DOLKO 60 mg/2 ml solution buvable en flacon

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DOLKO 60 mg/2 ml solution buvable en flacon

Introduction dans BIAM : 7/12/1992
Dernière mise à jour : 17/6/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION BUVABLE

    Usage : nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : THERABEL LUCIEN PHARMA

    Produit(s) : DOLKO

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/5/1991
    2. publication JO de l’AMM 31/10/1991
    3. mise sur le marché 13/11/1992

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 333819-4

    1
    flacon(s)
    90
    ml
    verre brun

    Evénements :

    1. agrément collectivités 13/8/1992
    2. inscription SS 13/8/1992


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : cuillère-mesure
    2
    ml
    45

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 6.56 F

    Prix public TTC : 11.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (ANILIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-E01.
      Propriétés Pharmacocinétiques :
      Absorption : l’absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.
      Distribution : le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
      Métabolisme : le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, aboutit à la formation d’un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine) qui, dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche, lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
      Elimination : l’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée. La demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures.
      Variations physiopathologiques :
      Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.

    1. ***
      Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.
    2. DOULEUR
    3. FIEVRE

    1. RASH (RARE)
      Accident allergique nécessitant l’arrêt du traitement.
    2. ERYTHEME (RARE)
      Accident allergique nécessitant l’arrêt du traitement.
    3. URTICAIRE (RARE)
      Accident allergique nécessitant l’arrêt du traitement.
    4. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      – Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l’absence de paracétamol dans la composition d’autres médicaments.

      – La dose totale de paracétamol ne devrait pas dépasser 80 mg par kilo et par jour chez l’enfant de moins de 37 kilos et 3 g par jour chez l’adulte et le grand enfant de plus de 38 kg.
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Chez un enfant traité par 60 mg/kg/jour de paracétamol, l’association d’un autre antipyrétique n’est justifiée qu’en cas d’inefficacité.
    3. DIABETE
      Tenir compte dans la ration journalière de la présence de sucre : 0.8 g par cuillère-mesure.
    4. REGIME HYPOGLUCIDIQUE
      Tenir compte dans la ration journalière de la présence de sucre : 0.8 g par cuillère-mesure.

    1. HYPERSENSIBILITE AU PARACETAMOL
      Ou à l’un des autres constituants, notamment aux parabènes (parahydroxybenzoate de méthyle et de propyle).
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE

    1. ACIDE URIQUE SANGUIN
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique.
    2. GLYCEMIE
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. ANOREXIE
    4. PALEUR
    5. DOULEUR ABDOMINALE
    6. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    7. ACIDOSE METABOLIQUE
    8. ENCEPHALOPATHIE
    9. COMA
    10. MORTALITE AUGMENTEE

    Traitement

    L’intoxication est à craindre chez les sujtes âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez qui elle peut être mortelle.
    Symptômes :
    – nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs
    abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières heures. Un surdosage à partir de dix g de paracétamol en une seule prise chez l’adulte et150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l’enfant provoque une cytolyse hépatique
    susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et à la mort.
    – Simultanément, on observe une augmentation des
    transaminases hépatiques, de la lactico déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion.
    Conduite d’urgence :
    – Transfert immédiat en milieu hospitalier.
    – Prélever un tube
    de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol.
    – Evacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.
    – Le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine
    par voie IV ou par voie orale, si possible avant la 10 ème heure.
    – Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé au nouveau-né et au nourrisson de trois kilos cinq à douze kilos.
    Il est impératif de respecter les posologies définies en fonction du poids du nouveau-né ou du nourrisson et donc de choisir une présentation adaptée.
    La dose
    quotidienne de paracétamol recommandée est d’environ soixante milligrammes par kilo et par jour, à répartir en quatre ou six prises, soit environ quinze milligrammes par kilo toutes les six heures ou dix milligrammes par kilo toutes les quatre
    heures.
    – Nouveau-né de trois kilos cinq à quatre kilos (environ jusqu’à un mois) : une cuillère-mesure par prise, à renouveler si besoin au bout de six heures, sans dépasser quatre cuillère-mesures par jour.
    – Nourrisson de cinq à six kilos (environ
    de deux à qatre mois) : une cuillère-mesures par prise, à renouveler si besoin au bout de quatre heures, sans dépasser six cuillère-mesures par jour.
    – Nourrisson de sept à neuf kilos (environ de trois à douze mois) : deux cuillère-mesures par prise,
    à renouveler si besoin au bout de six heures, sans dépasser huit cuillère-mesures par jour.
    – Nourrisson de dix à douze kilos (environ de douze à vingt quatre mois) : deux cuillère-mesures par prise, à renouveler si besoin au bout de quatre heures, sans
    dépasser douze cuillère-mesures par jour.
    Doses maximales recommandées : la dose totale de paracétamol ne devrait pas dépasser quatre vingt milligrammes par kilo chez l’enfant de moins de trente sept kilos et trois grammes par jour chez l’adulte et le
    grand enfant de plus de trente huit kilos.
    * Fréquence d’administration :
    – les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur ou de fièvre
    – chez l’enfant, elles doivent être espacées, y compris la nuit, de préférence de six
    heures, d’au moins quatre heures.
    Posologie particulière :
    en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à dix ml/min), l’intervalle entre deux prises sera au minimum de huit heures..
    Mode d’Emploi :
    La solution peut être
    bue pure ou diluée dans une petite quantité de boisson (eau, lait, jus de fruits).


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