VERAPAMIL RATIOPHARM 240 mg LP gélules (arrêt de commercialisation)

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VERAPAMIL RATIOPHARM 240 mg LP gélules (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 17/12/1992
Dernière mise à jour : 7/5/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES A LIBERATION PROLONGEE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : LAFON RATIOPHARM

    Produit(s) : VERAPAMIL RATIOPHARM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 7/2/1991
    2. publication JO de l’AMM 29/10/1991
    3. mise sur le marché 1/12/1992
    4. arrêt de commercialisation 15/6/1994

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 333315-6

    1
    boîte(s)
    28
    unité(s)

    Evénements :

    1. agrément collectivités 20/9/1992
    2. inscription SS 20/9/1992
    3. arrêt de commercialisation 15/6/1994


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    A TEMPERATURE AMBIANTE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 55.18 F

    Prix public TTC : 72.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. INHIBITEUR CALCIQUE SELECTIF (PHENYLALKYLAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C08D-A01.
      Le vérapamil est un antagoniste calcique spécifique, c’est-à-dire qu’il diminue les mouvements transmembranaires du calcium sans modifier, aux concentrations représentatives des concentrations thérapeutiques, les mouvements des autres ions.
      Au niveau cardiaque :
      – Dépression de l’activité du noeud sinusal.
      – Ralentissement de la vitesse de conduction et allongement des périodes réfractaires au niveau du noeud auriculo-ventriculaire, proportionnels aux concentrations. Ces effets expliquent que le vérapamil soit le prototype des antiarythmiques de classe 4 et efficace sur les troubles du rythme impliquant la jonction auriculo-ventriculaire.
      – Le vérapamil ne modifie ni la vitesse de conduction ni les périodes réfractaires des oreillettes, du système His-Purkinje, des ventricules, des voies accessoires.
      – Le vérapamil déprime la contractilité du myocarde (effet inotrope négatif).
      Au niveau des arteres:
      – Le vérapamil entraîne une relaxation et s’oppose à la contraction des fibres musculaires lisses artérielles.
      L’abaissement des résistances s’observe dans tous les territoires et entraîne une baisse de la pression artérielle.
      La bradycardie (habituellement modérée), la dépression de la contractilité, la diminution de la post-charge concourent a une diminution du travail cardiaque et donc à une diminution de la consommation d’oxygène par le myocarde. La vasodilation coronaire entraîne une augmentation du débit coronaire sans effet de vol.
      – Le débit sanguin rénal est augmenté.
      – Chez la plupart des malades l’effet dépresseur myocardique est contrebalance par une diminution de la post-charge et par la mise en jeu réflexe du système sympathique, comme en témoigne l’absence de diminution de l’index cardiaque. Cependant, chez les sujets à fonction cardiaque altérée, une détérioration de la fonction ventriculaire peut se produire en cas de prise de bêta-bloquants ou d’autres médicaments dépresseurs cardiaques.


    1. Hypertension artérielle.

    1. TROUBLE DIGESTIF
    2. CONSTIPATION
    3. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
    4. HYPOTENSION ARTERIELLE
    5. BRADYCARDIE
    6. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
    8. NERVOSITE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      et/ou fatigue.

    1. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Celle-ci doit être contrôlée avant la mise au traitement. Dans le cas ou un digitalique est prescrit, il est nécessaire : 1- De surveiller etroitement la conduction auriculo-ventriculaire (effets additifs). 2- De contrôler les concentrations de digoxine et d’adapter la posologie (car le vérapamil peut augmenter de facon importante les concentrations plasmatiques de digoxine).
    2. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Celui-ci peut être majoré et conduire à un bloc complet (en particulier au pic de concentration).
    3. TROUBLES DU RYTHME
      Fibrillation/flutter auriculaires + voie accessoire :

      – Le vérapamil peut faciliter la conduction antérograde dans la voie accessoire aboutissant à une accélération marquée de la fréquence ventriculaire.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La métabolisation est dans ce cas considérablement ralentie; la demi-vie apparente d’élimination est très allongée. La posologie doit être fortement diminuée par exemple par un facteur 5.
    5. SUJET AGE
      Le volume de distribution et la clairance totale sont fortement diminués. D’autre part la biodisponibilité du vérapamil est plus élévée chez ces sujets que chez l’adulte. Il faut donc réduire la posologie et ne l’augmenter que progressivement.
    6. GROSSESSE
      Les résultats des études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets tératogènes. En l’absence de données cliniques, ces résultats expérimentaux ne permettent pas de prévoir un effet malformatif dans l’espèce humaine.

    1. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    2. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
    3. DYSFONCTIONNEMENT SINUSAL
    4. ENFANT
      En l’absence de travaux cliniques effectués sur cette catégorie de sujet.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association contre-indiquée: dantrolène.

    Traitement

    En cas de surdosage peuvent être constatés des troubles conductionnels graves : hypotension marquée, voire choc cardiogénique.
    – L’antidote est représenté par l’isopropylnoradrénaline (voie intraveineuse).
    – Les troubles conductionnels peuvent bénéficier
    d’un entrainement électrosystolique; le glucagon peut être utilisé en cas de choc cardiogénique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – La posologie usuelle est de une gélule à deux cent quarante mg une fois par jour le matin. La posologie initiale est de une gélule à cent vingt mg une fois par jour le matin. Cette posologie pourra être progressivement augmentée
    sans dépasser trois cent soixante mg (une gélule à 240 mg et une gélule à 120 mg une fois par jour le matin).


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