CLOPIXOL 2 % solution buvable
CLOPIXOL 2 % solution buvable
Introduction dans BIAM : 26/6/1992
Dernière mise à jour : 9/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION BUVABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : LUNDBECKProduit(s) : CLOPIXOL
Evénements :
- octroi d’AMM 23/4/1987
- publication JO de l’AMM 9/7/1987
- mise sur le marché 15/5/1992
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 329479-8
1
flacon(s) compte-gouttes
20
ml
verre teintéEvénements :
- agrément collectivités 7/5/1988
- inscription SS 26/3/1994
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : compte-gouttes
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 49.20 F
Prix public TTC : 65.70 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- ZUCLOPENTHIXOL DICHLORHYDRATE 2.38 g
Quantité correspondant à 2 g de zuclopenthixol
- ALCOOL ETHYLIQUE A 95C excipient
- EAU PURIFIEE excipient
- NEUROLEPTIQUE (THIOXANTHENE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N05A-F05.
Le zuclopenthixol est un neuroleptique issu de la famille des thioxanthènes.
Il agit en bloquant les récepteurs dopaminergiques D1 et D2. Il possède en outre des effets atropiniques et sympatholytiques alpha. Cliniquement, le zuclopenthixol est un neuroleptique qui se caractérise par :
– un effet antipsychotique et antihallucinatoire,
– un effet sédatif.
-
Syndromes paranoïdes schizophréniques, délires chroniques, psychoses hallucinatoires, paranoïas.
– Etats d’agitations psycho-motrice au cours des schizophrénies, des états maniaques, de certains états démentiels et des oligophrénies.
– Déséquilibres psychopathiques graves.
- SEDATION
- SOMNOLENCE
- DYSKINESIE PRECOCE
Torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus.
– Cédant à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique. - SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL DES NEUROLEPTIQUES
– Cédant à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique. - DYSKINESIE TARDIVE
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGEPeuvent être observées, comme avec tous les neuroleptiques. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
- SECHERESSE DE LA BOUCHE
- CONSTIPATION
- TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
- RETENTION D’URINE
- IMPUISSANCE
- FRIGIDITE
- AMENORRHEE
- GALACTORRHEE
- GYNECOMASTIE
- PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
- POIDS(AUGMENTATION)
- SYNDROME MALIN
– Chez des sujets n’ayant jamais reçu de neuroleptiques et pour lesquels on ne connait pas de sensibilité à ces produits, le risque d’apparition de syndrome malin doit être évalué surtout chez des malades dénutris et déshydratés.
– En cas d’hyperthermie, il convient d’interrompre le traitement par neuroleptiques, car celle-ci peut constituer un élément du syndrome malin (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs) qui a été décrit avec ces médicaments. - BOISSONS ALCOOLISEES
L’absorption de boissons alcoolisées est fortement déconseillée pendant le traitement. - EPILEPSIE
Une surveillance renforcée (clinique et éventuellement électrique) chez les epileptiques peut être conseillée en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. - ALCOOLISME CHRONIQUE
Une surveillance biologique (transaminases, tests hépatiques) est recommandée. - ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE
Antécédents :
– Une surveillance biologique (transaminases, tests hépatiques) est recommandée. - SUJET AGE
Prudence chez les sujets agés en raison de leur importante sensibilité (sédation et hypotension). - AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
Prudence lors de l’utilisation en cas d’affections cardiovasculaires graves en raison des modifications hémodynamiques, en particulier l’hypotension. - INSUFFISANCE RENALE
Prudence dans ce cas, en raison du risque de surdosage. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Prudence dans ce cas, en raison du risque de surdosage. - MALADIE DE PARKINSON
Prudence chez les parkinsoniens nécessitant impérativement un traitement neuroleptique.
- GLAUCOME A ANGLE FERME
Contre-indication absolue. - TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
– Par le risque de rétention urinaire.
– Contre-indication absolue. - ASSOCIATION A L’ALCOOL
– Contre-indication absolue. - ASSOCIATION A LA LEVODOPA
– Contre-indication absolue. - INSUFFISANCE HEPATIQUE GRAVE
– Contre-indication absolue. - INSUFFISANCE RENALE GRAVE
– Contre-indication absolue. - ALLAITEMENT (relative)
Etant donné le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement. - GROSSESSE (relative)
— Contre-indication relative.
– Chez l’animal :
– Les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
– Dans l’espèce humaine :
– Le risque tératogène du zuclopenthixol n’est pas évalué.
– Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.
– Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distention abdominale) et des syndromes extrapyramidaux.
– En conséquence :
– Le risque tératogène s’il existe reste faible. toutefois, par prudence éviter de prescrire ce médicament chez la femme enceinte. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
– Contre-indication relative.
– Etant donné l’importance de la somnolence résiduelle. - UTILISATEUR DE MACHINE (relative)
– Etant donné l’importance de la somnolence résiduelle.
Traitement
Syndrome parkinsonien gravissime, coma :
– Traitement symptomatique en milieu spécialisé.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– La posologie doit être strictement adaptée à chaque cas.
– 1) Pattients hospitalisés en phase aiguë :
– La posologie sera progressivement augmentée par paliers de dix à vingt mg. Dans certains cas, elle serade dix à cinquante mg. La
posologie moyenne se situe entre cinquante et cent mg mais elle pourra atteindre deux cents mg en fonction de l’état du patient.
– 2) Patients ambulatoires, psychoses chroniques :
– Traitement d’entretien : vingt à cinquaznte mg par jour.
– 3) Etats
d’agitation et de confusion chez les patients âgés :
– La forme gouttes est particulièrement utile chez les sujets âgés: cinq mg (cinq gouttes) par jour à administrer en fin de journée. En cas de besion, la dose peut être augmentée à dix-vingt mg par
jour (dix à vingt gouttes ou deux dragées à dix mg).
– 4) Oligophrénies :
– dix à cinquante mg par jour.