PROPRANOLOL RATIOPHARM LP 160 mg gélules

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PROPRANOLOL RATIOPHARM LP 160 mg gélules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/2/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – BEPRANE


    Forme : GELULES (MICROGRANULES A LIBERATION PROLONGEE)

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LAFON RATIOPHARM

    Produit(s) : PROPRANOLOL RATIOPHARM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/5/1986
    2. publication JO de l’AMM 28/7/1986
    3. mise sur le marché 15/9/1987

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335697-3

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/alu
    incolore

    Evénements :

    1. inscription SS 6/2/1987
    2. agrément collectivités 30/3/1988
    3. mise sur le marché 17/2/1993


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 31.12 F

    Prix public TTC : 44.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. BETABLOQUANT NON SELECTIF (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C07A-A05.
      Le propranolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
      – l’absence d’activité bêtabloquante bêta-1 cardiosélective,
      – un effet anti-arythmique,
      – l’absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathomimétique intrinsèque).
      Le propranolol diminue le risque de récidive de l’infarctus du myocarde et la mortalité, particulièrement la mort subite.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La formulation galénique en microgranules neutres allonge de façon importante le temps d’absorption du propranolol sans modifier ses paramètres d’élimination.
      La concentration plasmatique maximale est atteinte au bout de 5 heures pour cette forme à libération prolongée. La demi-vie apparente d’élimination est de 12 heures.
      Cette formulation convient bien au propranolol qui n’est pas absorbé au niveau de l’estomac, mais sur tout l’intestin y compris le rectum. Elle permet d’assurer un taux sanguin efficace pendant 24 heures en écrétant les pics de concentration observés avec des comprimés classiques fortement dosés.
      Le propranolol passe la barrière hémato-encéphalique.
      Le propranolol est métabolisé dans le foie, notamment en 4-hydroxypropranolol, métabolite doté également de propriétés bêtabloquantes. Les métabolites sont éliminés par le rein, sous forme glycuroconjuguée, de même qu’une faible fraction de la molécule mère, inchangée (3-4%) ou glycuroconjuguée (15-20%).
      L’élimination du propranolol et de ses métabolites est complète en 48 heures.
      La dialysance en épuration extrarénale est d’environ 20 ml/min pour un débit de 250 ml/min.
      Le propranolol passe la barrière placentaire et se retrouve dans le cordon (concentration : environ 1.5 fois celle du sang maternel).
      La concentration dans le lait maternel est environ moitié celle du sang. La quantité absorbée par le nourrisson serait ainsi inférieure à 1% de la dose thérapeutique.

    1. ***
      – Hypertension artérielle,
      – Prophylaxie des crises d’angor d’effort,
      – Traitement au long cours après infarctus du myocarde,
      – traitement de certains troubles du rythme : supraventriculaires (tachycardies, flutters et fibrillations auriculaires, tachycardie jonctionnelles) ou ventriculaires (extrasystolie ventriculaire, tachycardies ventriculaires).
      – Manifestations cardiovasculaires des hyperthyroïdies et intolérance aux traitements substitutifs des hypothyroïdies,
      – Signes fonctionnels de la cardiomyopathie obstructive,
      – Traitement de fond de la migraine.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
    3. ANGOR D’EFFORT
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION DES RECIDIVES)
    5. TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE
    6. FLUTTER AURICULAIRE
    7. FIBRILLATION AURICULAIRE
    8. TACHYCARDIE JONCTIONNELLE
    9. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE
    10. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
    11. MYOCARDIOPATHIE OBSTRUCTIVE
    12. MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND)

    1. ASTHENIE (FREQUENT)
    2. REFROIDISSEMENT DES EXTREMITES (FREQUENT)
    3. BRADYCARDIE (FREQUENT)
      Sévère le cas échéant.
    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    5. NAUSEE (FREQUENT)
    6. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    7. IMPUISSANCE (FREQUENT)
    8. INSOMNIE (FREQUENT)
    9. CAUCHEMAR (FREQUENT)
    10. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (RARE)
    11. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE(AGGRAVATION) (RARE)
      Intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire existant.
    12. INSUFFISANCE CARDIAQUE (RARE)
    13. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
    14. BRONCHOSPASME (RARE)
    15. GLYCEMIE(DIMINUTION) (RARE)
    16. SYNDROME DE RAYNAUD (RARE)
    17. CLAUDICATION INTERMITTENTE (RARE)
      Aggravation d’une claudication intermittente existante.
    18. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (RARE)
    19. ERUPTION PSORIASIFORME (RARE)
    20. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (RARE)
      Au plan biologique :
      On a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.
    21. SYNDROME LUPIQUE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux :

