SARGEPIRINE 500 mg comprimés à croquer (arrêt de commercialisation)

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SARGEPIRINE 500 mg comprimés à croquer (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES A CROQUER

    Usage : adulte

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : ASTA MEDICA

    Produit(s) : SARGEPIRINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/2/1977
    2. mise sur le marché 1/9/1977
    3. publication JO de l’AMM 18/6/1980
    4. validation de l’AMM 4/12/1995
    5. arrêt de commercialisation 8/6/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 320830-4

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    6
    unité(s)
    PVC/alu
    rose

    Evénements :

    1. agrément collectivités 30/9/1983
    2. inscription SS 30/9/1983


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (SALICYLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-A01.

    1. ***
      Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.
    2. DOULEUR
    3. FIEVRE

    1. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Ces signes sont habituellement la marque de surdosage.
    2. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Ces signes sont habituellement la marque de surdosage.
    3. CEPHALEE
      Ces signes sont habituellement la marque de surdosage.
    4. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      patente ou occulte. Elle est d’autant plus fréquente que la posologie est élevée.
    5. ANEMIE FERRIPRIVE
    6. SYNDROME HEMORRAGIQUE
      A type d’épistaxis, de gingivorragies ou de purpura, avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours aoprès l’arrêt de l’aspirine. Elle peut créer un risque hémorragique en cas d’intervention chirurgicale.
    7. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    8. URTICAIRE
    9. ASTHME
    10. REACTION ANAPHYLACTIQUE
    11. DOULEUR ABDOMINALE

    1. ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
      Ce médicament est généralement déconseillé en association avec :

      – les autres AINS,

      – les anticoagulants oraux lorsque les salicylés sont utilisés à faibles doses dans le traitement des douleurs et fièvre,

      – les héparines par voie parentérale,

      – la ticlopidine,

      – les uricosuriques.
    2. ENFANT
      Les comprimés à cinq cents mg ne sont pas adaptés à l’enfant pour lequel il existe des dosages plus adaptés.
    3. GOUTTE
      L’aspirine est déconseillée en cas de goutte.
    4. METRORRAGIE
      L’aspirine doit être utilisée avec précaution en cas de métrorragies ou ménorragies car elle risque d’augmenter l’importance et la durée des règles.
    5. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
      Dans ce cas, l’aspirine doit être utilisé avec précaution.
    6. HEMORRAGIE DIGESTIVE(ANTECEDENT)
      Dans ce cas, l’aspirine doit être utilisé avec précaution.
    7. INSUFFISANCE RENALE
      Dans ce cas, l’aspirine doit être utilisé avec précaution.
    8. ASTHME
      L’aspirine doit être utilisée avec précaution dans ce cas.

      La survenue de crise d’asthme chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à l’aspirine. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué.
    9. DISPOSITIF INTRA-UTERIN
      L’aspirine doit être utilisée avec précaution dans ce cas.
    10. INTERVENTION CHIRURGICALE
      Compte- tenu de l’effet anti-agrégant plaquettaire de l’aspirine, apparaissant dès les faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical même mineur (ex : extraction dentaire).
    11. DIABETE
      En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte dans la ration journalière de la quantité de saccharose 0.6 g par comprimé.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX SALICYLES
    2. HYPERSENSIBILITE AUX AINS
    3. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    4. MALADIE HEMORRAGIQUE
      Constitutionnelle ou acquise.
    5. RISQUE HEMORRAGIQUE
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Association avec le méthotrexate à des doses supérieures ou égales à 15 milligrames par semaine.
      – Association avec les anticoagulants oraux lorsque les salicylés sont utilisés à fortes doses dans le traitement des affections rhumatismales.
    7. GROSSESSE
      – Chez l’animal : un effet tératogène a été observé.
      – Chez la femme : sur la base de plusieurs enquêtes (et en particulier d’une enquête prospective portant sur un nombre important de femmes) aucun effet tératogène de l’aspirine prise au cours du premier trimestre, en traitement ponctuel n’a été mis en évidence. Les données sont moins nombreuses pour les traitements chroniques.
      Au cours du troisième trimestre, l’aspirine comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines, peut exposer le foetus à une toxicité rénale et cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel) et peut exposer, et en fin de grossesse, la mère et l’enfant à un allongement du temps de saignement.
      En conséquence, un traitement bref, à base d’aspirine au cours des deux premiers trimestres ne paraît pas poser de problème.
      En revanche, pendant le troisième trimestre, toute prise à base d’aspirine est absolument contre-indiquée.
    8. ALLAITEMENT
      Contre-indiqué en cas de prises répétées, en raison du risque toxique (acidose, syndrome hémorragique) que des concentrations élevées en salicylés dans le lait font courir au nouveau-né.

    Traitement

    L’intoxication est à craindre surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxications accidentelles fréquentes), où elle peut être mortelle.
    Symptômes cliniques :
    – Intoxication modérée : bourdonnements d’oreille, sensation de baisse
    de l’acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées sont la marque d’un surdosage et peuvent être contrôlés par réduction de la posologie.
    – Intoxication sévère : fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose métabolique, coma,
    collapsus cardio-vasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.
    Traitement :
    . Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé,
    . Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique,
    . Contrôle de l’équilibre acide-base,
    .
    Diurèse alcaline forcée, possibilité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale, si nécessaire,
    . Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Réservé à l’adulte :
    * Adultes : la posologie quotidienne maximum est de trois grammes.
    A titre indicatif : un comprimé à cinq cents mg à renouveler si besoin au bout de quatre heures sans dépasser la dose de six comprimés par
    jour.
    * Sujet âgé : la posologie quotidienne maximum est de deux grammes.
    A titre indicatif : un comprimé à cinq cents mg à renouveler si besoin au bout de quatre heures sans dépasser la dose de quatre comprimés par jour.
    .
    Mode d’Emploi :
    Croquer les
    comprimés, de préférence accompagnés d’un grand verre d’eau.
    Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de fièvre ou de douleur. Elles doivent être espacées d’au moins quatre heures.


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