SUFENTA 50 microgrammes/1ml solution injectable IV ou péridurale (Hôp)

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SUFENTA 50 microgrammes/1ml solution injectable IV ou péridurale (Hôp)

Introduction dans BIAM : 13/9/1993
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s) : SUFENTA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 9/9/1991
    2. publication JO de l’AMM 28/1/1992
    3. mise sur le marché 20/7/1992
    4. rectificatif d’AMM 1/2/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 557245-1

    5
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 7/6/1992


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A TEMPERATURE AMBIANTE
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : stupéfiants

    Prix Pharmacien HT : 60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    • SUFENTANIL 0.05 mg
      Soit 75 microgrammes de Citrate de Sufentanil.

    Principes non-actifs

    1. ANESTHESIQUE GENERAL (MORPHINIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N01A-H03.
      Le sufentanil est un analgésique morphinomimétique très puissant (7 à 10 fois plus puissant que le fentanyl chez l’homme).
      Sa marge de sécurité chez le rat est plus élevée que celle du fentanyl et de la morphine. Par voie intraveineuse, le délai d’action est court, l’accumulation limitée, et l’élimination rapide des sites tissulaires de stockage permet un réveil rapide. Comme d’autres morphinomimétiques, le sufentanil peut, selon la dose et la vitesse d’administration, provoquer une rigidité musculaire, une euphorie, un myosis, une bradycardie.
      Les dosages d’histamine n’ont pas mis en évidence de libération d’histamine par le sufentanil.
      Tous les effets du sufentanil sont immédiatement et complètement antagonisables par l’utilisation d’antimorphiniques spécifiques (naloxone).
      L’intensité de l’analgésie est dose-dépendante et doit être adaptée à l’intervention chirurgicale.
      A des doses allant jusqu’à 8 mcg/kg, le sufentanil procure une analgésie profonde ; à des doses > 8 mcg/kg, le sufentanil procure une anesthésie analgésique profonde.
      L’administration péridurale de 50 mcg de sufentanil procure une hypoalgésie segmentaire d’environ 3 heures dans les 15 minutes qui suivent son administration, potentialisée en durée par l’administration conjointe d’adrénaline.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Voie intraveineuse :
      Le sufentanil a une cinétique triphasique dont les demi-vies associées à chaque phase varient de 2,3 à 4,5 minutes et de 35 à 73 minutes pour les phases de distribution, et de 656 à 938 minutes (moyenne : 784 minutes) pour la phase terminale. Le volume du compartiment central (Vc) est de 14,2 l, le volume à l’équilibre (Vdss) est de 344 l et la clairance de 917 ml/minute.
      La valeur de la demi-vie terminale d’élimination est de l’ordre de 10 à 16 heures. Pour des durées d’administration de moins de 6 à 8 heures, la décroissance de la concentration plasmatique permettant une reprise de la ventilation spontanée est décrite par la demi-vie de distribution.
      Le foie et l’intestin grêle sont les principaux sites de biotransformation. Environ 80 % de la dose administrée sont éliminés dans les 24 heures suivant l’administration, 2 % seulement sont éliminés sous forme inchangée. La liaison aux protéines plasmatiques est à pH 7,4 de 92,5 %. Elle est sensible aux variations de pH.
      La demi-vie terminale peut être allongée chez les nourrissons de moins de 1 mois, les sujets âgés de plus de 65 ans, les insuffisants hépatiques, les patients obèses pesant plus de 30 % du poids idéal normalisé.
      – Concentrations efficaces :
      . En anesthésie : après administration intraveineuse, les concentrations plasmatiques de sufentanil comprises entre 0,15 et 0,6 ng/ml permettent généralement, en association avec les agents anesthésiques hypnotiques (volatils ou intraveineux), d’entretenir une anesthésie satisafaisante en chirurgie générale. Des concentrations comprises entre 0,4 et 2 ng/ml sont requises en chirurgie cardiaque. Après le temps nécessaire à l’établissement de l’équilibre entre le plasma et le site d’effet cérébral (environ 6 minutes), ces concentrations sont identiques entre le plasma et le site d’effet.
      La reprise d’une ventilation spontanée est obtenue en moyenne pour une concentration de 0,2 ng/ml.
      . En sédation : en sédation de longue durée, le sufentanil est le plus souvent associé à une benzodiazépine (midazolam), les concentrations plasmatiques nécessaires sont fonction des doses respectives des agents analgésiques utilisés et de la profondeur désirée de la sédation. Elles sont généralement comprises entre 0,3 et 2 ng/ml.
      – Voie péridurale :
      Par voie péridurale, le sufentanil franchit rapidement la dure mère. La majeure partie du produit est simultanément résorbée par voie vasculaire. Dans le LCR, l’élimination s’effectue avec une demi-vie de 3 à 4 heures.

