ERYPHAR 1000 mg glé pr susp buv (arrêt de commercialisation)

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ERYPHAR 1000 mg glé pr susp buv (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 12/11/1992
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GRANULE POUR SUSPENSION BUVABLE

    unidose

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SANOFI PHARMA

    Produit(s) : ERYPHAR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/4/1981
    2. publication JO de l’AMM 23/5/1981
    3. mise sur le marché 28/10/1992
    4. arrêt de commercialisation 6/1/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 323700-4

    8
    sachet(s)
    9.50
    g

    Evénements :

    1. inscription SS 20/5/1982
    2. agrément collectivités 26/10/1982


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : unidose

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 9.50
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
      L’érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
      Le spectre d’activité de l’Erythromycine est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles CMI < ou =1 mg/l) :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (S).:
      Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles, R. equi, M. catarrhalis, B. pertussis, C. jejuni, C. diphteriae, Moraxella, M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella, T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires, P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      H. influenzae et parainfluenzae, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
      3 / Espèces résistantes : (CMI > 4 mg/l)
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (R).
      Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, M. hominis, Nocardia, Fusobacterium, B. fragilis.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      S. pneumoniae, Entérocoques, C. coli, Peptosptreptococcus, C. perfringens.
      L’Erythromycine possède une activité in vitro et in vivo sur T. gondii.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50 % pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Absorption :
      – L’ingestion du produit avant le repas (environ1 heure) assure les meilleurs taux sériques.
      – Administrée par voie orale, l’érythromycine est absorbée dans la portion supérieure de l’intestin grêle. Le taux de médicament biodisponible est de 60 % à 80 %.
      Distribution :
      – Sa demi-vie plasmatique est voisine de 2 heures.
      L’administration orale de 500 mg d’érythromycine procure une concentration sérique maximale à 1 heure de 2,5 microg/ml.
      L’érythromycine diffuse bien dans les tissus de l’organisme, notamment au niveau des poumons et des amygdales.
      – L’érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalorachidien.
      – L’érythromycine traverse la barrière placentaire.
      Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
      Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Comme pour d’autres macrolides, ces propriétés expliquent l’activité de l’érythromycine sur les bactéries intracellulaires.
      Excrétion :
      – L’érythromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines :
      – le foie est la principale voie de biotransformation de l’érythromycine, par N-déméthylation. La voie principale d’élimination est biliaire ;
      – il existe également une élimination urinaire mineure du produit.


    1. Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
      – Angines, en alternative au traitement de référence, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
      La pénicilline, prescrite pendant 10 jours, reste le traitement de référence des angines aiguës streptococciques.
      – Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêtalactamine est impossible.
      – Surinfections des bronchites aiguës.
      – Exacerbations des bronchites chroniques.
      – Pneumopathies communautaires chez des sujets :
      . sans facteurs de risque,
      . sans signes de gravité clinique,
      . en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.
      En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
      – Infections cutanées bénignes : Impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma, acné en alternative au traitement par cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées.
      – Infections stomatologiques.
      – Infections génitales non gonococciques.
      – Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux bêtalactamines.
    2. ANGINE
    3. SINUSITE AIGUE
    4. BRONCHITE AIGUE
    5. BRONCHITE CHRONIQUE
    6. PNEUMONIE BACTERIENNE
    7. IMPETIGO
    8. ERYSIPELE
    9. ERYTHRASMA
    10. ACNE
    11. INFECTION STOMATOLOGIQUE
    12. INFECTION GENITALE
    13. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU(PREVENTION)

    1. NAUSEE (FREQUENT)
    2. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    4. DIARRHEE (FREQUENT)
    5. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    6. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    7. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    8. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    9. HEPATITE (RARE)
      Avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
    10. TROUBLE HEPATIQUE (RARE)
      De rares cas d’atteinte hépatique et / ou d’augmentation de transaminases,ont été rapportés,avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      De rares cas d’atteinte hépatique et / ou d’augmentation de transaminases,ont été rapportés,avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      L’administration d’érythromycine n’est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.
    2. DIABETE
      Tenir compte de la teneur en saccharose.
    3. REGIME HYPOGLUCIDIQUE
      Tenir compte de la teneur en saccharose.
    4. REGIME DESODE STRICT
      Teneur en sodium par sachet : trois cent quatre vingt milligrammes, en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
    5. ALLAITEMENT
      L’érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l’irritabilité ont pu être observées chez l’enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution il convient d’éviter d’allaiter pendant la durée du traitement.

    1. ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE (absolue)
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      -* Contre-indication absolue :
      – Dérivés de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine).
      – Cisapride.
      – Antihistaminiques :astémizole, ébastine et terfénadine.
      * Contre-indication relative :
      – Bromocriptine.
      – Carbamazépine.
      – Ciclosporine, tacrolimus.
      – Théophilline (base et sels), aminophylline.
      – Triazolam.
    3. INTOLERANCE AU FRUCTOSE (absolue)
      En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.

    1. CATECHOLAMINES URINAIRES
      L’érythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interférer dans les dosages urinaires des catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte: deux à trois grammes par jour, soit deux à trois sachets.
    .
    Mode d’Emploi:
    La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques.
    Teneur en saccharose par sachet : sept grammes cinq (7.5 g), en tenir compte
    dans la ration journalière.
    Teneur en sodium par sachet : environ trois cent quatre vingt milligrammes, en tenir compte chez les personnes suivant un régime désodé strict.
    .
    Grossesse :
    Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet
    tératogène sur une seule espèce. En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de l’érythromycine. Toutefois seules des études épidémiologiques permettraient de
    vérifier l’absence de risque.
    En conséquence, l’érythromycine peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.


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