CEFALINE PYRAZOLE A LA NORAMIDOPYRINE poudre pour solution buvable

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CEFALINE PYRAZOLE A LA NORAMIDOPYRINE poudre pour solution buvable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/10/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION BUVABLE

    unidose

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : HOMME DE FER

    Produit(s) : CEFALINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1967
    2. octroi d’AMM 27/3/1973
    3. validation de l’AMM 28/8/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 312125-3

    10
    sachet(s)
    0.575
    g
    papier/PVDC

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 12.49 F

    Prix public TTC : 19.80 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Par poids : 0.575
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (PYRAZOLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-B52.
      Noramidopyrine : antalgique puissant non morphinique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      1 / Noramidopyrine :
      – Absorption :
      Administrée par voie orale, la noramidopyrine n’est pas retrouvée dans le plasma. Elle est rapidement hydrolysée dans le tube digestif. Le métabolite principal, la 4-méthylaminoantipyrine (4-MAA), est rapidement et presque complètement résorbé. La concentration plasmatique maximale est atteinte en moyenne 1.4 heures après ingestion. L’absorption n’est pas diminuée par la prise concomitante d’aliments, mais elle est légèrement retardée.
      – Distribution :
      La 4-MAA ainsi que ses métabolites sont faiblement liés aux protéines plasmatiques (58 % pour la 4-MAA). La 4-MAA et ses métabolites diffusent rapidement dans les tissus et passent dans le lait maternel. Le volume de distribution de la 4-MAA est environ 0.7 l/kg.
      – Métabolisme :
      La 4-MAA est métabolisée au niveau du foie. La principale voie de métabolisation est l’acétylation assurée par des enzymes dépendantes du cytochrome P 450. Elle intervient soit directement sur la 4-MAA soit sur son métabolite déméthylé. La 4-MAA acétylée et déméthylée subit une deuxième réaction de sulfo ou de glucuroconjugaison.
      – Elimination :
      L’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose administrée est éliminée par le rein.
      La demi-vie d’élimination du 4-MAA est d’environ 3 heures.
      – Sujet âgé :
      La demi-vie d’élimination est de 4.5 heures.
      – Insuffisance rénale aiguë :
      Une réduction de la clairance totale de la 4-MAA est observée et peut conduire à une accumulation de ce métabolite actif en cas d’administration répétée.
      – Insuffisance hépatique :
      Le métabolisme de la 4-MAA n’est pas affecté en cas d’insuffisance hépatique modérée. Chez l’insuffisant hépatique grave, la déméthylation et l’acétylation peuvent être significativement diminuées.
      2 / Caféine :
      La caféine est rapidement et complètement absorbée. La concentration plasmatique maximale est généralement atteinte entre quelques minutes et 60 minutes après ingestion.
      Elle est métabolisée par le foie. Son élimination est urinaire.

    1. ***
      Traitement des douleurs intenses ou rebelles.
      L’utilisation de la noramidopyrine ne se justifie que lorsque son activité lui confère un avantage réel face aux autres antalgiques.
    2. DOULEUR REBELLE

    1. AGRANULOCYTOSE (RARE)
      – Conditions d’apparition : tous les médicaments contenant de la noramidopyrine peuvent être responsables d’agranulocytose. Il s’agit d’accidents immuno- allergiques avec agranulocytose complète d’une durée minimum d’une semaine. Les accidents sont rares mais restent mortels dans plus de 10% des cas malgré les techniques de réanimation hématologiques actuelles. Ces agranulocytoses ne sont pas liées à la dose et peuvent être provoquées par la prise d’une dose minime. Elles sont imprévisibles.
      – Précautions : chez un sujet sans antécédent hématologique, la prescription de ce médicament doit être mûrement pesée. Rien ne permet actuellement de dépister les sujets sensibles; rien ne permet, sous traitement, de prévoir la survenue d’une agranulocytose; celle ci peut apparaître après la première prise (apparente), ou après plusieurs semaines de traitement, ou lors d’une réadministration.
      La surveillance systématique de la numération globulaire est illusoire. Tout patient prenant ce médicament doit savoir que l’apparition de fièvre et/ou d’angine et/ou d’ulcérations buccales impose :
      . l’arrêt immédiat du medicament,
      . le contrôle d’urgence de l’hémogramme.
      La poursuite de la prise de ce médicament majore les risques de mortalité. La constatation d’une agranulocytose nécesssite le transfert d’urgence en milieu hospitalier.
    2. CHOC (EXCEPTIONNEL)
      – Conditions d’apparition : il s’agit de réactions générales survenant essentiellement chez des sujets prédisposés après administration parentérale, et exceptionnellement après administration orale.
      – Précautions : il est nécessaire d’interroger le malade au sujet d’éventuels antécédents allergiques aux pyrazolés.
    3. URTICAIRE
    4. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
    5. SYNDROME DE LYELL
    6. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON
    7. INSUFFISANCE RENALE AIGUE
    8. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE
    9. ANEMIE
    10. THROMBOPENIE
    11. CRISE D’ASTHME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE

      Chez le sujet polysensibilisé.