    1. ***
      Analgésique central réservé à l’anesthésie-réanimation, le sufentanil peut être utilisé dans les indications suivantes :
      – En tant qu’analgésique d’appoint au cours de l’entretien d’une anesthésie générale balancée de moyenne ou longue durée en association à un hypnotique et (ou) un agent anesthésique volatil et un agent myorelaxant ;
      – En tant qu’agent anesthésique principal pour l’induction et l’entretien d’une anesthésie analgésique, avec 100 % d’oxygène, au cours d’interventions chirurgicales majeures telles que la chirurgie cardiovasculaire ;
      – En administration péridurale, en dose unique ou répétée ou en perfusion, seul ou en association avec un anesthésique local pour l’analgésie chirurgicale, obstétricale ou post-opératoire ;
      – En sédation prolongée en unité de soins intensifs ou en réanimation de patients ventilés.
    2. ANESTHESIE GENERALE
    3. ANALGESIE POST-CHIRURGICALE
    4. ANESTHESIE PERIDURALE

    1. DEPRESSION RESPIRATOIRE
      Effet morphinomimétique.
      De très rares cas de dépression respiratoire secondaire survenant en période postopératoire ont été rapportés.
      L’incidence et la sévérité d’une dépression respiratoire précoce peuvent être réduites par l’administration associée d’adrénaline par voie péridurale.
      Une dépression respiratoire avec bradypnée et (ou) apnée peut être observé après administration péridurale ou intrathécale.
    2. BRADYPNEE
      Effet morphinomimétique.
      Une dépression respiratoire avec bradypnée et (ou) apnée peut être observée après administration péridurale ou intrathécale.
    3. APNEE
      Effet morphinomimétique.
      Une dépression respiratoire avec bradypnée et (ou) apnée peut être observée après administration péridurale ou intrathécale.
    4. RIGIDITE MUSCULAIRE
      En particulier rigidité thoracique (effet morphinomimétique).
    5. MOUVEMENT ANORMAL
      Mouvement tonique ou clonique
      Effet morphinomimétique.
    6. BRADYCARDIE
      Effet morphinomimétique.
    7. HYPOTENSION ARTERIELLE TRANSITOIRE
      Effet morphinomimétique.
    8. NAUSEE
      Effet morphinomimétique.
    9. VOMISSEMENT
      Effet morphinomimétique.
    10. SENSATION DE VERTIGE
      Effet morphinomimétique.
    11. LARYNGOSPASME
      Moins fréquemment rapporté.
    12. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POLYMEDICATION

      Moins fréquemment rapporté.
      Le lien de causalité avec le sufentanil n’a pas été établi.

    13. ARRET CARDIAQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POLYMEDICATION

      L’asystolie a été moins fréquemment rapportée et le lien de causalité avec le sufentanil n’a pas été établi.

    14. SEDATION
      Effet moins fréquemment rapporté. ll peut être observé après administration péridurale ou intrathécale.
    15. PRURIT
      Effet moins fréquemment rapporté. ll peut être observé après administration péridurale ou intrathécale.
    16. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Une élévation transitoire de 55 à 100 % de la pression intracrânienne lors de l’administration de sufentanil par voie IV chez des traumatisés crâniens a été observée.

