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ROFERON-A 4.5 M UI poudre injectable (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 3/2/1993
Dernière mise à jour : 21/12/1999
Identification de la spécialité
Présentation et Conditionnement
Composition
Propriétés Thérapeutiques
Indications Thérapeutiques
Effets secondaires
Précautions d'emploi
Contre-Indications
Surdosage
Voies d'administration
Posologie et mode d'administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : PRODUITS ROCHE
Produit(s) : ROFERON-A
Evénements :
- octroi d'AMM 2/9/1992
- mise sur le marché 1/12/1992
- publication JO de l'AMM 24/5/1993
- arrêt de commercialisation 10/10/1996
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 335606-8
1
ampoule(s) de solvant
verre
1
flacon(s) de lyophilisat
verre
Evénements :
- agrément collectivités 3/12/1992
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Matériel complémentaire : 1 seringue + 2 aiguilles
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
NE PAS CONGELER
Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
heure(s)
CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
Régime : liste I
Conditionnement 2
Numéro AMM : 335607-4
10
ampoule(s) de solvant
verre
10
flacon(s) de lyophilisat
verre
Evénements :
- agrément collectivités 3/12/1992
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Matériel complémentaire : 10 seringue + 20 aiguilles
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
NE PAS CONGELER
Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
heure(s)
CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
Principes actifs
Principes non-actifs
- IMMUNOMODULATEUR (INTERFERON) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : L03A-B04.
Roferon A a démontré qu'il possédait de nombreuses propriétés de l'interféron-alpha naturel humain. Roferon A exerce ses effets anti-viraux en induisant une résistance cellulaire aux infectons virales et en modulant les effecteurs du système immunitaire de façon à neutraliser les virus ou éliminer les cellules infectées par le virus. Le mécanisme essentiel de l'activité anti-tumorale de Roferon A n'est pas encore bien connu. Néanmoins, il a été constaté un certain nombre de modification dans les cellules tumorales humaines traitées par Roferon A : dans les cellules HT29, on observe une diminution significative de la synthèse de l'ADN, de l'ARN et des protéines. Roferon A exerce in vitro une activité anti-proliférative à l'égard de certaines tumeurs humaines; il inhibe la croissance de tumeurs humaines greffées sur les souris nude. L'activité de Roferon A a été testée in vivo sur un nombre limité de lignées cellulaires tumorales humaines développées chez les souris nude immunodéprimées. L'activité antiproliférative de Roferon A a été étudiée in vivo sur des tumeurs incluant le carcinome muqueux du sein, l'adénocarcinome du caecum, le carcinome du colon et le carcinome de la prostate. L'importance de l'activité antiproliférative constatée est variable.
Contrairement à d'autres protéines humaines, de nombreux effet de l'interféron alpha 2A disparaissent partiellement ou totalement lorsqu'il est testé sur d'autres espèces animales. Toutefois, une activité significative contre le virus de la vaccine a été induite chez les signes rhésus prétraités avec l'interféron alpha 2A.
* Propriétés pharmacocinétiques:
Les concentrations sériques d'interféron alfa 2 A montrent une grande variabilité interindividuelle, tant chez les sujets sains que chez les patients présentant un cancer métastasé. Chez l'animal (singe, chien, souris), les données de pharmacocinétiques de Roféron A sont comparables à celles observées chez l'homme. La pharmacocinétique de Roferon A chez l'homme est linéaire pour des doses comprises entre 3 et 198 MUI. Après perfusion IV de 36 MUI d'interféron alfa 2 A à des sujets sains, les paramètres sont les suivants:
- demi-vie d'élimination comprise entre 3,7 et 8,5 heures (moyenne 5,1 heure),
- Volume de distribution à l'état d'équilibre compris entre 0,223 et 0,748 l/kg (moyenne: 0,4 l/kg)
- clairance totale comprise entre 2,14 et 3,62 ml/mn (moyenne: 2,79 ml/mn/kg)
Après administration par voie intramusculaire et sous-cutanée de 36 MUI, le pic de concentration sérique (Cmax) varie respectivement de 1,5 à 2,580 picogrammes par ml pour un temps moyen au pic (Tmax) de 3,8 heures et de 1,250 à 2,320 picogrammes par ml pour un Tmax de 7,3 heures.
