HYPNOVEL 50 mg/10 ml solution injectable (I.V) en ampoule(Hôp)

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HYPNOVEL 50 mg/10 ml solution injectable (I.V) en ampoule(Hôp)

Introduction dans BIAM : 9/9/1993
Dernière mise à jour : 6/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PRODUITS ROCHE

    Produit(s) : HYPNOVEL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/9/1992
    2. publication JO de l’AMM 24/5/1993
    3. mise sur le marché 15/8/1993
    4. rectificatif d’AMM 8/3/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 557766-1

    6
    ampoule(s)
    10
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 19/2/1993


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 294 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 10
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPNOTIQUE-SEDATIF (BENZODIAZEPINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05cD08
      *Propriétés pharmacodynamiques:
      Le midazolam, principe actif d’Hypnovel, est un dérivé du groupe imidazobenzodiazépine.
      _sédatif et hypnoréducteur
      -anxiolytique
      -myorelaxant
      -anticonvulsivant
      -amnésiant (amnésie antérograde)
      Le midazolam présente une action sédative et hypnotique intense.
      L’activité pharmacologique du midazolam est caractérisée par sa rapidité et a courte durée d’action, due à une métabolisation rapide.
      *Propriétés pharmacocinétiques:
      Absorbtion
      Après injection IM la résorption est rapide et totale. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 30 minutes. La biodisponibilité après injection IM est de 90%.
      Absorption après administration par voie rectale
      le midazolam est absorbé rapidement. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 30 minutes. La biodisponibilité est d’environ 50% compte tenu de l’effet de 1er passage hépatique.
      Distribution
      Après injection IV, la concentration plasmatique du midazolam décroît à 10% de la concentration initiale en 2 heures, en raison d’une demi-vie de distribution très brève (t1/2alpha=0,5h)
      Le volume de distribution à l’état d’équilibre est compris entre0,7 et 1,2 l/kg.
      La fixation protéique est de 98 pour cent et s’effectue principalement sur l’albumine indépendamment de la concentration.
      Le midazolam passe dans le placenta et la circulation foetale, et de faibles quantités de midazolam sont retrouvés dans le lait maternel.
      Métabolisme
      le midazolam est entièrement métabolisé.
      Le métabolite alpha-hydroxyméthyl, le plus important quantitativement, existe sous forme libre et pharmacologiquement active: de ce fait, il participe à l’action pharmacologique du midazolam, mais n’en prolonge pas les effets car sa demi-vie est plus courte.
      La métabolisation du midazolam fait intervenir le cytochrome p450 IIIa4.La fraction de la dose extraite par le foie a té estimée à 40-50%
      Elimination
      L’excrétion du midazolam est essentiellement urinaire, mais elle s’effectue en totalité après biotransformation (hydroxylations suivies d’une glucuroconjugaison)
      La demi-vie d’élimination plasmatique est de 2 à 3 heures, elle peut être plus élevée chez le sujet âgé (pouvant atteindre 3 fois celle de l’adulte), l’insuffisant cardiaque, l’insuffisant hépatique et l’insuffisant rénal. La clairance plasmatique du midazolam se situe entre 300 et 400 ml/minutes.
      Pharmacocinétique en situations cliniques particulières
      Chez les patients traités en unités de soins intensifs, par perfusionIV, la demi-vie d’élimination est augmentée et peut atteindre 6 fois la demi-vie habituelle.
      enfant
      La demi-vie d’élimination après administration IV ou rectale est plus courte chez l’enfant de 3 à 10 ans (entre 1 à 1,5 h) comparatrivement à l’adulte.
      Les propriéts pharmacocinétiques du midazolam au cours d’une perfusion
      IV en unités de soins attentifs ou en appoint à l’anesthésie générale sont similaires à celles de l’adulte.
      Chez le nouveau-né
      Chez le nouveau-né, la demi-vie d’élimination est prolongée. Elle est en moyenne de 6 heures (3 à 12 heures) en raison de l’immaturité des enzymes hépatiques, la clairance plasmatique est diminuée.

    1. ***
      Sédation prolongée en unité de soins intensifs chez l’enfant d’un poids supérieur à 25 kg et l’adulte sous ventilation contrôlée.

