LEDERTREXATE 5000 mg solution injectable (Hôp)

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LEDERTREXATE 5000 mg solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 1/7/1993
Dernière mise à jour : 7/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : WYETH-LEDERLE

    Produit(s) : LEDERTREXATE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 18/11/1991
    2. mise sur le marché 10/2/1992
    3. publication JO de l’AMM 31/3/1992

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 557450-4

    1
    flacon(s)
    200
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 7/6/1992


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 975 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 200
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE ANTIMETABOLITE (ANTIFOLIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01B-A01.
      Du groupe des antifolates. il agit comme antimétabolite.
      Le principal mode d’action du méthotrexate est d’être un inhibiteur compétitif de l’enzyme dihydrofolate-réductase. Cette enzyme permet de réduire l’acide dihydrofolique en différents acides tétrahydrofoliques. Cette étape est nécessaire pour qu’il y ait synthèse du DNA.
      Le méthotrexate, inhibant ainsi la synthèse du DNA, entraîne l’inhibition de la prolifération cellulaire. Ainsi s’explique au moins partiellement, son effet antinéoplasique et une partie de ses effets secondaires.
      Il semble également agir en inhibant la thymidylate-synthétase.
      Cette voie semble moins importante que la précédente.

    1. ***
      – Chorio-carcinomes.
      – Traitement d’entretien des leucémies aiguës lymphoblastiques.
      – Traitement d’attaque des lymphomes malins non-hodgkiniens (utilisation de hautes doses).
      – Traitement adjuvant ou initial d’adénocarcinomes mammaire, ovarien.
      – Epithélioma de la tête et du cou – sarcome ostéogénique – carcinome bronchique à petites cellules.
    2. CHORIOEPITHELIOME
    3. LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE
    4. LYMPHOME NON HODGKINIEN
    5. CANCER DU SEIN
    6. CANCER DE L’OVAIRE
    7. CANCER DU POUMON A PETITES CELLULES
    8. OSTEOSARCOME

    1. TROUBLE DE L’HEMATOPOIESE
      Toxicité hématopoïétique :
      Bien que peu fréquente aux doses normales, elle doit être recherchée avec soin, sa présence pouvant constituer le premier signe d’une toxicité générale. Cette toxicité est un effet secondaire essentiel aux fortes doses.
      Il s’agit d’une toxicité plaquettaire, entrainant une thrombopénie, suivie d’une leuconeutropénie à progression rapide.
      Il est donc indispensable de pratiquer la numération-formule sanguine et le taux de plaquettes pour surveiller le traitement.
    2. TOXICITE RENALE
      Elle se manifeste par une augmentation de la créatinine, pouvant évoluer vers une insuffisance rénale irréversible (par nécrose tubulaire et précipitation sous forme de cristaux en cas d’administration de fortes doses).
    3. TOXICITE HEPATIQUE
    4. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Souvent réversible.
    5. FIBROSE HEPATIQUE
      Il a été décrit des cas de fibroses hépatiques en cas de traitement au long cours, de fortes doses, ou en cas d’irritation hépatique.
    6. NAUSEE
    7. VOMISSEMENT
    8. DIARRHEE
    9. ERUPTION CUTANEE
    10. ULCERATION DE LA BOUCHE
      – Ulcérations superficielles de la cavité buccale, à traiter par des soins locaux ou généraux quand elles sont très étendues.
      – L’ensemble des signes précédemment cités peuvent se cumuler et être trés intenses mettant en jeu le pronostic vital. Le patient présente alors une érythrodermie généralisée, puis une ulcération cutanée ou muqueuse touchant l’ensemble du tractus digestif.
    11. ULCERATION CUTANEE
      – Ulcérations superficielles de la peau, à traiter par des soins locaux ou généraux quand elles sont très étendues.
    12. TOXICITE NEUROLOGIQUE
      Très rare à petites doses.
      Elle ne se rencontre qu’en cas d’utilisation par voie intra- rachidienne, ou d’utilisation à hautes doses. Il peut s’agir de coma, de confusions plus fréquemment d’ataxie, de paraplégie ou de dyskinésies, quasiment toujours réversibles sans séquelles.
    13. FIEVRE
    14. PNEUMOTHORAX
    15. AMENORRHEE
    16. AZOOSPERMIE

    1. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Avant chaque administration de méthotrexate, il est indispensable de vérifier la numération-formule sanguine et le taux de plaquettes.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Avant chaque administration de méthotrexate, il est indispensable de vérifier l’existence d’une éventuelle atteinte rénale.

