LEUCOMAX 400 lyophilisat et solution pr us parent (IV ou SC) (Hôp)

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LEUCOMAX 400 lyophilisat et solution pr us parent (IV ou SC) (Hôp)

Introduction dans BIAM : 17/11/1993
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : LEUCOMAX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 26/2/1993
    2. mise sur le marché 15/10/1993
    3. publication JO de l’AMM 30/7/1994

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 557992-1

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    1
    flacon(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 29/9/1993


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 1 seringue + 2 aiguilles

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 1048 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. IMMUNOMODULATEUR (FACT. DE CROISSANCE GRANULOCYTAIRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L03A-A03.
      Le facteur de croissance granulomacrophagique est une glycoprotéine impliquée dans la régulation des différentes lignées hématopoïétiques et de l’activité fonctionnelle des cellules myéloïdes matures. In vitro, le GM-CSF recombinant humain, la molgramostime, stimule la prolifération et la différenciation des précursseurs de l’hématopoïèse qui aboutissent à la production de granulocytes, de monocytes / macrophages et de lymphocytes T.
      Des études sur des explants tumoraux frais, réalisées au cours d’essais clonogéniques sur les tumeurs humaines, ont démontré que la molgramostime ne stimule pas et n’inhibe pas la croissance des cellules tumorales. Le rHu GM-CSF peut également augmenter l’expression des antigènes de classe II du complexe d’histocompatibilité sur les monocytes humains et peut augmenter la production d’anticorps. En outre, le rHu GM-CSF a des effets marqués sur l’activité fonctionnelle des neutrophiles matures, en augmentant la phagocytose des bactéries, la cytotoxicité à l’égard des cellules malignes et l’activation du métabolisme oxydatif des neutrophiles, une réaction importante du système de défense du patient.
      Une administration de molgramotisme en bolus, par voie intraveineuse ou sous-cutanée à des singes cynomolgus a entraîné une augmentation significative du nombre des leucocytes. Les différentes numérations de formule sanguine indiquent que cette augmentation est due aux polynucléaires neutrophiles, et accesoirement aux lymphocytes et aux éosinophiles. Dans une étude concernant la cinétique de réponse, l’effet d’une dose unique de molgramostime était généralement mis en évidence une à quatre heures après l’injection et maximale dans les six à dix-huit heures suivant l’injection. Les résultats d’une études dose-réponse chez les singes cynomolgus, utilisant des injections de molgramostime en bolus, par voie intraveineuse, pendant cinq jours, indiquent que la réponse maximale peut être obtenue à quinze microgrammes par kg et par jour. Il a également été prouvé que le molgramostime augmente la numération de leucocytes chez le singe cynomolgus leucopénique traité préalablement avec du cyclophosphamide.


    1. Réduction de la durée des neutropénies sévères et de leurs complications :
      1) telles qu’elles surviennent lors de l’emploi de chimiothérapies cytotoxiques connues pour être associées à une incidence significative de neutropénies fébriles.
      – Remarque : l’innocuité de l’emploi de Leucomax n’a pas été démontrée avec les agents anti-cancéreux doués de myélotoxicité cumulative ou prédominant sur la lignée plaquettaire (nitros-urées, Amétycine). Dans ces situations, l’utlisation de Leucomax pourrait même conduire à une majoration des toxicités notamment plaquettaires.
      2) Chez les patients recevant une thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle osseuse autologue ou syngénique. Leucomax n’améliore pas la survie globale ni ne retarde la rechute.
      Les allogreffes ne sont pas une indication de Leucomax.
      3) Traitement de la neutropénie induite par le ganciclovir (DHPG) chez les patients présentant une rétinites à cytomégalovirus (CMV) liée au SIDA afin de maintenir la dose efficace de DHPG après échec ou contre-indication à d’un traitement alternatif.