Après injection par voie intramusculaire ou sous-cutanée, la biodisponibilité apparente est supérieure à 80%.
La pharmacocinétique de l'interféron alfa 2 a après administration intramusculaire de doses uniques à des patients atteints d'un cancer du sein métastasé ou d'une hépatite chronique B est équivalente à celle trouvée chez des volontaires sains. L'augmentation de la concentration sérique est proportionnelle à la dose administrée, ceci pour des doses uniques allant jusqu'à 198 MUI. La distribution et l'élimination de l'interféron alfa 2 a sont inchangées, que le traitement soit donné 2 fois par jour (0,5 -36MUI), 1 fois par jour (1-54 MUI), ou 3 fois par semaine (1-136 MUI), et ceci jusqu'à 28 jours de traitement. Roferon A est éliminé principalement par voie rénale. L'excrétion bilaire et le métabolisme hépatique sont considérés comme des voies accessoires d'élimination de Roféron A.
Roféron A a été administré par voie intramusculaire, une ou plusieurs fois par jour, pour une durée allant jusqu'à 28 jours, à plusieurs patients atteints d'un cancer métastasé. Les pics de concentration sérique alors observés sont de 2 à 4 fois plus élevés que ceux obtenus après des injections de doses uniques. Cependant, l'administration réitérée de Roferon A ne modifie pas les paramètres de distribution ou d'élimination, et ce pour plusieurs schémas de traitements étudiés.
* Données de sécurité précliniques:
En raison de la spécificité d'espèce de l'interféron alfa humain, seules des études toxicologiques limitées ont été entreprises avec Roferon A. La toxicité aigüe parentérale de Roferon A a été étudiée chez la souris, le rat, le lapin et le furet, à des doses allant jusqu'à 30 MUI/kg par voie intraveineuse et 500 MUI/kg par voie intramusculaire. Aucune mortalité liée au traitement n'a été notée dans les espèces étudiées ayant reçu du Roferon A, quelle que soit la voie d'administration. A des doses très supérieures à celles recommandées en thérapeutique, aucun effet secondaire significatif n'a été observé, excepté un effet abortif chez le singe rhésus femelle lorsque le produit est administré du début jusqu'au milieu de la période foétale et une perturbation transitoire du cycle menstruel avec allongement de la menstruation chez les femelles non gestantes. Aucun effet mutagène de Roferon A n'a été observé expérimentalement.
- ***
- Leucémie à tricholeucocytes.
- Sarcome de Kaposi asymptomatique évolutif associé au syndrome d'immunodéficit acquis (SIDA), sans antécédents d'infection opportuniste ou de signes constitutionnels, chez des patients ayant un taux de CD4>250/mm3.
- Phase chronique de la leucémie myéloïde chronique (LMC) en phase chronique avec chromosome Philadelphia positif. Roferon-A n'est pas un traitement alternatif chez les patients atteints de LMC qui ont un donneur HLA compatible dans leur entourage, et pour lesquels une greffe de moëlle osseuse allogénique est planifiée ou possible dans un futur proche. L'efficacité curative potentielle de ROferon A n'a pas encore été démontrée dans cette indication.
- Lymphome cutané à cellules T . L'interféron alfa 2 a peut être efficace chez des patients en phase évolutive, réfractaires aux traitements conventionnels, ou ne relevant pas de ceux-ci.
- Hépatite chronique B de l'adulte, histologiquement prouvée, avec présence des marqueurs de la réplication virale, c'est-à-dire ADN du VHB, ADN polymérase ou antigène HBe;
- Hépatite chronique C de l'adulte, histologiquement prouvée, avec anticorps VHC positifs et élévation de l'alanine aminotransférase sérique (ALAT) en l'absence de décompensation hépatique. Il n'a pas été mis en évidence de bénéfice à long terme, sur les plans cliniques et histologiques;
- Lymphome folliculaire non Hodgkinien;
- Cancer du rein à un stade avancé.
