ZARONTIN 250 mg/5 ml sirop

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ZARONTIN 250 mg/5 ml sirop

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – CI 366


    Forme : SIROP

    Usage : adulte, enfant + de 3 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JOUVEINAL

    Produit(s) : ZARONTIN

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/9/1965
    2. octroi d’AMM 14/5/1974
    3. publication JO de l’AMM 28/2/1976
    4. validation de l’AMM 27/7/1988
    5. rectificatif d’AMM 30/11/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325079-5

    1
    flacon(s)
    200
    ml
    verre teinté

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 25/3/1964
    2. inscription SS 29/9/1965
    3. agrément collectivités 18/4/1969


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 8.68 F

    Prix public TTC : 15.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIEPILEPTIQUE (SUCCINIMIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N03A-D01.
      L’éthosuximide est un antiépileptique spécifique des absences, il supprime l’activité paroxystique, pointes-ondes à 3 cycles par seconde, associée aux pertes de conscience, caractéristiques des crises des absences.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      Après administration par voie orale, l’éthosuximide est rapidement et presque complètement absorbé. Des pics plasmatiques de 38 mcg/ml en moyenne sont observés, 3 à 7 h après administration d’une dose unique de 500 mg chez l’enfant. Chez l’adulte, l’état d’équilibre est atteint en 7 jours environ. Les taux plasmatiques résiduels se situent à 34 mcg/ml en moyenne, pour une prise quotidienne de 500 mg.
      Les taux sanguins thérapeutiques de l’éthosuximide varient entre 40 et 100 mcg/ml.
      – Distribution :
      Le volume de distribution de l’éthosuximide est d’environ 0.7 l/kg. Il est comparable à celui du compartiment liquidien de l’organisme.
      L’éthosuximide ne se lie pas aux protéines plasmatiques. Il diffuse dans tous les tissus et traverse la barrière hématoencéphalique et le placenta. Il est retrouvé dans le liquide céphalo-rachidien, la salive, les larmes et le lait maternel à des concentrations comparables à celles du plasma.
      – Métabolisme :
      L’éthosuximide est fortement métabolisé essentiellement par voie oxydative en au moins 3 métabolites. Seuls 20% de la dose administrée sont retrouvés dans les urines. Le métabolite principal retrouvé dans les urines et représentant 60% de la dose totale est le 2-(1-hydroxyéthyl)-2-méthylsuximide.
      La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 60 heures chez l’adulte et d’environ 30 heures chez l’enfant en raison d’une plus forte clairance métabolique.
      – Excrétion :
      L’excrétion de l’éthoxusimide est essentiellement rénale sous forme inchangée (20%) et sous forme de métabolites libres et conjugués.

    1. ***
      Epilepsie.
      * Chez l’adulte :
      – soit en monothérapie,
      – soit en association à un autre traitement antiépileptique :
      . traitement des épilepsies généralisées : absences, crises myocloniques
      et atoniques.
      * Chez l’enfant :
      – soit en monothérapie,
      – soit en association à un autre traitement antiépileptique :
      . traitement des épilepsies généralisées : absences, crises myocloniques
      et atoniques.
    2. EPILEPSIE

    1. ANOREXIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet cédant habituellement rapidement ou après diminution posologique et ne réapparaissant pas ultérieurement.

    2. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet cédant habituellement rapidement ou après diminution posologique et ne réapparaissant pas ultérieurement.

    3. VOMISSEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet cédant habituellement rapidement ou après diminution posologique et ne réapparaissant pas ultérieurement.

    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet cédant habituellement rapidement ou après diminution posologique et ne réapparaissant pas ultérieurement.

    5. DOULEUR ABDOMINALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet cédant habituellement rapidement ou après diminution posologique et ne réapparaissant pas ultérieurement.

    6. POIDS(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Effet cédant habituellement rapidement ou après diminution posologique et ne réapparaissant pas ultérieurement.

    7. LEUCOPENIE
    8. AGRANULOCYTOSE
    9. APLASIE MEDULLAIRE
    10. ANEMIE APLASTIQUE
    11. EOSINOPHILIE
    12. SOMNOLENCE
    13. CEPHALEE
    14. VERTIGE
    15. IRRITABILITE
    16. LETHARGIE
    17. ASTHENIE
    18. ATAXIE
    19. TROUBLE PSYCHIQUE
      Effet semblant plus fréquent en cas d’antécédents.
    20. URTICAIRE
    21. RASH ERYTHEMATEUX
    22. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON
    23. SYNDROME LUPIQUE
    24. EPILEPSIE(AGGRAVATION)
      Exacerbation possible d’épilepsie à crises généralisées ou partielles associées aux absences.

