DIOVENOR 300 mg comprimé pelliculé

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DIOVENOR 300 mg comprimé pelliculé

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : INNOTHERA

    Produit(s) : DIOVENOR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/2/1987
    2. publication JO de l’AMM 10/5/1987
    3. mise sur le marché 18/4/1988
    4. rectificatif d’AMM 8/2/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335736-9

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    rose

    Evénements :

    1. inscription SS 13/4/1995
    2. agrément collectivités 16/6/1995


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 33.28 F

    Prix public TTC : 47.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • DIOSMINE 300 mg
      diosmine d’hemisynthese

    Principes non-actifs

    1. VASCULOPROTECTEUR (BIOFLAVONOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C05C-A03.
      Veinotonique et vasculoprotecteur la diosmine entraînant une vasoconstriction, une augmentation de la résistance des vaisseaux et une diminution de leur perméabilité.
      Différentes études, tant chez l’animal que chez l’homme, ont été conduites pour démontrer ces propriétés :
      * Chez l’animal :
      a- Propriétés veinotoniques :
      – Augmentation de la pression veineuse chez le chien anesthésié, observée par voie IV.
      b- Propriétés vasculoprotectrices :
      – Action sur la perméabilité capillaire, action anti-oedémateuse et anti-inflammatoire chez le rat.
      – Action sur la déformabilité des hématies, mesurée par le temps de filtration érythrocytaire.
      – Augmentation de la résistance capillaire chez le rat et le cobaye carencés en facteur vitaminique P.
      – Diminution du temps de saignement chez le cobaye carencé en facteur vitaminique P.
      – Diminution de la perméabilité capillaire, induite par le chloroforme, par l’histamine ou par l’hyaluronidase.
      * Chez l’homme :
      a- Propriétés veinotoniques démontrées en pharmacologie clinique :
      – Augmentation de l’action vasoconstrictrice de l’adrénaline, de la noradrénaline et de la sérotonine sur les veines superficielles de la main ou sur une saphène isolée.
      – Augmentation du tonus veineux, mise en évidence par mesure de la capacitance veineuse à l’aide de la pléthysmographie par jauge de contrainte ; diminution du volume de la stase veineuse.
      – L’effet veinoconstricteur est en relation avec la dose administrée.
      – Abaissement de la pression veineuse moyenne aussi bien au niveau du système superficiel que profond, mis en évidence par un essai en double insu versus placebo sous contrôle Doppler.
      – Augmentation de la pression sanguine systolique et diastolique dans l’hypotension orthostatique postopératoire.
      – Activité dans les suites de la saphénectomie.
      b- Propriétés vasculoprotectrices :
      – Augmentation de la résistance capillaire, effet relié à la dose administrée.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’étude pharmacocinétique de la diosmine marquée au carbone 14 montre chez l’animal :
      – Une absorption rapide dès la deuxième heure suivant l’administration, la concentration maximale étant atteinte à la cinquième heure ;
      – Une distribution de faible intensité à l’exception des reins, du foie, des poumons et tout particulièrement des veines caves et des saphènes où les taux de radioactivité retrouvés sont toujours supérieurs à ceux des autres tissus examinés.
      Cette fixation préférentielle de la diosmine et/ou de ses métabolites au niveau vasculaire s’accroît jusqu’à la 9ème heure et persiste durant les 96 heures suivantes ;
      – Une élimination essentiellement urinaire (79%) mais également fécale (11%) et biliaire (2.4%), avec mise en évidence d’un cycle entérohépatique.
      Ces résultats indiquent ainsi que la diosmine est bien résorbée après son administration par voie orale.

    1. ***
      – Amélioration des symptômes en rapport avec l’insuffisance veino-lymphatique : jambes lourdes, douleurs, impatiences du primo-décubitus.
      – Traitement des signes fonctionnels liés à la crise hémorroïdaire.
      – Traitement d’appoint des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire.
    2. INSUFFISANCE VEINEUSE
    3. CRISE HEMORROIDAIRE
    4. FRAGILITE CAPILLAIRE

    1. TROUBLE DIGESTIF
      Quelques cas entraînant rarement l’arrêt du traitement.

    1. CRISE HEMORROIDAIRE
      L’administration de ce produit ne dispense pas du traitement spécifique des autres maladies anales.

      Si les symptômes ne cèdent pas rapidement, un examen proctologique doit être pratiqué et le traitement doit être revu.
    2. DUREE DU TRAITEMENT
      Le traitement doit être de courte durée.
    3. PERSISTANCE DES SYMPTOMES
      Si les symptômes ne cèdent pas rapidement, un examen proctologique doit être pratiqué et le traitement doit être revu.
    4. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier n’est apparu à ce jour.

      Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la diosmine est insuffisant pour exclure tout risque.

      En conséquence, l’utilisation de la diosmine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    5. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    1. ALLAITEMENT (relative)
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, ce médicament est généralement déconseillé pendant la l’allaitement.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Voie orale.

    Posologie :
    – Insuffisance veineuse : 2 comprimés par jour au moment des repas.
    – Crise hémorroïdaire : 4 à 6 comprimés par jour au moment des repas.


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