DIMEGAN 0.04 pour cent sirop

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DIMEGAN 0.04 pour cent sirop

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SIROP

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : DEXO

    Produit(s) : DIMEGAN

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/4/1962
    2. octroi d’AMM 15/10/1968
    3. publication JO de l’AMM 22/1/1969
    4. validation de l’AMM 5/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 303192-3

    1
    flacon(s)
    125
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 31/8/1962
    2. agrément collectivités 4/4/1963


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : cuillère-mesure
    5
    ml

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 14.31 F

    Prix public TTC : 23.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    • BROMPHENIRAMINE MALEATE 0.04 g
      1 cuillère mesure de 2.5 ml contient 1 mg de bromphéniramine, 1 cuillère mesure de 5 ml contient 2 mg de bromphéniramine.

    Principes non-actifs

    1. ANTIHISTAMINIQUE VOIE GENERALE (PHENYLPROPYLAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R06A-B01.
      Bromphéniramine : antihistaminique H1, à strucutre alkylamine, qui se caractérise par :
      – un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale,
      – un effet anticholinergique à l’origine d’effets indésirables périphériques,
      – un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).
      Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinales.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Bromphéniramine :
      Le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale est de 2 à 5 heures, mais l’effet maximal entre 6 et 9 heures après la prise. La durée de l’effet varie de 4 à 25 heures.
      Il existe un effet de premier passage hépatique important.
      La liaison aux protéines plasmatiques est de 72%. La demi-vie d’élimination est prolongée mais très variable d’un sujet à l’autre (entre 12 et 35 heures, en moyenne 25 heures); ce qui autorise de limiter le nombre de prises quotidiennes chez certains sujets.
      Le métabolisme est hépatique et conduit à plusieurs métabolites inactifs par déméthylations successives.
      18% de la dose administrée de la bromphéniramine sont excrétés dans les urines, dont 5% de produit inchangé et 13% de métabolites.
      La bromphéniramine traverse le placenta et passe dans le lait maternel.
      – Variation physiologique :
      Risque d’accumulation des antihistaminiques chez les insuffisants rénaux ou hépatiques.

    1. ***
      Traitement symptomatique des manifestations allergiques diverses :
      – rhinite (saisonnière ou perannuelle),
      – conjonctivite,
      – urticaire.
    2. RHINITE ALLERGIQUE
    3. CONJONCTIVITE ALLERGIQUE
    4. URTICAIRE

    1. SEDATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    2. SOMNOLENCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    3. SECHERESSE DES MUQUEUSES
    4. CONSTIPATION
    5. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
    6. MYDRIASE
    7. PALPITATION
    8. RETENTION D’URINE
    9. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    10. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    11. VERTIGE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    12. TROUBLE DE LA MEMOIRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    13. TROUBLE DE LA CONCENTRATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    14. ATAXIE
    15. TREMBLEMENT
    16. CONFUSION MENTALE
    17. HALLUCINATION
    18. LEUCOPENIE
    19. NEUTROPENIE
    20. THROMBOPENIE
    21. ANEMIE HEMOLYTIQUE
    22. ERYTHEME
      Réaction de sensibilisation.
    23. ECZEMA
      Réaction de sensibilisation.
    24. PRURIT
      Réaction de sensibilisation.
    25. PURPURA
      Réaction de sensibilisation.
    26. URTICAIRE
      Eventuellement géante.
      Réaction de sensibilisation.
    27. OEDEME
      Réaction de sensibilisation.
    28. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
      Réaction de sensibilisation.
    29. CHOC ANAPHYLACTIQUE
      Réaction de sensibilisation.

    1. MISE EN GARDE
      – Persistance des symptômes :

      En cas de persistance ou d’aggravation des symptômes (détresse respiratoire, oedème, lésions cutanées…) ou de signes associés d’affection virale, la conduite à tenir devra être réévaluée.

      – Teneur en alcool :

      Attention c médicament contient de l’alcool. Le titre alcoolique du sirop est de 1.87% soit : 0.037 g d’alcool par cuillère mesure de 2.5 ml et 0.074 g d’alcool par cuillère mesure de 5 ml.
    2. SUJET AGE
      La bromphéniramine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :

      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation,

      – une constipation chronique (risque d’ileus paralytique),

      – une éventuelle hypertrophie prostatique.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      La bromphéniramine doit être utilisée avec prudence en raison du risque d’accumulation.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      La bromphéniramine doit être utilisée avec prudence en raison du risque d’accumulation.
    5. ALCOOL
      La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est fortement déconseillée.
    6. DIABETE
      En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose : 1.44 mg par cuillère mesure de 2.5 ml et 2.88 mg par cuillère mesure de 5 ml.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur le risque de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament, surtout en début de traitement.

      Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.

      Il est préférable de commencer le traitement le soir.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX ANTIHISTAMINIQUES
    2. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
    3. ANGLE IRIDOCORNEEN ETROIT
      Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    4. GROSSESSE (relative)
      – Aspect malformatif (premier trimestre) :
      Il n’y a pas de données fiables de tératogénèse chez l’animal.
      En clinique, les quelques cas de grossesses exposées semblent évoquer un effet malformatif de la bromphéniramine. Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ce risque, que l’on ne peut exclure à ce jour.
      – Aspect foetotoxique (deuxième et troisième trimestres) :
      Chez les nouveaux nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques tel que la bromphéniramine ont été rarement décrits :
      . des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques de phénothiazines (distension abdominale…),
      . des syndromes extrapyramidaux.
      Compte tenu de ces données :
      . l’utilisation de ce médicament est déconseillée au cours du premier trimestre de la grossesse,
      . il ne sera prescrit que si nécessaire par la suite, en se limitant, au 3ème trimestre, à un usage ponctuel.
      Si l’admisnistration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    5. ALLAITEMENT (relative)
      La bromphéniramine passe dans le lait maternel.
      Compte tenu des propriétés sédatives de la bromphéniramine, la prise de ce médicament est déconseillée pendant l’allaitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. CRISE CONVULSIVE
    2. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
    3. COMA

    Traitement

    Un traitement symptomatique en milieu spécialisé sera institué.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La posologie quotidienne maximale en bromphéniramine est de six milligrammes chez le nourrisson et l’enfant de moins de six ans, de douze milligrammes chez l’enfant entre six et douze ans et de vingt quatre milligrammes chez l’enfant
    de plus de douze ans et l’adulte.
    Utiliser la double cuillère-mesure de deux millilitres cinq et de cinq millilitres :
    – Nourrisson et enfant de moins de six ans : une à deux cuillères-mesure de deux millilitres cinq par prise, trois fois par jour.

    Enfant de six à douze ans : une à deux cuillères-mesure de cinq millilitres par prise, trois fois par jour.
    – Enfant de plus de douze ans et adulte : deux cuillères-mesure de cinq millilitres par prise, trois à quatre fois par jour.
    Les prises devront
    être espacées de quatre heures au minimum.
    Il convient de privilégier les prises vespérales de ce médicament en raison de l’effet sédatif de la bromphéniramine.


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