      En cas d’insuffisance rénale, si le méthotrexate est formellement indiqué, la dose devra être réduite et adaptée. Il est recommandé de pratiquer un dosage plasmatique et urinaire du méthotrexate afin d’ajuster les doses nécessaires à l’efficacité du produit en cas de moyennes ou de fortes doses. Ces modalités thérapeutiques sont réservées aux services hospitaliers.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Avant chaque administration de méthotrexate, il est indispensable de vérifier l’existence d’une éventuelle atteinte hépatique.

      En cas d’insuffisance hépatique, si le méthotrexate est formellement indiqué, la dose devra être réduite et adaptée. Il est recommandé de pratiquer un dosage plasmatique et urinaire du méthotrexate afin d’ajuster les doses nécessaires à l’efficacité du produit en cas de moyennes ou de fortes doses. Ces modalités thérapeutiques sont réservées aux services hospitaliers.
    4. APLASIE MEDULLAIRE
      Adapter les doses.
    5. ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
      L’administration codifiée d’acide folinique est conseillée au décours de l’administration du méthotrexate à doses moyennes et hautes, pour réduire ses effets toxiques.

    1. GROSSESSE
    2. ALLAITEMENT
    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE

    Traitement

    En cas de suspicion d’effets secondaires susmentionnés, ou de retard à l’élimination hydrique, ou bien d’urines non basiques secondairement à un protocole à moyennes et hautes doses, il convient d’adresser le patient dans une unité de soins
    cancérologiques spécialisée.
    Le traitement consiste en l’administration de Lederfoline (r) (folinate de calcium), antidote spécifique du méthotrexate, dont le rythme et la dose seront définis d’après la fonction rénale et la fonction hépatique, et
    nécessite une hyperhydratation alcaline.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 3 – INTRAMUSCULAIRE

    – 4 – SOUS-CUTANEE

    – 5 – INTRAARTERIELLE

    – 6 – INTRATHECALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Le méthotrexate est le plus souvent utilisé en association.
    – Choriocarcinome :
    De quinze à trente mg/m2/jour pendant trois jours la première semaine. Pour la suite du traitement, la durée et la fréquence d’administration sont
    adaptées suivant la réponse et la tolérance.
    – Leucémie aiguë lymphoblastique :
    Le méthotrexate est principalement utilisé au cours du traitement de maintenance à la dose de qinze à vingt cinq mg/m2. La fréquence hebdomadaire d’administration est
    fonction du type de leucémie et du protocole choisi.
    – Sarcome ostéogénique :
    Administration en pré-opératoire de cures hebdomadaires en perfusion de huit à douze g/m2 – avec une administration d’acide folinique de quinze à cinquante mg toutes les six
    heures pendant trois jours. en cas de bonne réponse, il est pratique six cycles en post-opératoire.
    – Lymphome malin non hodgkinien:
    Trois g/m2 sous couvert d’hyperhydratation alcaline et d’administration d’acide folinique: quinze à cinquante mg toutes
    les six heures pendant trois jours, en cure bi-mensuelle ou mensuelle.
    – Autres tumeurs solides :
    Quarante à cinquante mg/m2, les intervalles entre les cures varient de une semaine a un mois. des doses de trois cents mg à dix g/m2 sont parfois
    utilisées.
    L’administration se fait toujours avec administration conjointe d’acide folinique et sous couvert d’hyperdiurèse alcaline (en milieu très spécialisé). Le dosage de méthotrexate sanguin peut être utile pour conduire cette thérapeutique.
    La
    voie intra-arterielle est réservée à certaines variétés de tumeurs, notamment en fonction de leur localisation anatomique.
    – Dose usuelle : vingt cinq à cinquante mg par jour, en dilution dans un litre à un litre cinq de soluté glucosé isotonique,
    conjointement à l’administration d’acide folinique.


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