      l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Le traitement ne doit jamais être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est à dire sur une à deux semaines, en utilisant la forme conventionnelle dosée à quarante mg et en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le propranolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte. Initier le traitement en utilisant le comprimé dosé à quarante mg.
    4. BRADYCARDIE
      Si la fréquence s’abaisse au dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
    6. PHEOCHROMOCYTOME
      L’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    7. SUJET AGE
      Le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      Prudence dans l’institution de la posologie initiale : utiliser alors la forme conventionnelle dosée à quarante mg.
    9. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Prudence dans l’institution de la posologie initiale : utiliser alors la forme conventionnelle dosée à quarante mg.
    10. DIABETE
      Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    11. PSORIASIS
      Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l’indication mérite d’être pesée.
    12. REACTION ALLERGIQUE
      Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (cf interactions médicamenteuses) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    13. ANESTHESIE GENERALE
      Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.

      – Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensiblité aux catécholamines.

      – Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :

      * chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.

      * en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

      * le risque anaphylactique devra être pris en compte.
    14. THYROTOXICOSE
      Les bêta-bloquants sont susceptibles d’en masquer les signes cardiovasculaires.
    15. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    16. GROSSESSE
      – Aspect tératogène :

      Chez l’animal: aucune action tératogène n’a été mise en évidence.

      Dans l’espèce humaine, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées n’ont pas fait état de malformations à la naissance.

      – Aspect néonatal :

      Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (cf. surdosage), en évitant les solutés de remplissage (risque d’OAP); par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C’est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
    17. ALLAITEMENT
      Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait.

      Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué : en conséquence et par précaution, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    1. ASTHME
    2. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
      Par le traitement.
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    6. ANGOR DE PRINZMETAL
    7. MALADIE DU SINUS
      Y compris bloc sino-auriculaire.
    8. BRADYCARDIE SEVERE
      Inférieure à 45-50 contractions par minute.
    9. PHENOMENE DE RAYNAUD
    10. TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
    11. PHEOCHROMOCYTOME
      Non traité.
    12. HYPOTENSION
    13. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    14. REACTION ANAPHYLACTIQUE(ANTECEDENTS)
    15. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Association contre-indiquée avec la floctafénine :
      En cas de choc ou d’hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
      – Association avec l’amiodarone : contre-indication relative.
      Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppresion des mécanismes sympathiques compensateurs).

    Signes de l’intoxication :

    1. BRADYCARDIE
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE

    Traitement

    – En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration:
    . d’atropine (1 à 2 mg IV) ,
    . de glucagon à la dose de 10 mg renouvelable,
    . suivie si nécessaire d’isoprénaline 25 mcg en injection lente ou de dobutamine
    2.5 à 10 mcg/kg/min.
    – En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêtabloquants :
    . glucagon sur la base de 0.3 mg/kg ,
    . hospitalisation en soins intensifs,
    . isoprénaline et dobutamine : les posologies en général
    élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Hypertension artérielle, prophylaxie des crises d’angor d’effort, cardiomyopathie obstructive :
    Une gélule à cent soixante mg par jour, de préférence le matin.
    Une gélule à quatre vingt milligrammes par jour pourra cependant être
    utilisée comme traitement inital dans certaines populations à risque (sujets âgés, insuffisants hépatiques ou rénaux) ou servir à l’augmentation graduelle de dose en complément de la forme à cent soixante milligrammes lors de la recherche de posologie
    efficace.
    Toutefois, chez certains patients, il pourra être nécessaire d’augmenter la posologie jusqu’à quatre gélules par jour. Chez certains hypertendus, on pourra éventuellement associer un autre antihypertenseur ou diurétique.
    – Traitement au long
    cours après infarctus du myocarde :
    * traitement initial : il devra être institué entre le cinquième et le vingt et unième jour après l’épisode aigu de l’infarctus, un comprimé à quarante milligrammes quatre fois par jour (soit cent soixante mg) pendant
    deux à trois jours.
    * traitement d’entretien : une gélule à cent soixante milligrammes par jour le matin.
    – Migraines, troubles du rythme, hyperthyroïdies :
    Les doses actives pouvant varier d’un malade à l’autre, et des doses inférieures à cent
    soixante milligrammes étant le plus souvent efficaces, il conviendra de débuter le traitement par la forme à libération conventionnelle.
    * Prévention primaire et secondaire des hémorragies digestives par rupture de varices oesophagiennes chez les
    cirrhotiques :
    – le traitement sera généralement institué à la dose de cent soixante milligrammes par jour : une gélule à cent soixante mg le matin.
    – la posologie sera ensuite adaptée à chaque malade en utilisant, le cas échéant, le comprimé dosé à
    quarante mg : on se basera en particulier sur la fréquence cardiaque dont la diminution doit être d’environ vinq cinq pour cent.


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