- LEUCEMIE A TRICHOLEUCOCYTES
- SARCOME DE KAPOSI
- LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE
- LYMPHOME CUTANE
- HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS B
- CANCER DU REIN METASTASE
- HEPATITE CHRONIQUE A VIRUS C
- LYMPHOME NON HODGKINIEN
- SYNDROME PSEUDOGRIPPAL (FREQUENT)
On retrouve chez la majorité des patients un syndrome pseudo-grippal avec fatigue, fièvre, frissons, perte d'appétit, myalgies, céphalées, arthralgie et sueurs. Ces effets secondaires aigus sont habituellement atténués, voire disparaissent sous paracétamol. Ils tendent à disparaître sous traitement. Cependant la poursuite du traitement peut conduire à un état de grande lassitude, à une sensation de faiblesse et de fatigue.
- TROUBLE DIGESTIF
- Fréquents : anorexie, nausées, surtout chez les patients atteints de cancer.
- Moins fréquemment : vomissements, altération du goût, perte de poids, diarrhées et douleurs abdominales d'intensité légère à modérée.
- Rarement : constipation, flatulence, hypermotilité gastrique ou épigastralgies.
La réactivation d'un ulcère gastrique ou des saignements gastro-intestinaux ne mettant pas en jeu le pronostic vital restent des cas isolés.
- TROUBLE HEPATIQUE (RARE)
Une élévation des transaminases (ALT), mais aussi des phosphatases alcalines, de la LDH et de la bilirubine a été notée. De rares cas d'hépatites ont été rapportés.
- TROUBLE NEUROLOGIQUE
- Etourdissements, vertiges, troubles de mémoire, somnolence, troubles du sommeil peuvent survenir peu fréquemment.
- Possibilité d'états confusionnels, voire de coma, notamment chez le sujet âgé.
- Rarement : effects indésirables cérébro-vasculaires ou impuissance temporaire.
- Des états dépressifs avec des idées ou conduites suicidaires ont été décrits.
- NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (PEU FREQUENT)
Des paresthésies, engourdissements, neuropathies, tremblements peuvent se produire de façon occasionnelle.
- TROUBLE CARDIOVASCULAIRE (RARE)
Certains troubles ont été observés chez environ 1/5 des patients atteints de cancer.
Il s'agissaient d'épisodes transitoires d'hypo et d'hypertension artérielle, d'oedème, de cyanose, d'arythmie, de palpitations ou de douleurs thoraciques.
De rares cas d'oedème pulmonaire, d'insuffisance cardiaque congestive, d'infarctus du myocarde et d'arrêt cardiorespiratoire ont été rapportés. Les problèmes cardio-vasculaires ont été très rarement rapportés chez les patients atteints d'un hépatite B.
- TROUBLE RESPIRATOIRE (RARE)
De rares cas d'oedème pulmonaire, de pneumonie et d'arrêt cardiorespiratoire ont été rapportés.
- TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (RARE)
Des cas d'exacerbation d'herpès labial, de rash, de prurit, de sécheresse de la peau et des muqueuses, de rhinorrhée et d'épistaxis ont été rarement rapportés.
Une alopécie légère à modérée peut survenir chez un malade sur cinq environ ; elle est réversible à l'arrêt du traitement.
L'utilisation de l'interféron alfa a été rarement associée à l'exacerbation ou l'apparition d'un psoriasis.
Une réaction locale au site d'injection est possible.
- TROUBLE RENAL (RARE)
Dans de rares cas, une altération de la fonction rénale peut apparaître. Les pertubations électrolytiques sont généralement associées à une anorexie ou une déhydratation.
Les troubles se traduisent particulièrement par une protéinurie et une augmentation du nombre des cellules dans le sédiment urinaire. Une élévation de l'urée sanguine, de la créatinine sérique et de l'acide urique sont peu fréquentes.
- TROUBLE DE L'HEMATOPOIESE
Une leucopénie transitoire peut se produire chez 30 à 50% des patients traités. Chez les patients sans insuffisance médullaire, une thrombocytopénie et une baisse de l'hémoglobine et de l'hématocrite se produisent rarement; chez les patients avec insuffisance médullaire, ces effets sont plus fréquents. Ces effets secondaires disparaissent habituellement 7 à 10 jours après l'arrêt du traitement par Roferon A.