    1. RECOMMANDATION
      Lors de l’utilisation du sufentanil en sédation prolongée, il est nécessaire :
      – de disposer du matériel d’assistance respiratoire et de réanimation cardio-circulatoire ;
      – que le patient soit sous ventilation contrôlée ;
      – que l’administration de sufentanil soit stoppée avant l’extubation du patient. A titre d’exemple, dans les études effectuées, le délai d’extubation ou de reprise de la ventilation spontanée après arrêt de la perfusion était de 3 à 8 heures, pour la plupart des patients, pour des durées d’administration de 12 à 18 heures, et des posologies de 1 à 2 mcg/kg/h.
    2. SURVEILLANCE POST-OPERATOIRE
      Comme pour les autres morphinomimétiques puissants :
      La dépression respiratoire est proportionnelle à la dose et peut être contrôlée par l’administration d’antimorphiniques (naloxone). La durée de la dépression respiratoire pouvant être supérieure à la durée d’action de l’antimorphinique, l’administration de doses supplémentaires de ce dernier peut s’avérer nécessaire. L’analgésie profonde s’accompagne d’une dépression respiratoire marquée qui peut persister (ou réapparaître) en période postopératoire. Les patients doivent être placés sous surveillance respiratoire et des antimorphiniques doivent être immédiatement disponibles.
      Une hyperventilation fréquente en cours d’anesthésie peut modifier les réponses du patient au CO2 , entraînant une modification de la ventilation postopératoire.
    3. BRADYCARDIE
      La bradycardie peut être prévenue ou supprimée par l’administration d’un anticholinergique (atropine).
    4. RIGIDITE MUSCULAIRE
      Une rigidité musculaire, en particulier rigidité thoracique, peut apparaître. Cette rigidité peut être évitée en prenant les mesures suivantes : administration lente (précaution généralement suffisante lorsque le sufentanil est utilisé à faibles doses), prémédication par les benzodiazépines ou l’utilisation de curares.
    5. TRAUMATISME CRANIEN
      Une élévation transitoire de 55 à 100 % de la pression intracrânienne lors de l’administration de sufentanil par voie IV chez des traumatisés crâniens a été observée.
    6. HYPOVOLEMIE
      En cas d’hypovolémie non corrigée la dose d’induction devra être adaptée et administrée lentement afin d’éviter une dépression cardiovasculaire souvent majorée par l’administration concomitante d’autres drogues anesthésiques.
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON COMPENSEE
      En cas d’insuffisance cardiaque non compensée, la dose d’induction devra être adaptée et administrée lentement afin d’éviter une dépression cardiovasculaire souvent majorée par l’administration concomitante d’autres drogues anesthésiques.
    8. ACCOUCHEMENT
      Lors d’utilisation obstétricale par voie I.V., le sufentanil sera administré après le clampage du cordon ombilical pour prévenir un éventuel effet dépresseur respiratoire chez le nouveau-né.
    9. TROUBLES VASCULAIRES CEREBRAUX
      L’administration de sufentanil en bolus IV rapide doit être évitée chez les patients présentant des troubles de la circulation intracérébrale : chez ces patients, une diminution transitoire de la pression artérielle moyenne a parfois été associée à une réduction de courte durée de la pression de perfusion cérébrale.
    10. TRAITEMENT ASSOCIE
      Les patients sous traitement morphinique chronique peuvent nécessiter des doses plus élevées.
    11. TOXICOMANIE
      Les patients présentant des antécédents de toxicomanie aux morphiniques peuvent nécessiter des doses plus élevées.
    12. HYPOTHYROIDIE
      Une diminution de la posologie est recommandée chez les patients présentant une hypothyroïdie non contrôlée. La surveillance postopératoire devra être prolongée.
    13. AFFECTIONS PULMONAIRES
      Une diminution de la posologie est recommandée chez ces patients et la surveillance postopératoire doit être prolongée.
    14. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Une diminution de la posologie est recommandée chez ces patients et la surveillance postopératoire doit être prolongée.
    15. INSUFFISANCE RENALE
      Une diminution de la posologie est recommandée chez ces patients et la surveillance postopératoire doit être prolongée.
    16. ALCOOLISME
      Une diminution de la posologie est recommandée chez ces patients et la surveillance postopératoire doit être prolongée.
    17. ANALGESIE POST CHIRURGICALE
      L’administration péridurale du sufentanil pour l’analgésie postopératoire doit être faite en salle de réveil ou de soins intensifs et les effets secondaires respiratoires doivent être soigneusement surveillés, pendant au moins 1 heure suivant son administration. Le risque de dépression respiratoire est majoré lors de l’administration péridurale de doses répétées et relativement rapprochées de sufentanil.
    18. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du sufentanil lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le sufentanil pendant la grossesse.
      En obstétrique, par voie péridurale : l’association du sufentanil (à la dose totale maximale de 30 mcg) et de bupivacaïne a fait l’objet d’études cliniques contrôlées. En raison du risque de dépression respiratoire chez le nouveau-né, un antimorphinomimétique doit toujours être disponible pour le nouveau-né.
    19. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel n’est pas documenté.
      En conséquence, l’allaitement doit être suspendu pendant les 24 heures suivant l’administration de sufentanil.
    20. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      En cas d’administration de sufentanil au cours d’une administration en ambulatoire, le patient ne doit pas conduire dans les 24 heures qui suivent l’administration.
    21. SPORTIFS