    12. COLORATION DE L’URINE
      Une coloration rouge peut apparaître dans les urines de pH acide; elle peut être due à un métabolite, l’acide rubazonique, présent en très faible quantité (3 % de la dose administrée).
    13. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Effet lié à la caféine.
    14. INSOMNIE
      Effet lié à la caféine.
    15. PALPITATION
      Effet lié à la caféine.

    1. MISE EN GARDE
      – Accidents immuno-allergiques :

      Attention, ce médicament contient de la noramidopyrine et peut donc être responsable d’une agranulocytose ou d’un choc mortels. 1 / Agranulocytose :

      * Conditions d’apparition : tous les médicaments contenant de la noramidopyrine peuvent être responsables d’agranulocytose. Il s’agit d’accidents immuno- allergiques avec agranulocytose complète d’une durée minimum d’une semaine. Les accidents sont rares mais restent mortels dans plus de 10% des cas malgré les techniques de réanimation hématologiques actuelles. Ces agranulocytoses ne sont pas liées à la dose et peuvent être provoquées par la prise d’une dose minime. Elles sont imprévisibles.

      * Précautions : chez un sujet sans antécédent hématologique, la prescription de ce médicament doit être mûrement pesée. Rien ne permet actuellement de dépister les sujets sensibles; rien ne permet, sous traitement, de prévoir la survenue d’une agranulocytose; celle ci peut apparaître après la première prise (apparente), ou après plusieurs semaines de traitement, ou lors d’une réadministration.

      La surveillance systématique de la numération globulaire est illusoire. Tout patient prenant ce médicament doit savoir que l’apparition de fièvre et/ou d’angine et/ou d’ulcérations buccales impose :

      . l’arrêt immédiat du medicament,

      . le contrôle d’urgence de l’hémogramme.

      La poursuite de la prise de ce médicament majore les risques de mortalité. La constatation d’une agranulocytose nécesssite le transfert d’urgence en milieu hospitalier.

      2 / Choc :

      * Conditions d’apparition : il s’agit de réactions générales survenant essentiellement chez des sujets prédisposés après administration parentérale, et exceptionnellement après administration orale.

      * Précautions : il est nécessaire d’interroger le malade au sujet d’éventuels antécédents allergiques aux pyrazolés.
    2. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    3. GROSSESSE
      L’expérimentation animale a mis en évidence un effet tératogène à doses élevées.

      En clinique aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la noramidopyrine est insuffisant pour exclure tout risque.

      Par ailleurs, le risque d’un retentissement hématologique sur le foetus n’est pas évalué, mais ne peut être exclu.

      Compte-tenu de ces données expérimentales et du risque potentiel en clinique, l’utilisation de ce médicament est déconseillée che la femme enceinte.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX PYRAZOLES
    2. HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
    3. HYPERSENSIBILITE AUX AINS
    4. ANTECEDENTS D’AGRANULOCYTOSE
      Ce médicament est formellement proscrit, à quelque dose que ce soit, chez tout sujet ayant déjà présenté une agranulocytose, que celle-ci ait été due ou non à la noramidopyrine.
    5. DEFICIT EN G6PD
      Quelques cas d’hémolyse ont été rapportés.
    6. PORPHYRIE HEPATIQUE
      Risque de déclenchement de crise aiguë.
    7. ALLAITEMENT
      La noramidopyrine passant dans le lait maternel, ce médicament est contre-indiqué chez la femme qui allaite.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Enoxacine : association déconseillée.
      Augmentation importante des taux de caféine dans l’organisme pouvant entraîner excitation et hallucinations (diminution du catabolisme hépatique de la caféine).

    Traitement

    La marge thérapeutique de la noramidopyrine est particulièrement grande, des doses journalières de l’ordre de 15 g ayant été utilisées en milieu hospitalier.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    Un à deux sachets trois fois par jour.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Verser le contenu d’un ou deux sachets dans un verre d’eau, bien remuer et avaler.


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