    1. HYPOXIE
      des cas d’hypoxie, bradypnée, apnée, arrêt respiratoire et/ou cardiaque ont été rapportés (même aux doses thérapeutiques et par la méthode de titration) avec un risque majoré lors d’augmentation de la dose et pour la voie IV, en fonction de la rapidité d’injection. Ces effets sont survenus essentiellement lors de la sédation vigile et sont majorés lors d’association avec d’autres médicaments dépresseurs du système nerveux central.
    2. BRADYPNEE
      des cas d’hypoxie, bradypnée, apnée, arrêt respiratoire et/ou cardiaque ont été rapportés (même aux doses thérapeutiques et par la méthode de titration) avec un risque majoré lors d’augmentation de la dose et pour la voie IV, en fonction de la rapidité d’injection. Ces effets sont survenus essentiellement lors de la sédation vigile et sont majorés lors d’association avec d’autres médicaments dépresseurs du système nerveux central.
    3. APNEE
      des cas d’hypoxie, bradypnée, apnée, arrêt respiratoire et/ou cardiaque ont été rapportés (même aux doses thérapeutiques et par la méthode de titration) avec un risque majoré lors d’augmentation de la dose et pour la voie IV, en fonction de la rapidité d’injection. Ces effets sont survenus essentiellement lors de la sédation vigile et sont majorés lors d’association avec d’autres médicaments dépresseurs du système nerveux central.
    4. ARRET CARDIAQUE
      des cas d’hypoxie, bradypnée, apnée, arrêt respiratoire et/ou cardiaque ont été rapportés (même aux doses thérapeutiques et par la méthode de titration) avec un risque majoré lors d’augmentation de la dose et pour la voie IV, en fonction de la rapidité d’injection. Ces effets sont survenus essentiellement lors de la sédation vigile et sont majorés lors d’association avec d’autres médicaments dépresseurs du système nerveux central.
    5. HYPOTENSION ARTERIELLE
    6. TACHYCARDIE
    7. BRADYCARDIE
    8. EFFET HEMODYNAMIQUE
      Les effets hémodynamiques sont majorés en cas d’hypovolémie.
    9. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      en particulier chez l’enfant.
    10. IRRITABILITE
      en particulier chez l’enfant.
    11. AGRESSIVITE
      en particulier chez l’enfant.
    12. TROUBLE DU COMPORTEMENT
      -en particulier chez l’enfant.
    13. SEDATION
      -prolongation de la sédation.
    14. AMNESIE ANTEROGRADE
      actes automatiques amnésiques
    15. CRISE CONVULSIVE
    16. REACTION PARADOXALE
      Ces réactions ont pu être observées après administration de benzodiazépine.
    17. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
      Douleur fugace.
    18. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (RARE)
    19. PHLEBITE
    20. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Des réactions de type anaphylactique: urticaire, bronchospasme, oedème de Quincke ou choc ont été rapportées, le plus souvent lors d’associations médicamenteuses.
    21. URTICAIRE
      Des réactions de type anaphylactique: urticaire, bronchospasme, oedème de Quincke ou choc ont été rapportées, le plus souvent lors d’associations médicamenteuses.
    22. BRONCHOSPASME
      Des réactions de type anaphylactique: urticaire, bronchospasme, oedème de Quincke ou choc ont été rapportées, le plus souvent lors d’associations médicamenteuses.
    23. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
      Des réactions de type anaphylactique: urticaire, bronchospasme, oedème de Quincke ou choc ont été rapportées, le plus souvent lors d’associations médicamenteuses.
    24. CHOC
      Des réactions de type anaphylactique: urticaire, bronchospasme, oedème de Quincke ou choc ont été rapportées, le plus souvent lors d’associations médicamenteuses.
    25. DEPENDANCE PHYSIQUE
      -Dans le contexte de la sédation en réanimation, l’utilisation du midazolam, même aux doses thérapeutiques, peut entrainer une dépendance physique.
    26. SYNDROME DE SEVRAGE
      -après administration IV prolongée, l’arrêt brutal peut provoquer un syndrome de sevrage et notamment des convulsions de sevrage.

    1. MISE EN GARDE
      Des cas d’hypoxie, bradypnée, apnée, arrêt respiratoire et/ou cardiaque ont été rapportés (même aux doses thérapeutiques et pour les formesIV par la méthode de titration) avec un risque majoré lors d’augmentation de la dose et pour la voie I.V, en fonction de la rapidité d’injection. Ces effets sont survenus essentiellement lors de la sédation vigile et sont majorés lors d’association avec d’autres médicaments dépresseurs du système nerveux central.

