ARTANE 10 mg/5 ml solution injectable

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ARTANE 10 mg/5 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 23/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SPECIA

    Produit(s) : ARTANE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/2/1972
    2. mise sur le marché 15/4/1972
    3. validation de l’AMM 25/11/1991

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 324307-4

    5
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 7/1/1972
    2. agrément collectivités 12/1/1972


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 27.91 F

    Prix public TTC : 40.80 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 552051-4

    25
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 20/8/1970
    2. agrément collectivités 12/1/1972


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 84 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIPARKINSONIEN ANTICHOLINERGIQUE (PHENYLAMINOPROPAN.) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N04A-A01.
      Antiparkinsonien à activité anticholinergique centrale et périphérique. Il estompe le tremblement et l’hypertonie mais n’a que peu d’effet sur l’akinésie.

    1. ***
      – Maladie de Parkinson
      – Syndromes parkinsoniens induits par les neuroleptiques
    2. MALADIE DE PARKINSON
    3. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL DES NEUROLEPTIQUES

    1. EFFET ATROPINIQUE
      Aux doses habituellement utilisées en thérapeutique, des effets indésirables, le plus souvent de type atropinique peuvent être observés tels que : sécheresse de la bouche, trouble de l’accomodation, hypertonie oculaire, troubles mictionnels et constipation.
      En général ces effets sont plus fréquents chez les personnes âgées qui peuvent présenter hallucination et confusion mentale.
    2. PAROTIDITE SUPPUREE (EXCEPTIONNEL)
      Dues à la sécheresse buccale.
    3. ERUPTION CUTANEE (EXCEPTIONNEL)
    4. DILATATION DU COLON (EXCEPTIONNEL)
    5. ILEUS PARALYTIQUE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      Des perturbations psychiques peuvent provenir de l’emploi inconsidéré de l’Artane utilisé dans un but d’obtenir un état euphorique.
    2. OBSTRUCTION INTESTINALE
      Administrer avec prudence dans ce cas.
    3. OBSTRUCTION URINAIRE
      Administrer avec prudence dans ce cas.
    4. SUJET AGE
      Chez les sujets agés, qui peuvent être plus sensibles à l’action des substances parasympatholytiques, on doit ajuster la posologie d’une façon très précise.
    5. ARRET DU TRAITEMENT
      L’interruption brutale d’un traitement anticholinergique peut comporter des risques et doit être évitée.
    6. INTOLERANCE
      – Risque d’aggravation d’une détérioration intellectuelle dans les démences, en particulier chez les parkinsoniens.

      – Si le malade présente des signes d’intolérance, diminuer les doses ou suspendre provisoirement le traitement.
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      L’association de deux antiparkinsoniens anticholinergiques doit être éviter dans la mesure où elle ne peut qu’augmenter les effets secondaires, sans augmenter l’efficacité thérapeutique.
    8. ALLAITEMENT
      En raison de l’effet atropinique, l’allaitement est déconseillé.

    1. GLAUCOME A ANGLE FERME
    2. ADENOME PROSTATIQUE
    3. CARDIOPATHIE DECOMPENSEE
    4. GROSSESSE
      Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence de données chez l’homme, ces résultats expérimentaux ne permettent pas d’en préjuger les conséquences dans l’espèce humaine.
      Des épisodes de tachycardie et un retard à l’élimination du méconium (voire un iléus paralytique) ont été décrits chez des nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de fortes doses de neuroleptiques et d’antiparkinsoniens. En conséquence lors d’une association avec des neuroleptiques il est souhaitable de diminuer les posologies en raison de la potentialisation de leurs effets atropiniques.
      Il est justifié de surveiller la fonction digestive et cardiaque du nouveau-né.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’usage de l’Artane ne contre-indique pas la conduite automobile sauf en cas de troubles de l’accomodation ou d’état euphorique.
      Il faut toutefois remarquer que les indications de l’Artane concernent le plus souvent des malades pour lesquels la conduite de véhicules n’est pas recommandée.

    Signes de l’intoxication :

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE
    2. MYDRIASE
    3. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
    4. TACHYCARDIE
    5. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    6. CONFUSION MENTALE
    7. HALLUCINATION
    8. DEPRESSION RESPIRATOIRE

    Traitement

    Symptômes : ce sont ceux des atropiniques, avec sécheresse de la bouche, mydriase, paralysie de l’accommodation, tarissement des sécrétions et surtout tachycardie, agitation, confusion mentale et hallucinations, dépression respiratoire.
    Traitement :
    traitement symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire en milieu hospitalier.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Une demi à trois ampoules par jour en intramusculaire. Soit cinq à trente milligrammes par jour.
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    – Le solvant de la spécialité étant hydroorganique, dans le cas de l’emploi d’une seringue en
    matière plastique, l’injection doit être immédiatement effectuée après introduction du soluté dans la seringue.


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