    1. FIEVRE
    2. NAUSEE
    3. DYSPNEE
    4. DIARRHEE
    5. RASH
    6. TREMBLEMENT
    7. REACTION CUTANEE
      Au point d’injection.
    8. VOMISSEMENT
    9. ASTHENIE
    10. ANOREXIE
    11. DOULEUR OSSEUSE
    12. DOULEUR THORACIQUE
    13. STOMATITE
    14. CEPHALEE
    15. HYPERSUDATION
    16. DOULEUR ABDOMINALE
    17. PRURIT
    18. SENSATION DE VERTIGE
    19. OEDEME PERIPHERIQUE
    20. PARESTHESIE
    21. DOULEUR MUSCULAIRE
    22. REACTION ANAPHYLACTIQUE (RARE)
    23. BRONCHOSPASME (RARE)
    24. INSUFFISANCE CARDIAQUE (RARE)
      Syndrome de fuite capillaire.
    25. TROUBLE CIRCULATOIRE CEREBRAL (RARE)
    26. CONFUSION MENTALE (RARE)
    27. CRISE CONVULSIVE (RARE)
    28. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
    29. ARYTHMIE (RARE)
    30. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (RARE)
    31. EPANCHEMENT PERICARDIQUE (RARE)
    32. PERICARDITE (RARE)
    33. EPANCHEMENT PLEURAL (RARE)
    34. OEDEME PULMONAIRE (RARE)
    35. SYNCOPE (RARE)
    36. THROMBOPENIE
      L’imputabilité de Leucomax ne peut être clairement établie.
    37. HEMOGLOBINEMIE(DIMINUTION)
      L’imputabilité de Leucomax ne peut être clairement établie.
    38. ALBUMINEMIE(DIMINUTION)
      L’imputabilité de Leucomax ne peut être clairement établie.
    39. EOSINOPHILIE
      En valeur absolue et en pourcentage. L’imputabilité de Leucomax ne peut être clairement établie.
    40. ANTICORPS ANTIMOLGRAMOSTIME
      La fréquence de survenue d’anticorps anti-molgramostime après traitement, déterminée par test ELISA (Enzyme-Linked Immunosorbent Assay) et des dosages biologiques, est de 1%. Il n’a pas été mis en évidence de baisse de l’activité du Leucomax chez ces patients.

    1. HYPERSENSIBILITE
      Des réactions d’hypersensibilité aiguë, sévère pouvant mettre en jeu le pronostic vital, à type d’anaphylaxie, d’angio-oedème ou de bronchoconstriction sont survenues chez des patients recevant du Leucomax. Si elles sont observées, l’administration de Leucomax doit être immédiatement et définitivement interrompue.
    2. PLEURESIE
      Lors des essais cliniques, Leucomax a rarement été associé à une pleurésie, un épanchement pleural. Si de telles réactions surviennent, L’administration de Leucomax doit être interrompue.
    3. PERICARDITE
      Une péricardite est apparue chez 2% des patients (21/1098) et un épanchement péricardique chez moins de 2% des patients (16/1098). Si de telles réactions surviennent, l’administration de Leucomax doit être interrompue.
    4. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Les patients ayant des antécédents de maladie pulmonaire susceptibles de présenter une dyspnée et une baisse de la fonction respiratoire doivent être étroitement surveillés lors d’un traitement par Leucomax.
    5. SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
      En cas de survenue de tremblements, dyspnée, fièvre, nausées, vomissements, douleurs thoraciques non spécifiques, asthénie, hypotension ou flush, qui entraînent rarement l’arrêt du traitement par Leucomax, il convient d’entreprendre un traitement symptomatique.
    6. ANTECEDENTS DE MALADIE AUTO-IMMUNE
      Dans de très rares cas, une maladie auto-immune s’est développée ou aggravée lors du traitement; ceci doit être pris en compte lors de la décision de traitement chez les patients présentant des antécédents ou des prédispositions à des manifestations auto-immunes.
    7. ENFANT
      L’innocuité de Leucomax a été démontrée chez un nombre limité de patients de moins de 18 ans.
    8. SUJET AGE
      Aucune différence apparente quant à la tolérance de Leucomax n’est apparue entre les sujets âgés et les patients plus jeunes.
    9. GROSSESSE
      L’innocuité du Leucomax chez la femme enceinte n’a pas été établie.

      Chez l’animal, une toxicité du produit a été observée lors des études de reproduction. Chez le primate, l’administration de molgramostime a entraîné la mort du fotus et des avortements spontanés à des doses de six à dix microgrammes par kg et par jour.

      En l’absence de données cliniques concernant la grossesse, Leucomax ne doit être utilisé que si le bénéfice thérapeutique attendu pour la patiente justifie le risque potentiel concernant l’évolution de la grossesse.
    10. ALLAITEMENT
      Aucune donnée n’existe concernant le passage éventuel du Leucomax dans le lait maternel. Cependant, en raison de l’éventuelle apparition d’effets indésirables chez l’enfant, l’allaitement est déconseillé pour les femmes recevant du Leucomax.
    11. FERTILITE MASCULINE
      Aucune étude n’a été effectuée chez l’homme pour déterminer les effets du Leucomax sur la fertilité.
    12. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Les examens hématologiques standards (numération globulaire complète et numération plaquettaire) doivent être régulièrement réalisés et les taux d’albumine sérique doivent également être contrôlés pendant le traitement par Leucomax.

      En raison de l’utilisation possible de fortes doses de chimiothérapie (par exemple doses complètes prévues par le protocole de chimiothérapie), le patient peut être confronté à un risque majoré de thrombocytopénie, d’anémie et de toxicité non hématologique. Un contrôle régulier de la numération plaquettaire et de l’hématocrite est recommandé.
    13. SPORTIFS

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. PURPURA THROMBOPENIQUE IDIOPATHIQUE
      Contre-indiqué en cas d’antécédents de purpura thrombopénique idiopathique.
    3. HEMOPATHIES MYELOIDES
      Leucomax ne doit pas être utilisé chez les patients présentant des hémopathies myéloïdes.

