapyramidales.
    Le risque de troubles du rythme ventriculaire pouvant être associé à un allongement de l’espace
    QT doit être pris en compte. Ils peuvent, lorsqu’ils sont sévères, s’accompagner d’une hypotension et d’un collapsus circulatoire.
    Traitement :
    Il n’existe pas d’antidote spécifique. Bien que le traitement soit essentiellement symptomatique, il est
    recommandé de pratiquer un lavage gastrique ou d’induire les vomissements (sauf chez les patients inconscients, ou présentant des convulsions), puis d’administrer du charbon activé.
    Surveillance cardiaque continue (risque d’allongement de l’intervalle
    QT) qui sera poursuivie jusqu’à rétablissement du patient.
    Du fait de la longue demi-vie du pimozide, la surveillance clinique devra être maintenue pendant plusieurs jours.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l’état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, 2 à 4 mg/jour, puis augmenté progressivement par paliers hebdomadaires de
    2 à 4 mg.
    Adulte : 6 à 10 mg par jour.
    Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu’à 16 mg par jour maximum.
    .
    Mode d’emploi
    L’administration se fera de préférence en une seule prise quotidienne, le soir au coucher.


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