    1. MISE EN GARDE
      – Enfant de moins de 3 ans :
      La tolérance et l’efficacité de l’éthosuximide n’ont pas été établies chez l’enfant de moins de 3 ans.
      – Variations posologiques :
      Toute augmentation ou diminution de la posologie de l’éthosuximide doit être effectuée de façon progressive. Tout arrêt brutal est suceptible d’entraîner un état de mal épileptique.
      – Recommandation :
      L’introduction d’un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivie d’une recrudescence des crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne la phénytoïne, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix de médicament mal approprié vis à vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une réaction paradoxale.
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      En cas d’absence associée à une autre forme d’épilepsie (crises généralisées ou partielles), dont l’éthosuximide utilisé seul est susceptible d’augmenter la fréquence, il est recommandé de lui associer un autre antiépileptique.
    3. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
      Des dyscrasies sanguines ayant été rapportées, une surveillance hématologique régulière doit être exercée.
    4. INSUFFISANCE RENALE
      En cas d’affection rénale, l’éthosuximide doit être utilisé avec prudence puisque des altérations des fonctions rénales ont été rapportées ; des bilans urinaires devront être pratiqués régulièrement.
    5. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En cas d’affection hépatique, l’éthosuximide doit être utilisé avec prudence puisque des altérations des fonctions hépatiques ont été rapportées ; des tests hépatiques devront être pratiqués régulièrement.
    6. REGIME HYPOSODE
      Ce médicament contient 6 mg de sodium par cuillère à café : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
    7. GROSSESSE
      – Risques liés à l’épilepsie et aux antiépileptiques : tous antiépileptiques confondus, il a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques traitées, le taux global de malformations est de 2 à 3 fois supérieur à celui (3% environ) de la population générale. Bien que l’on constate une augmentation du nombre d’enfants malformés avec la polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement établie.
      Les malformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales et des malformations cardiovasculaires.
      L’interruption brutale du traitement antiépileptique peut entraîner pour la mère une aggravation de la maladie préjudiciable au foetus.
      – Risques liés à l’éthosuximide :
      Chez l’animal : l’expérimentation met en évidence un effet tératogène.
      Dans l’espèce humaine : les diverses études prospectives portant sur un nombre réduit de femmes traitées par l’éthosuximide pendant le 1er trimestre ne permettent pas de tirer une conclusion précise. Cependant, en tout état de cause, le risque ne paraît pas élevé.
      – Compte tenu de ces données : chez une femme en âge de procréer et a fortiori chez une femme désirant une grossesse, il est souhaitable autant que possible de s’abstenir de prescrire cette spécialité dans le traitement antiépileptique qui doit être poursuivi.
      Si une grossesse est envisagée, c’est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antiépileptique.
    8. ALLAITEMENT
      Déconseillé par prudence, en raison de données cliniques insuffisantes.
    9. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence, vertiges, léthargie, fatigue, ataxie, attachés à l’emploi d’éthosuximide.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. INTOLERANCE AU FRUCTOSE
      En raison de la présence de saccharose.
    3. MALABSORPTION DES SUCRES
      En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.

    Signes de l’intoxication :

    1. SOMNOLENCE
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. VERTIGE
    5. ATAXIE
    6. NERVOSITE
    7. CEPHALEE
    8. ANOREXIE
    9. DIARRHEE
    10. CONFUSION MENTALE
    11. TROUBLE PSYCHIQUE

    Traitement

    Aucun cas d’intoxication aiguë n’ayant été rapporté chez l’homme, la dose létale minima est estimée à 5 g.
    Symptômes : somnolence, nausées, vomissements, vertiges, incoordination, irritabilité, nervosité, céphalées, anorexie, diarrhée, confusion,
    troubles psychologiques ou psychiatriques.
    En cas de surdosage, il n’existe pas d’antidote spécifique ; il faut pratiquer un lavage gastrique et instituer un traitement symptomatique et adjuvant en tenant compte de la très longue demi-vie de
    l’éthosuximide.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Il est recommandé de débuter par :
    – 2 cuillères à café de 5 ml à partir de 6 ans.
    En fonction de la réponse, la posologie sera augmentée très progressivement de 1 cuillère à café tous les 4 à 7 jours jusqu’au contrôle complet des
    crises.
    La posologie chez l’enfant entre 3 et 6 ans est d’une cuillère à café par jour.
    – Chez l’adulte, la posologie efficace se situe à 20 mg/kg/jour soit 6 cuillères à café (1,5 g) et la posologie maximale est de 2 g/jour.
    – Chez l’enfant, la
    posologie efficace varie entre 20 et 30 mg/kg/jour, et la posologie maximale est de 1 g/jour. Si une posologie plus importante était nécessaire, elle nécessiterait une surveillance médicale stricte et l’étude des taux plasmatiques.
    L’étude des taux
    plasmatiques doit être effectuée en cas de mauvais contrôle des crises ou d’apparition d’une toxicité ; elle peut l’être également, à titre de surveillance, tous les 6 mois.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    La dose journalière doit être répartie en 2 prises à
    absorber aux repas du matin et du soir ; quand le contrôle des crises est obtenu, une seule prise quotidienne est possible, étant donné la longue demi-vie de l’éthosuximide.


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