    Traitement

    Aucun cas de surdosage n’a été rapporté avec Leucomax. Comme pour tous principes pharmacologiquement actifs, un traitement symptomatique avec un suivi fréquent des signes vitaux et une surveillance étroite du patient sont indiqués lorsque des effets
    sévères surviennent.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – La posologie du Leucomax est fonction de l’indication thérapeutique. La posologie quotidienne maximale de Leucomax ne doit pas dépasser dix microgrammes par kg. Leucomax doit être reconstitué avant administration.
    – Les posologies
    recommandées sont les suivantes :
    1) Chimiothérapie anticancéreuse :
    – Cinq à dix microgrammes par kg par jour par voie sous-cutanée. Le traitement ne doit pas être commencé moins de vingt quatre heures après l’arrêt de la chimiothérapie et doit être
    poursuivi jusqu’à remontée des neutrophiles permettant d’éviter la survenue d’un épisode infectieux.
    – La posologie initiale conseillée est de cinq microgrammes par kg et par jour.
    2) Greffes de moelle osseuse (GMO) :
    – Dix microgrammes par kg par jour
    par voie intraveineuse en perfusion de quatre à six heures, débutant le lendemain de la greffe et jusqu’à l’obtention d’un taux de neutrophiles supérieur ou égal à 1000 par mm3 ou pendant un durée maximal de 30 jours.
    3) Rétinite à CMV liée au SIDA :

    Traitement associé au DHPG après échec ou contre-indication à un traitement alternatif efficace.
    – Cinq microgrammes par kg par voie sous-cutanée un fois par jour.
    – Après administration de la cinquième dose de Leucomax, adapter la posologie afin de
    maintenir le nombre de neutrophiles au-dessus de 1000 par mm3.
    – La posologie quotidienne maximale de Leucomax ne doit pas dépasser dix microgrammes par kg.
    -En cas de neutropénie inférieure à 500par mm3, s’il n’y a pas eu d’augmentation des doses de
    GM-CSF, augmenter les doses de GM-CSF.
    – S’il y a eu augmentation des doses et que la neutropénie persiste, le DHPG est interrompu et n’est repris que lorsque la neutrogenie est supérieure à 750 par mm3.
    – Si le compte des neutrophiles est supérieur à
    1500par mm3, un arrêt transitoire du GM-CSF est réalisé avec reprise à demi-dose.
    – Par ailleurs, le GM-CSF en association au DHPG ne semble pas favoriser la réplication de VIH dans les limites des marqueurs utilisées et des connaisances
    actuelles.
    .
    Mode d’emploi :
    – Leucomax ne doit être utilisé que sous le contrôle de praticien expérimenté en oncologie, en hématologie ou en maladies infectieuses.
    – Reconstitution Leucomax : ajouter un ml d’eau pour préparations injectables au flacon
    de Leucomax.
    – Agiter doucement jusqu’à dissolution complète de la poudre.
    – On obtient ainsi une solution isotonique dont la teneur en Leucomax correspond à la quantité indiquée sur le flacon, et qui peut être utilisée telle que en injection
    sous-cutanée.
    – Pour une administration par voie intraveineuse, le Leucomax doit être dilué davantage, conformément aux instructions ci-après. Jeter toute la solution reconstituée inutilisée restante.
    – Dilution pour administration intraveineuse : ces
    directives doivent être scrupuleusement respectées pour éviter toute perte de molgrasmostime par adsorption sur le système de perfusion.
    – Reconstituer chacun des flacons de poudre lyophilisée avec 1 ml d’eau pour préparations injectables. La solution
    de molgrasmostime reconstituée peut ensuite être diluée des poches ou flacons de 25 ml, 50 ml ou de 100 ml de solution saline isotonique ou de dextrose à 5% dans l’eau. Le nombre de flacons de lyophilisat et leur concentration doivent être tels que la
    solution décrite ci-dessus contienne une concentration finale de molgrasmostime supérieure ou égale à sept microgrammes par millilitre.
    – La solution de perfusion ainsi préparée est stable 24 heures conservée au réfrigérateur.
    – Le contrôle de la
    couleur du produit destiné à l’administration par voie parentérale et la recherche de particules en suspension doivent être réalisés avant l’injection. La solution reconstituée est incolore à jaune pâle. Pour l’administration intraveineuse,
    l’utilisation d’un filtre sur la ligne de perfusion, de 0,2 ou 0,22 micromètres, à faible liaison aux protéines (tel Millipore Durapore) est recommandée.


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