- TROUBLE DE LA VISION (RARE)
- TROUBLE METABOLIQUE (FREQUENT)
Une hypocalcémie minime,sans conséquence clinique, a été notée chez un patient sur deux environ.
Une hypercalcémie a été rarement observée.
- ANTICORPS ANTI-INTERFERON (FREQUENT)
Des anticorps neutralisants anti-protéines peuvent apparaître chez certains sujets après administration homologue. Des anticorps dirigés contre tous les interférons, qu'ils soient d'origine naturelle ou recombinante, sont ainsi susceptibles d'apparaître chez un certain nombre de patients. Dans certaines situations cliniques, cancer, lupus érythémateux disséminé, zona), des anticorps anti-interféron leucocytaire humain peuvent également apparaûtre spontanément chez des patients qui n'ont jamais reçu d'interféron exogène.
Dans les études cliniques avec du Roferon A qui avait été conservé à une température de 25 degrés, des anticorps neutralisants ont été détectés chez environ 1/5 des patients. Chez les patients atteints d'hépatite C, il a été constaté , chez les répondeurs qui développaient des anticorps neutralisants, une tendance à la disparition de la réponse sous traitement, et ce plus rapidement que chez les répondeurs qui n'avaient pas développé de tels anticorps. Aucune autre conséqueznce clinique de la présence d'anticorps dirigés contre Roféron A n'a été documentée. La signification clinique du développement des anticorps n'a pas été entièrement clarifiée.
Il n'existe pas encore de données sur l'apparition d'anticorps neutralisants dans les études cliniques avec Roferon A conservé à 4 degrés, c'est-à-dire celui actuellement commercialisé. Pourtant, dans un modèle expérimental chez la souris, l'immunogénicité relative de Roferon A augmente avec le temps lorsque le produit est conservé à 25 degrés. Ce phénomène n'existe pas lorsque Roféron A est conservé à 4 degrés, selon les conditions de conservation recommandées.
- MALADIE AUTOIMMUNE
Les manifestations cliniques d'une maladie auto-immune lors d'un traitement par l'interféron apparaissent plus fréquemment chez des sujets prédisposés au développement de troubles auto-immuns. Des phénomènes auto-immuns tels vascularite, arthrite, anémie hémolytique, dysfonctionnement thyroïdien et syndrome lupique ont été rarement observés chez des patients traités par Roferon A.
- MISE EN GARDE
Une conduite approprié du traitement et de ses complications n'est possible que si le diagnostic a été bien posé et si le traitement est effectué dans de bonnes conditions. Les patients doivent être informés non seulement des bénéfices thérapeutiques attendus mais aussi de la survenue probable d'effets secondaires.
- TROUBLES RENAUX
En cas de perturbation légère à modérée de la fonction rénale, une surveillance étroite est recommandée.
En cas d'insuffisance rénale et chez les dialysés, une surveillance très régulière doit être pratiquée en cas de prescription d'interféron alpha.
- TROUBLES HEPATIQUES
En cas de perturbation légère à modérée de la fonction hépatique, une surveillance étroite est recommandée.
Chez les patients cirrhotiques, l'accentuation des perturbations biologiques hépatiques doit entraîner l'arrêt du traitement.
- TROUBLES MEDULLAIRES
En cas de perturbation légère à modérée des fonctions médullaires, une surveillance étroite est recommandée.
- SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
Une surveillance neuropsychiatrique soigneuse et périodique de tous les patients est également recommandée. Des conduites suicidaires ont été rarement observés chez les patients traités par Roferon A. Le traitement doit être interrompu chez les patients présentant des conduites suicidaires.
- ENFANT
L'utilisation de Roferon A n'est pas recommandée chez l'enfant et chez l'adolescent de moins de 18 ans. L'innocuité de l'interféron alpha 2A n'a pas été établie.
- SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Avant traitement :
- Bilan hématologique : numération, formule des trois lignées cellulaires,
- Bilan hépatique : transaminases, phosphatases alcalines,
- Bilan de la fonction rénale,
- Bilan glucidique,
- Electrocardiocargramme.
