PRIVATUX ENFANTS 7.5 mg/5 ml sirop (arrêt de commercialisation)

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PRIVATUX ENFANTS 7.5 mg/5 ml sirop (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 8/10/1992
Dernière mise à jour : 14/2/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SIROP

    Usage : enfant + de 6 ans

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SOLVAY PHARMA

    Produit(s) : PRIVATUX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/12/1991
    2. publication JO de l’AMM 6/6/1992
    3. mise sur le marché 30/9/1992
    4. arrêt de commercialisation 15/1/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335299-8

    1
    flacon(s)
    125
    ml
    verre brun

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : cuillère-mesure
    5
    ml

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A TEMPERATURE AMBIANTE

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05D-A09.
      – Antitussif d’action centrale (dérivé morphinique).
      – Pas d’action sur le centre respiratoire à doses thérapeutiques mais dépression à fortes doses.

    1. ***
      Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
    2. TOUX SECHE

    1. CONSTIPATION
    2. VERTIGE
    3. NAUSEE
    4. VOMISSEMENT
    5. BRONCHOSPASME
    6. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    7. SOMNOLENCE

    1. MISE EN GARDE
      – Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire sont à respecter.

      – Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui recquièrent un traitement spécifique, notamment asthme, dilatation des bronches, obstacles endobronchiques, insuffisance ventriculaire gauche qu’elle que soit l’étiologie, embolie pulmonaire, cancer, infections bronchopulmonaires, épanchement pleural.

      – Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
    2. ALCOOL
      – La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE

      – La posologie initiale sera diminuée de 50 % et pourra éventuellement être augmentée du quart en fonction de la tolérance et des besoins.

    4. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      – Risques de somnolence, de même pour les utilisateurs de machines.
    5. GROSSESSE
      Il n’y a pas de données fiables de tératogénèse chez l’animal. En clinique, les résultats épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulier du dextrométhorphane.
      En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de dextrométhorphane par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
      En conséquence, l’utilisation ponctuelle du dextrométhorphane ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

    1. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      – En règle générale, insuffisance respiratoire quel que soit son degré en raison de la nécessité de respecter la toux pour éviter l’encombrement bronchique.
    2. ASTHME
      – Toux de l’asthmatique (l’association antitussif broncho-dilatateur n’est pas justifiée).
    3. ENFANT DE MOINS DE 6 ANS
    4. ASSOCIATION AUX IMAO
      Risque d’hyperpyrexie, état d’excitation, collapsus cardiovasculaire.
    5. ALLAITEMENT
      Le dextrométhorphane passe dans le lait maternel; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères d’autres antitussifs centraux à doses supra-thérapeutiques.
      En conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l’allaitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    4. CONFUSION MENTALE
    5. SOMNOLENCE
    6. URTICAIRE
    7. FLOU VISUEL
    8. NYSTAGMUS
    9. COMA
    10. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    11. CRISE CONVULSIVE

    Traitement

    – Evacuation gastrique
    – En cas de dépression respiratoire : naloxone, assistance respiratoire
    – En cas de convulsion : benzodiazépines (IV chez l’adulte et le grand enfant, intra-rectale chez le petit enfant).

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    – Posologie usuelle :
    -Réservé à l’enfant de plus de six ans.
    – un mg/kg/jour, à répartir en trois prises par jour, espacées de huit heures. Soit par exemple pour un enfant pesant vingt kilos, une cuillère-mesure trois fois par jour.
    – Ne pas dépasser
    0,25 mg/kg/prise.
    – Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours).
    .
    – Mode d’emploi :
    – Une cuillère-mesure de 5ml contient 7,5 mg de bromhydrate de dextromethorphane.


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