    1. INTOLERANCE AUX MORPHINIQUES
      Intolérance connue au sufentanil ou aux morphiniques.
    2. ASSOCIATION AUX IMAO
      Association aux IMAO avec le respect d’un délai suffisant, après l’arrêt d’un traitement par l’IMAO, pour permettre l’élimination du produit.
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Agonistes-antagonistes morphiniques (nalbuphine, buprénorphine, pentazocine) : diminution de l’effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.
    4. TRAITEMENT ASSOCIE
      Pouvant contre-indiquer une administration par voie péridurale.
    5. PATHOLOGIES ASSOCIEES
      Pouvant contre-indiquer une administration par voie péridurale.

    Signes de l’intoxication :

    1. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    2. BRADYPNEE
    3. APNEE

    Traitement

    Un surdosage en sufentanil se traduit par une exacerbation des signes pharmacologiques.
    La dépression respiratoire constitue le signe clinique principal et varie, selon la sensibilité individuelle, de la bradypnée à l’apnée.
    Traitement :
    En cas
    d’hypoventilation ou d’apnée, assurer une oxygénation et une ventilation assistée ou contrôlée adéquate.
    Un antimorphinique (naloxone) doit être utilisé pour contrôler la dépression respiratoire. Par ailleurs, un traitement symptomatique sera mis en
    oeuvre, si nécessaire. La dépression respiratoire pouvant durer plus longtemps que l’effet de l’antimorphinique, il peut être nécessaire de renouveler l’administration de ce dernier.
    En cas de dépression respiratoire associée à une rigidité musculaire,
    l’administration par voie intraveineuse d’un curare dépolarisant peut s’avérer nécessaire pour faciliter la mise en place de la ventilation assistée ou contrôlée.
    Le patient doit être placé sous stricte observation médicale ; contrôler la température
    corporelle et la prise de fluides. Si l’hypotension est sévère ou si elle persiste, le risque d’hypovolémie doit être pris en compte et contrôlé par administration parentérale de liquides de remplissage.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 3 – EPIDURALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Le sufentanil est le plus souvent administré en association à d’autres agents : anesthésiques intraveineux, anesthésiques volatils, benzodiazépines.
    – La posologie est variable selon la technique anesthésique, l’état du patient et
    les modalités de contrôle de la ventilation.
    En fonction de ses différentes indications, le mode d’emploi et les posologies sont les suivantes :
    A) Voie intraveineuse :
    – Anesthésie générale balancée :
    . interventions de courte ou de moyenne durée (1 à
    2 heures) : 0,1 à 2 mcg/kg à l’induction en association à un hypnotique et (ou) un agent anesthésique volatil et un agent myorelaxant.
    Des doses de 10 à 25 mcg de sufentanil peuvent être réadministrées lors de l’entretien de l’anesthésie en fonction des
    signes cliniques d’allègement de l’analgésie et en fonction de la tolérance à la dose initiale ;
    . interventions chirurgicales majeures (durée supérieure à 2 heures) : la dose totale sera calculée sur la base d’une administration de 1 mcg/kg/h, à
