CODETHYLINE HOUDE 5 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

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CODETHYLINE HOUDE 5 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/8/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Usage : adulte, enfant + de 12 ans

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : HOECHST HOUDE

    Produit(s) : CODETHYLINE HOUDE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/2/1938
    2. octroi d’AMM 13/2/1974
    3. validation de l’AMM 3/10/1996
    4. arrêt de commercialisation 1/7/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 302415-9

    1
    boîte(s)
    60
    unité(s)
    rose

    Evénements :

    1. agrément collectivités 15/9/1964
    2. inscription SS 15/9/1964


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05D-A01.
      Chlorhydrate d’éthylmorphine (codéthyline) : alcaloïde de l’opium; antitussif d’action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Peu de données sont disponibles sur la pharmacocinétique de la codéthyline.
      – Métabolisme hépatique.
      – Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.

    1. ***
      Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
    2. TOUX SECHE

    1. CONSTIPATION
      Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables du chlorhydratre d’éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.
    2. SOMNOLENCE
      Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables du chlorhydratre d’éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.
    3. VERTIGE
      Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables du chlorhydratre d’éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.
    4. NAUSEE
      Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables du chlorhydratre d’éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.
    5. VOMISSEMENT
      Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables du chlorhydratre d’éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.
    6. BRONCHOSPASME (RARE)
      Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables du chlorhydratre d’éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
      Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables du chlorhydratre d’éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.
    8. DEPRESSION RESPIRATOIRE (RARE)
      Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables du chlorhydratre d’éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés.
    9. DEPENDANCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES

      Aux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de dépendance, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère recevant des doses élevées de codéthyline.

    10. SYNDROME DE SEVRAGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT

      Aux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal du traitement, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère recevant des doses élevées de codéthyline.

    1. MISE EN GARDE
      – Un traitement prolongé à fortes doses peut conduire à un état de dépendance.

      – Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.

      – Il est illogique d’associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.

      – Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

      – Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
    2. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Prudence car elle pourrait être majorée.
    3. SUJET AGE
      Prudence : la posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Prudence : la posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    5. ALCOOL
      La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    6. GROSSESSE
      Il n’y a pas d’étude de tératogénèse disponible chez l’animal.

      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la codéthyline est insuufisant pour exclure tout risque.

      Au cours de trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéthyline par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

      En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la codéthyline pendant la grossesse.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS (absolue)
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE (absolue)
    3. TOUX DE L’ASTHMATIQUE (absolue)
    4. ALLAITEMENT (absolue)
      La codéthyline passe dans le lait maternel. Avec la codéine, quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d’allaitement, et par extrapolation avec la codéine, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
    5. ENFANT DE MOINS DE 30 MOIS (absolue)
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Association déconseillée :
      – Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des antitussifs centraux. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

    Traitement

    – Signes chez l’adulte : Dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie.
    – Signes chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) : Bradypnée, pauses respiratoires, myosis,
    convulsions, flush et oedème du visage, éruption urticarienne, collapsus ; rétention d’urine.
    – Traitement : Assistance respiratoire, naloxone en cas d’intoxication massive.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de trente cinq kilogrammes (soit environ douze ans).
    Un comprimé contient cinq milligrammes de chlorhydrate d’éthylmorphine (codéthyline).
    Les prises devront être espacées de six heures.
    Le
    traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
    En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant du chlorhydrate d’éthylmorphine (codéthyline) ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne
    de codéthyline à ne pas dépasser est de :
    – cent vingt milligrammes chez l’adulte,
    – zéro six (0.6) milligramme par kilogramme chez l’enfant de trente cinq à cinquante kilogrammes (environ douze à quinze ans).
    . La posologie usuelle est de :
    – chez
    l’adulte : trois comprimés par prise, à renouveler au bout de six heures en cas de besoin, sans dépasser douze comprimés par jour,
    – chez l’enfant de trente cinq à cinquante kilogrammes (environ douze à quinze ans) : un comprimé par prise, à renouveler
    au bout de six heures en cas de besoin, sans dépasser quatre comprimés par jour.
    .
    Posologie particulière :
    – Chez le sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique :
    La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée
    chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    .
    Mode d’emploi :
    Avaler les comprimés avec un peu d’eau.


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