En cours de traitem :
- La surveillance régulière de ces bilans doit être rigoureuse et systématique. De ce fait, leur périodicité sera fonction des modifications observées. Cette surveillance sera renforcée chez les patients présentant une insuffisance rénale, hépatique et chez lesquels l'existence d'une insuffisance médullaire modérée n'a pas constituée une contre-indication à la mise sous traitement.
- SURVEILLANCE CLINIQUE
Un examen neurologique soigneux sera effectué chez tous les patients pendant toute la durée du traitement. En raison de la fréquence des localisations secondaires neuro-méningées liées aux affections traitées par l'interféron alpha 2A et constituant des foyers épileptogènes, une décompensation neurologique peut survenir sous interféron. Un traitement doit alors être entrepris pour pallier le risque de récidive de décompensation. En cas de localisation secondaire neuro-méningée,un traitement préventif peut être envisagé.
- CONDUCTEURS DE VEHICULES
Roferon A peut avoir un effet sur la capacité à réagir, ce qui peut gêner la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines. Cet effet est variable selon le schéma thérapeutique utilisé et la sensibilité de chaque patient.
- HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
Allergie connue à l'interféron alpha 2A ou à tout autre composant de la préparation.
- AFFECTIONS CARDIAQUES GRAVES
Pré-existantes. Aucun effet cardiotoxique direct n'a été démontré, mais les effets secondaires : fièvre ou frissons fréquemment associés à l'adminisration de Roferon A, peuvent aggraver une insuffisance cardiaque pré-existante.
- INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
- MYELOSUPPRESSION
Insuffisance médullaire sévère. De plus, le traitement est contre-indiqué chez les patients transplantés sous immunosuppresseur.
- ANTECEDENTS COMITIAUX
Antécédents d'épilepsie et/ou atteinte des fonctions du SNC.
- HEPATITE CHRONIQUE
- Accompagné de cirrhose du foie avec ascite ou insuffisance hépato-cellulaire. L'interféron peut parfois être indiqué sous couvert d'une surveillance biologique très stricte des taux de transaminases hépatiques et des fonctions hépatiques.
- Récemment traités ou en cours de traitement par des agents immunosuppresseurs en exception d'une corticothérapie de courte durée.
- HEPATITE
D'origine auto-immune ou antécédent d'hépatite auto-immune.
- INSUFFISANCE THYROIDIENNE
Troubles thyroïdiens pré-existants sauf s'ils sont contrôlés par des traitements conventionnels.
- GROSSESSE
Les femmes traitées par Roferon A doivent recourir à une contraception efficace. Chez la femme, pendant la grossesse, le bénéfice thérapeutique attendu devra être estimé au regard du risque potentiel sur l'évolution de la grossesse. Bien que les tests effectués chez l'animal avec Roferon A ne mettent pas en évidence d'effets tératogènes, des conséquences dommageables pour le foetus ne peuvent être exclues. Un effet abortif a été observé chez les guenons rhésus en gestation, ayant reçu des doses très supérieures à celles recommandées en thérapeutique humaine.
- ALLAITEMENT
En l'absence de données sur le passage du médicament dans le lait maternel, le choix entre l'arrêt du l'allaitement ou l'arrêt du traitement repose sur l'évaluation du bénéfice thérapeutique pour la mère.
Signes de l'intoxication :
- LETHARGIE
- ASTHENIE
- COMA
Traitement
Les effets d'un surdosage n'ont jamais été observés. Cependant, l'utilisation répétée de fortes doses d'interféron alpha peut être associée à une léthargie, une asthénie, une prostration ou un coma. Dans ce cas une hospitalisation doit être envisagée
ainsi que la mise en route d'un traitement approprié. Les effets indésirables apparus sous Roferon A régressent habituellement avec les soins appropriés dans les jours suivants l'arrêt du traitement. L'incidence de coma observée chez les patients
atteints de cancer et inclus dans les essais thérapeutiques est de 0.4%.