      Ces effets ont été rapportés plus fréquemment chez des sujets âgés ou à risque notamment l’insuffisant respiratoire, l’insuffisant cardiaque (cf posologie et mode d’administration) et chez des patients présentant une instabilité hémodynamique.
      Des hypotensions ont été rapportés en particulier chez le nouveau-né et le prématuré lors de bolus I.V.
      De grandes variabilités interindividuelles de réponse au midazolam ont été rapportées, il est donc recommandé d’appliquer la méthode de titration, en particulier dans la sédation vigile.

      L’association aux morphiniques et aux autres médicaments dépresseurs du SNC majore l’effet dépresseur respiratoire du midazolam.
      Mettre en garde les patients ambulatoires contre l’absorption d’alcool et la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines penant au moins 18 heures, compte tenu de la somnolence résiduelle importante.
      Des échappements thérapeutiques ont été rapportés lors d’une sédaton prolongée.
      -DEPENDANCE SYNDROME DE SEVRAGE
      Le traitement prolongé avec midazolam dans le contexte des unités de soins intensifs peut entraîner un phénomène de dépendance physique. Le risque de dépendance augmente avec la dose et la durée du traitement.
      Un arrêt brutal du traitement peut entraîner un syndrome de sevrage et, notamment des convulsions de sevrage. En conséquence, il est recommandé d’arrêter progressivement le traitement.
      AMNESIE
      Une amnésie antérograde est susceptible d’apparaître dans les heures qui suivent la prise. En situation ambulatoire, cette propriété devra, par conséquent, être prise en compte.
      La possibiblité d’actes automatiques amnésiques est également décrite.

      REACTIONS PARADOXALES:
      Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent provoquer des réactions paradoxales:
      -aggravation de l’insomnie, cauchemars,
      -agitation, nervosité, irritabilité, accès de colère, libération d’agressivité,
      -idées délirantes, hallucinations, délire oniroÏde, symptômes psychotiques, comportement inapproprié, et autres troubles du comportment.
      L’enfant et le sujet âgé y sont davantage exposés. Elles imposent l’arrêt du traitement.

    2. SURVEILLANCE MEDICALE
      Assurer une surveillance médicalisée de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle, de la saturation en oxygène, de la fonction respiratoire, surveiller la fréquence respiratoire, l’absence d’obstruction des voies aériennes supérieures et l’état de conscience y compris durant les heures qui suivent l’injection car l’effet du midazolam peut se prolonger.
    3. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RESPIRATOIRE
      Disposer impérativement de possibilités d’assistance cardio-respiratoire lors de l’utilisation en I.V, en I.M ou rectale, en particulier chez les enfants, les sujets âgés ou à risque et tout particulièrement chez l’insuffisant respiratoire.
      Si possible, disposer de flumazénil (antagoniste des benzodiazépines) en particulier lors de la sédation vigile chez les sujets à risque et chez l’enfant.
    4. SUJET AGE
      Une prudence particulière en ce qui concerne la posologie et le mode d’administration est recommandée chez les sujets âgés et les sujets à risque (insuffisant respiratoire, sujet obèse,insuffisant rénal, hépatique, cardiaque), ainsi que chez l’enfant et en particulier lors de l’associaton aux morphiniques.
    5. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Une prudence particulière en ce qui concerne la posologie et le mode d’administration est recommandée chez les sujets âgés et les sujets à risque (insuffisant respiratoire, sujet obèse,insuffisant rénal, hépatique, cardiaque), ainsi que chez l’enfant et en particulier lors de l’association aux morphiniques.
    6. OBESITE
      Une prudence particulière en ce qui concerne la posologie et le mode d’administration est recommandée chez les sujets âgés et les sujets à risque (insuffisant respiratoire, sujet obèse,insuffisant rénal, hépatique, cardiaque), ainsi que chez l’enfant et en particulier lors de l’associaton aux morphiniques.
    7. INSUFFISANCE RENALE
      Une prudence particulière en ce qui concerne la posologie et le mode d’administration est recommandée chez les sujets âgés et les sujets à risque (insuffisant respiratoire, sujet obèse,insuffisant rénal, hépatique, cardiaque), ainsi que chez l’enfant et en particulier lors de l’associaton aux morphiniques.
    8. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Une prudence particulière en ce qui concerne la posologie et le mode d’administration est recommandée chez les sujets âgés et les sujets à risque (insuffisant respiratoire, sujet obèse,insuffisant rénal, hépatique, cardiaque), ainsi que chez l’enfant et en particulier lors de l’associaton aux morphiniques.
    9. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Une prudence particulière en ce qui concerne la posologie et le mode d’administration est recommandée chez les sujets âgés et les sujets à risque (insuffisant respiratoire, sujet obèse,insuffisant rénal, hépatique, cardiaque), ainsi que chez l’enfant et en particulier lors de l’associaton aux morphiniques.
    10. ENFANT
      Une prudence particulière en ce qui concerne la posologie et le mode d’administration est recommandée chez les sujets âgés et les sujets à risque (insuffisant respiratoire, sujet obèse,insuffisant rénal, hépatique, cardiaque), ainsi que chez l’enfant et en particulier lors de l’associaton aux morphiniques.
    11. ADAPTATION DE LA POSOLOGIE
      Il est recommandé d’adapter les posologies des agents anesthésiques et/ou morphiniques lorsqu’ils sont associés au midazolam en raison de la synergie d’action.
    12. HYPOVOLEMIE
      Corriger une éventuelle hypovolémie, avant toute injection de midazolam
    13. REMARQUE
      L’élimination du midazolam peut être retardée chez les patients recevant des produits qui inhibent certaines enzymes hépatiques (particulièrement cytochrome P450IIIA), chez les insuffisants hépatiques, chez les patients ayant un débit cardiaque bas et chez les nouveaux nés.
    14. INTRAVEINEUSE DIRECTE
      Les injections intraveineuses en bolus doivent être déconseillées chez les prématurés, les nouveaux-nés, les enfants ayant une instabilité hémodynamique.
    15. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      En raison du risque de somnolence résiduelle importante, la conduite de véhicules et l’utilisation de machines sont déconseillées pendant au moins 18 heures après l’administration de midazolam.