    adapter selon l’intervention chirurgicale, l’état du patient et des produits associés, 75 % de la dose totale pouvant être administrés en bolus à l’induction et l’entretien assuré soit par des réinjections de 10 à 50 mcg en fonction des signes cliniques
    d’allègement de l’analgésie, soit par une perfusion continue. Le sufentanil peut être associé à un hypnotique et (ou) un agent anesthésique volatil et un agent myorelaxant.
    – Anesthésie analgésique (chirurgie cardiovasculaire) :
    Dose bolus à l’induction
    de 8 à 20 mcg/kg en association avec 100 % d’oxygène et un agent myorelaxant compatible avec l’état cardiovasculaire du patient.
    Un bolus supplémentaire de 5 à 10 mcg/kg doit être administré avant la sternotomie.
    L’entretien est assuré soit par des
    doses répétées de 25 à 50 mcg administrées en fonction des signes d’allègement de l’analgésie et de la tolérance du patient au bolus initial, soit par une perfusion continue.
    En comparaison avec les autres morphiniques utilisés dans de tels protocoles,
    la dose des médicaments associés, tels que anesthésiques volatils, benzodiazépines, doit en général être réduite.
    La dose totale administrée en chirurgie cardiovasculaire est en moyenne de 12 à 30 mcg/kg avec un délai moyen d’extubation prévisible de12
    à 18 heures.
    Toutefois, la posologie devra être ajustée en fonction des autres agents anesthésiques utilisés, des variations individuelles et du délai d’extubation.
    – Sédation prolongée en unité de soins intensifs ou en réanimation de patients ventilés
    : 0,2 à 2 mcg/kg/h, selon le degré de sédation nécessaire et les doses respectives des produits éventuellement associés.
    B) Voie péridurale :
    – Chirurgie générale (thoracique, urologique, orthopédique) :
    Une dose initiale de 0,75 mcg/kg diluée dans 10
    ml permet une analgésie de 4 à 8 heures. Des boli supplémentaires de 25 à 50 mcg peuvent être administrés en fonction des signes d’allègement de l’analgésie.
    – Obstétrique :
    Dose bolus de 15 à 20 mcg diluée dans un volume de 10 ml, associée à un
    anesthésique local tel que la bupivacaïne (0,125 % – 0,25 %). Il est recommandé de ne pas dépasser la dose totale de 30 mcg de sufentanil.
    – Analgésie post-césarienne :
    Dose bolus de 25 mcg diluée dans un volume de 10 ml, associée à un anesthésique
    local tel que la bupivacaïne (0,125 % – 0,25 %). Il est recommandé de ne pas dépasser la dose totale de 30 mcg de sufentanil.
    – Analgésie post-opératoire :
    Dose bolus de 0,75 mcg/kg diluée dans un volume de 10 ml en dose unique ou répétée en fonction
    des signes d’allègement de l’analgésie (25 à 50 mcg), ou en perfusion à la dose de 0,2 à 0,3 mcg/kg/h.
    .
    Mode d’emploi
    Le sufentanil ne doit être administré que par des anesthésistes ou des praticiens familiarisés avec son utilisation et son action, ou
    sous leur contrôle.
    .
    Incompatibilités
    Si nécessaire, Sufenta peut être mélangé à des solutions salines ou glucosées. Ces dilutions sont compatibles avec les poches plastiques pour perfusion. Les dilutions doivent être utilisées dans les 24 heures
    suivant leur préparation.


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