Voies d'administration
- 1 - INTRAMUSCULAIRE
- 2 - SOUS-CUTANEE
Posologie & mode d'administration
Posologie usuelle :
- 1 - Leucémies à tricholeucocytes :
* Posologie initiale : trois millions d'unités (MUI) administrés quotidiennement en injection SC ou IM pendant 16 à 24 semaines.
En cas d'intolérance, soit la dose journalière sera réduite de
moitié à un million et demi, soit la fréquence d'administration sera diminuée à trois injections par semaine, ou bien les deux à la fois.
* Posologie d'entretien : trois MUI administrés trois fois par semaine en injection SC ou IM. En cas d'intolérance,
la dose journalière sera réduite de moitié à un million et demi UI trois fois par semaine.
* Durée du traitement : les patients doivent être traités pendant environ six mois avant que le médecin ne prenne la décision de poursuivre le traitement chez
les patients répondeurs ou d'arrêter le traitement chez les patients non répondeurs. Des patients ont été traités pendant plus de 20 mois consécutifs. La durée optimale de traitement par Roferon-A n'a pas été déterminée.
A noter : l'administration
sous-cutanée est recommandée chez les patients thrombopéniques (plaquettes inférieurs à 50000 par mm3) ou chez les patients présentant un risque hémorragique. La dose minimale efficace de Roféron-A n'a pas été établie.
- 2 - Sarcome de Kaposi associé
au SIDA :
Roferon-A est indiqué dans le traitement des patients atteints de SIDA ayant un taux de CD4 >250/mm3 et présentant un sarcome de Kaposi asymptomatique évolutif. Les patients atteints de SIDA ayant un taux de CD4< 250/mm3, ou des antécédents
d'infections opportunistes ou de signes constitutionnels, sont peu susceptibles de répondre au traitement par Roferon A et ne doivent donc pas être traités par ce médicament.
La posologie optimale n'a pas encore été établie.
Roferon A ne doit pas être
utilisé conjointement avec les inhibiteurs de protéases. A l'exception de la zidovudine, il n'y a pas de données de tolérance en ce qui concerne l'association de Roferon A aux inhibiteurs de la transcriptase inverse.
* traitement d'induction : Roferon-A
doit être administré en injection SC ou IM. La posologie de départ doit être augmentée jusqu'à 18 MUI par jour au moins et, si possible, 36 MUI par jour. Cette posologie sera atteinte par paliers successifs. La durée du traitement est de 10 à 12
semaines pour les patients âgés de 18 ans et plus. Le schéma recommandé d'augmentation des doses est le suivant :
de J 1 à J 3 : trois MUI par jour. De J 4 à J 6 : neuf MUI par jour puis de J 7 au J 9 dix huit MUI par jour. Et si la tolérance le
permet, la dose sera augmentée jusqu'à trente six MUI par jour de J 10 à J 84.
* traitement d'entretien : Roferon-A doit être administré en injection SC ou IM trois fois par semaine à la dose maximale tolérée par le patient, sans dépasser trente six
MUI.
Le taux de réponse obtenu lors d'un traitement à la dose de trois MUI par jour de Roferon-A chez les patients atteints d'un sarcome de Kaposi est inférieur à celui observé chez les patients traités selon la posologie recommandée.
* Durée du
traitement : L'évolution des lésions doit être documentée pour déterminer la réponse au traitement. Les patients doivent être traités dix semaines au minimum et de préférence douze semaines avant que le médecin ne prenne la décision de poursuivre le
traitement chez les patients répondeurs ou de l'arrêter chez les patients non répondeurs. Les patients répondeurs ont montré en général une réponse objective après environ 3 mois de traitement. Des patients ont été traités pendant plus de 20 mois
consécutifs. Si le patient répond au traitement, ce dernier doit être poursuivi jusqu'à ce qu'il n'existe plus de lésion objective visible. La durée optimale de traitement par Roféron-A n'a pas été déterminée.
A noter : les lésions du sarcome de Kaposi
réapparaissent fréquemment à l'arrêt du traitement par Roféron-A.