    1. MYASTHENIE
    2. ALLERGIE AUX BENZODIAZEPINES
      Antécédents d’intolérance et d’hypersensibilité aux benzodiazépines.
    3. ALCOOL (relative)
      majoration par l’alcool de l’effet sédatif des benzodiazépines. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules ou l’utilisation de machine.
      ‰viter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Itraconazole et kétoconazole : augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration( importante avec l’itraconazole) de la sédation.
    5. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du midazolam lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      Par mesure de précautions, il est préférable de ne pas utiliser le miazolam
      pendant les 3 premiers mois de grossesse.
      L’emploi de doses élevées au cours du dernier trimestre de la grossesse, et notamment lors de l’induction de césariennes ou à proximité de l’accouchement, peut-être à l’origine à la naissance d’hypotonie et de détresse respiratoire chez le nouveau-né. En conséquence, l’utilisation du midazolam est déconseillée en induction d’anesthésie au cours des césariennes.
      De plus, les enfants nés de mères ayant reçu un traitement au long cours par des benzodiazépines en fin de grossesse peuvent présenter une sédation et/ou des symptômes de sevrage dans la période post-natale.
    6. ALLAITEMENT (relative)
      Le midazolam passe faiblement dans le lait maternel. En conséquence, compte-tenu de la demi-vie du midazolam, il est conseillé de suspendre l’allaitement quelques heures après l’administration.

    Signes de l’intoxication :

    1. APNEE
    2. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    3. COMA

    Traitement

    hypnose profonde, pouvant aller jusqu’au coma, apnée, dépression cardio-respiratoire.
    conduite à tenir: traitement symptomatique, mise en oeuvre des mesures de réanimation cardio-respiratoire. L’antagonisme par le flumazénil est possible.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Voie intraveineuse
    – La posologie doit être adaptée aux besoins cliniques, à l’état physiologique, à l’âge et aux médications associées.
    Chez l’adulte
    – Dose de charge : 0,03 à 0,3 mg/kg
    Chez les sujets âgés ou en état instable la
    dose de charge pourra être réduite ou être omise.
    – Dose d’entretien : 0,03 à 0,2 mg/kg/heure
    Cette dose pourra être réduite chez les sujets âgés en fonction de leur état clinique.

    Chez l’enfant
    Ce dosage n’est pas adapté au prématuré, nouveau-né,
    nourrisson et l’enfant d’un poids inférieur à 25 kg.
    Chez l’enfant d’un poids supérieur à 25 kg:
    -Dose de charge: 0,05 à 0,2 mg/kg administrée sur 2 à 3 minutes afin d’obtenir le niveau de sédation désiré.
    -Dose d’entretien: 0,06 à 0,12mg/kg/h
    administrée par perfusion continue.
    Le débit de perfusion doit être fréquemment réévalué, en particulier dans les 24 ères heures afin d’administrer la plus faible dose possible et de réduire le risque potentiel d’accumulation du midazolam.


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