ERYPHAR 200 mg granulé pour suspension buvable (arrêt de commercialisation)

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ERYPHAR 200 mg granulé pour suspension buvable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 12/11/1992
Dernière mise à jour : 1/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GRANULE POUR SUSPENSION BUVABLE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SANOFI PHARMA

    Produit(s) : ERYPHAR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/4/1981
    2. publication JO de l’AMM 23/5/1981
    3. mise sur le marché 28/10/1992
    4. arrêt de commercialisation 1/4/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 323697-3

    1
    flacon(s)
    60
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 20/5/1982
    2. agrément collectivités 26/10/1982


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : cuillère-mesure
    5
    ml

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 22.80
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
      Antibiotique de la famille des macrolides.
      Le spectre antibactérien de l’Erythromycine est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles :
      Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles, R. equi, B. catarrhalis, B. pertussis, H. pylori, C. jejuni, C. diphteriae, Moraxella, M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella, T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires, P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      H. influenzae et parainfluenzae, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
      3 / Espèces résistantes :
      Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, M. hominis, Nocardia, Fusobacterium, B. fragilis.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      S. pneumoniae, Entérocoques, C. coli, Peptosptreptococcus, C. perfringens.
      L’Erythromycine possède une activité in vitro et in vivo sur T. gondii.
      Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
      En France, en 1990, 20 à 25% des Pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides (résistance croisée à l’ensemble des macrolides).


    1. Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine.
      – Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles. Elles sont limitées :
      – Aux infections dues aux germes définis ci-dessus comme sensibles, notamment dans les manifestations :
      – ORL,
      – Bronchopulmonaires,
      – Stomatologiques,
      – Cutanées,
      – Génitales,
      – A la prophylaxie de la méningite à méningocoques chez les sujets contacts.
      – A la chimioprophylaxie des rechutes de R.A.A.

    1. TROUBLE DIGESTIF
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    5. DIARRHEE
    6. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    7. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Augmentation transitoire possible des transaminases ASAT-ALAT pouvant aboutir exceptionnellement à une hépatite cholestatique.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      L’administration d’érythromycine n’est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.
    2. ALLAITEMENT
      L’érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l’irritabilité ont pu être observés ; en conséquence, l’allaitement est déconseillé.
    3. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène sur une seule espèce mais pas d’effet foetotoxique de l’érythromycine.

      En clinique, il existe un recul important (sauf avec l’estolate), avec un nombre suffisant de grossesses exposées, qui n’a pas révélé d’effet malformatif ou foetotoxique de l’érythromycine.

      En conséquence, l’érythromycine peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.

    1. ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Vasoconstricteurs de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine) (voies orale et nasale) : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrêmités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
      – Antihistaminiques H1 non sédatifs (astémizole, terfénadine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du catabolisme hépatique de l’antihistaminique par l’érythromycine).
      – Ebastine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l’antihistaminique par le macrolide).
      – Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride par le macrolide).
      – Bromocriptine, carbamazépine, ciclosporine, théophyllines et aminophylline, triazolam : contre-indications relatives.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adultes : deux à trois grammes par jour.
    – Enfants : trente à quarante mg/kg par jour.


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