- 3 - Leucémie myéloïde chronique :
Roferon-A est indiqué dans le traitement des patients atteints de leucémie myéloïde chronique dans sa phase chronique avec chromosome Philadelphie
positif. Roferon A n'est pas un traitement alternatif pour les patients atteints de LMC qui ont un donneur HLA compatible dans leur entourage, et pour lesquels une greffe de moëmme osseuse allogénique est planifiée ou possible dans un avenir proche.
Le
traitement par Roferon-A permet d'obtenir une rémission hématologique chez 60% des patients en phase chronique de la leucémie myéloïde chronique et ce quelque soit le traitement précédent. Chez deux tiers de ces patients, une réponse hématologique
complète est obtenue, celle-ci peut apparaître au plus tard18 mois après la mise en route du traitement. A la différence des chimiothérapie cytotoxiques, l'interféron alfa 2A peut engendrer des réponses cytogénétiques soutenues et durables au-delà de 40
mois.
L'efficacité potentielle du Roferon A n'a pas encore été démontrée dans cette indication.
* Modalité de traitement : Roferon-A doit être administré en injection SC ou IM pendant 8 à 12 semaines chez les patients âgés de 18 ans ou plus. Le schéma
thérapeutique recommandé est le suivant : de J 1 à J 3 : trois MUI par jour. De J 4 à J 6 : six MUI par jour puis de J 7 à J 84 neuf MUI par jour.
* Durée de traitement : Les patients doivent être traités au minimum 8 semaines et de préférence 12
semaines avant que le médecin ne prenne la décision de poursuivre le traitement chez les répondeurs ou de l'arrêt du traitement chez les patients dont les paramètres hématologiques n'ont pas été améliorés. Les patient répondeurs doivent être traités
jusqu'à rémission hématologique complète ou pendant 18 mois tout au plus. Tous les patients en rémission hématologique complète doivent poursuivre le traitement à la posologie de neuf MUI par jour (optimum) ou neuf MUI trois fois par semaine (minimum)
afin d'obtenir une réponse cytogénétique le plus rapidement possible. La durée optimale de traitement par Roféron-A n'est pas encore bien établie bien que des réponses cytogénétiques aient été observées deux ans après le début du traitement.
L'innocuité, efficacité et la posologie de Roféron-A n'ont pas été établies chez l'enfant.
- 4 - Lymphome cutanée à cellules T (LCCT) :
L'interféron alfa 2A peut être efficace chez les malades atteints de lymphome cutanée à cellules T en évolution et
qui sont réfractaires aux traitements classiques ou qui ne relèvent pas de ces derniers.
* traitement d'induction : Roferon-A doit être administré en injection SC ou IM par paliers jusqu'à la dose de dix huit MUI par jour, sur un total de 12 semaines,
chez des patients âgés de 18 ans et plus. Le schéma recommandé d'augmentation des doses est le suivant : de J 1 à J 3 : trois MUI par jour. De J 4 à J 6 : neuf MUI par jour puis de J 7 à J 84 : dix huit MUI par jour.
* traitement d'entretien : Roferon-A
doit être administré en injection SC ou IM trois fois par semaine à la dose maximale tolérée par le patient, sans excéder dix huit MUI.
* Durée de traitement : Les patients doivent être traités au minimum 8 semaines et de préférence 12 semaines avant
que le médecin ne prenne la décision de poursuivre le traitement chez les répondeurs ou de l'arrêter chez les patients non répondeurs. La durée minimale du traitement chez les répondeurs doit être de 12 mois afin d'optimiser le chances d'obtenir une
réponse complète et un maintien prolongé des réponses. Des patients ont été traités pendant plus de quarante mois consécutifs. La durée optimale de traitement n'a pas été établie.
Précaution : il n'a pas été observé de réponse tumorale objective chez
environ 40% des malades atteints de lymphome cutané à cellules T. Les réponses partielles apparaissent en général dans les trois mois et les réponses complètes dans les 6 mois bien qu'il faille souvent plus d'un an pour obtenir les réponses optimales.
-
5 - Hépatite chronique active B :
Roferon-A est indiqué dans le traitement de l'hépatite B chronique active de l'adulte avec marqueurs positifs de la réplication virale tels que HBV-DNA, DNA polymérase ou l'antigène HBe.
