PERIACTINE 4 mg comprimés
PERIACTINE 4 mg comprimés
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/10/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – 141 JD
Forme : COMPRIMES
Usage : adulte, enfant + de 6 ans
Etat : commercialisé
Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRETProduit(s) : PERIACTINE
Evénements :
- mise sur le marché 15/7/1962
- octroi d’AMM 4/10/1968
- publication JO de l’AMM 22/1/1969
- validation de l’AMM 16/12/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 308178-9
2
plaquette(s) thermoformée(s)
15
unité(s)
poly(chlorure-acétochlorure de vinyle)/alu
blanc
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 48
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune listeRéglementation des prix :
non remboursé
Prix Pharmacien HT : 19.48 F
Prix public TTC : 31.30 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- HYDROGENOPHOSPHATE DE CALCIUM excipient
- LACTOSE MONOHYDRATE excipient
- AMIDON DE MAIS MODIFIE excipient
- AMIDON DE POMME DE TERRE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- ANTIHISTAMINIQUE VOIE GENERALE (AUTRE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R06A-X02.
Cyproheptadine : antihistaminique H1 , qui se caractérise par :
– un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale;
– un effet anticholinergique, à l’origine d’effets indésirables périphériques;
– un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).
Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine, notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinales.
Une activité antisérotonine pour la cyproheptadine a été mise en évidence, à l’origine d’effets utérotoniques.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
Le temps pour atteindre une concentration plasmatique maximale en cyproheptadine après administration par voie orale est de 6 à 9 heures. La demi-vie d’élimination est comprise entre 10 et 15 heures. Le métabolisme consiste en une déméthylation suivie d’une oxydation et d’une hydroxylation, puis d’une sulfoconjugaison. L’élimination par voie rénale représente 2/3 à 3/4 de la clairance totale. Environ 5% de la quantité de cyproheptadine administrée est retrouvée sous forme inchangée dans les urines.
* Variationphysiopathologique :
Risque d’accumulation des antihistaminiques chez les insuffisants rénaux.
- ***
Traitement symptomatique des manifestations allergiques diverses :
– Rhinite (saisonnière ou perannuelle).
– Conjonctivite.
– Urticaire. - RHINITE ALLERGIQUE
- CONJONCTIVITE ALLERGIQUE
- URTICAIRE
- SEDATION
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT - SOMNOLENCE
Condition(s) Exclusive(s) :
DEBUT DE TRAITEMENT - SECHERESSE DES MUQUEUSES
- CONSTIPATION
- TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
- MYDRIASE
- PALPITATION
- RETENTION D’URINE
- ARRET DE LA LACTATION
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
- TROUBLE DE L’EQUILIBRE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - VERTIGE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - TROUBLE DE LA MEMOIRE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - TROUBLE DE LA CONCENTRATION
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJET AGE - ATAXIE
- TREMBLEMENT
- CONFUSION MENTALE
- HALLUCINATION
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
- NERVOSITE (RARE)
- INSOMNIE (RARE)
- LEUCOPENIE
- NEUTROPENIE
- AGRANULOCYTOSE
- THROMBOPENIE
- ANEMIE HEMOLYTIQUE
- ERYTHEME
Réaction d’hypersensibilité. - PURPURA
Réaction d’hypersensibilité. - URTICAIRE
Réaction d’hypersensibilité. - OEDEME
Réaction d’hypersensibilité. - OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE
- MISE EN GARDE
– Persistance des symptômes :
En cas de persistance ou d’aggravation des symptômes (détresse respiratoire, oedème, lésions cutanées…) ou de signes associés d’affection virale, la conduite à tenir devra être réévaluée.
– Troubles hématologiques :
Tout patient doit être informé que l’apparition de fièvre, d’angine ou d’une autre infection impose d’avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l’hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l’administration de la cyproheptadine sera interrompue. - SUJET AGE
La cyproheptadine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :
– une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation;
– une constipation chronique (risque d’iléus paralytique);
– une éventuelle hypertrophie prostatique. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
La cyproheptadine doit être utilisée avec prudence dans les insuffisances rénales sévères, en raison du risque d’accumulation. - ALCOOL
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est fortement déconseillée. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament, surtout en début de traitement.
Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.
Il est préférable de commencer le traitement un soir.
- HYPERSENSIBILITE AUX ANTIHISTAMINIQUES
- ANGLE IRIDOCORNEEN ETROIT
Risque de glaucome par fermeture de l’angle. - TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
Risque de rétention urinaire. - ANTECEDENTS D’AGRANULOCYTOSE
- ENFANTS DE MOINS DE 6 ANS
En raison du risque de fausse route dû à la forme comprimé. - GROSSESSE (relative)
* Aspect malformatif (1er trimestre) :
– Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène.
– En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la cyproheptadine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
* Aspect foetotoxique (2ème et 3ème trimestre) :
Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits : des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale…).
Compte tenu de sa composante antisérotonine, à l’origine d’un effet utérotonique, l’utilisation de ce médicament est déconseillée tout au long de la grossesse. - ALLAITEMENT (relative)
Il existe un passage faible, mais réel, de cette classe de produits dans le lait maternel. Compte tenu des possibilités de sédation ou d’excitation paradoxale du nouveau-né liées à la cyproheptadine, l’allaitement est déconseillé.
Signes de l’intoxication :
Traitement
Traitement symptomatique en milieu spécialisé.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de six ans.
– Adulte : un à cinq comprimés maximum par jour.
En général, trois comprimés à répartir dans la journée.
– Enfant de plus de six ans : deux à trois comprimés par jour.
Les prises
seront espacées d’environ huit heures.
Il convient de privilégier les prises vespérales en raison de l’effet sédatif de la cyproheptadine.