* Posologie recommandée : Le
schéma de traitement optimal n'a pas encore été établi. La dose se situe généralement entre deux millions et demi et cinq millions d'UI par mètre carré de surface corporelle, administrée en sous-cutanée trois fois par semaines pendant 4 à 6 mois. Si les
marqueurs de réplication virale ou l'antigène HBe ne décroissent pas après un mois de traitement, la dose peut être accrue. La posologie peut être ajustée ultérieurement en fonction de la tolérance du patient. Si aucune amélioration n'a été observée
après 3 ou 4 mois de traitement, il convient d'arrêter ce dernier.
Enfants : des doses allant jusqu'à dix MUI par mètre carré ont été administrées sans incident aux enfants ayant une hépatite chronique B. L'efficacité du traitement n'a cependant pas
été démontrée.
Précaution : Chez les patients atteints d'hépatite chronique B et porteurs également du virus d'immunodéficience humaine (VIH), l'efficacité n'a pas été démontrée.
- 7 - Hépatite chronique C :
Roferon A est indiqué dans le traitement de
l'hépatite chronique C de l'adulte, histologiquement prouvée, avec anticorps VHC positifs et élévation de l'alanin amino-transférase sérique (ALAT), en l'absence de décompensation hépatique. Il n'a pas été mis en évidence de bénéfice à long terme sur
les plans cliniques ou histologiques.
Chez les patients répondeurs, l'ALAT sérique va se normaliser et/ ou la concentration sérique en ARN du VHC va diminuer significativement.
Posologie initiale: En traitement d'attaque, Roferon A doit être administré
à la posologie de trois à six MUI par voie SC ou IM , 3 fois par semaine pendant 6 mois, si la tolérance du patient le permet. Chez les patients non répondeurs après 3 à 4 mois de traitement, l'arrêt doit être envisagé.
Posologie d'entretien: Les
patients dont les ALAT sériques se sont normalisées ont besion d'un traitement d'entretien à la dose de trois MUI, par voie SC ou IM, 3 fois par semaine, pendant 6 mois supplémentaires, afine de consolider la réponse complète. La durée optimale du
traitement n'a pas encore été déterminée.
Remarque: Chez la majorité des patients qui rechutent après avoir reçu un traitement approprié, les rechutes surviennent le plus souvent dans les 4 mois qui suivent l'arrêt du traitement.
- 8 - Lymphome
folliculaire :
* Roféron-A prolonge la survie sans récidive et la survie sans progression lorsqu'il est utilisé en association à une chimiothérapie de type CHOP, chez les patients atteints d'un lymphome follicullaire de stade avancé (masse tumorale
élevé).
Toutefois, l'efficacité de ce traitement adjuvant par interféron n'a pas été établie en terme de survie globale à long terme.
* Posologie recommandée : Roféron-A doit être administré associé à une chimiothérapie conventionnelle (telle que
cyclophosphamide, prednisone, vincristine, doxorubicine). Le schéma posologique recommandé est de six MUI/m2 en SC ou en IM de J22 à J26 de cycles de 28 jours.
- 9 - Cancer du rein à un stade avancé:
Roferon A associé à la vinblastine induit un taux de
réponse globale d'environ 17 à 26%, retarde la progression de la maladie et prolonge la survie globale chez les patients atteints d'un cancer du rein à un stade avancé.
Posologie recommandée:
Par voie SC ou IM, trois MUI 3 fois par semaine la première
semaine, neuf MUI 3 fois par semaine la semaine suivante, et dix huit MUI 3 fois par semaine par la suite.
La vinblastine doit être administrée de façon concommitante par voie IV, conformément aux instructions du fabricant, à la dose de 0,1 mg/kg, une
fois toutes les 3 semaines.
Si Roferon A à la dose de 18 MUI 3 fois par semaine n'est pas toléré, la posologie peut être réduite à 9 MUI 3 fois par semaine.
Le traitement doit être administré pendant au moins 3 mois, jusqu'à un maximum de 12 mois ou
jusqu'à l'apparition d'un maladie évulutive. Les patients présentatn une réponse complète peuvent arrêter le traitement 3 mois après confirmation de la réponse.
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