AXEPIM 0.5 g poudre pour usage parentéral (Hôp)

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AXEPIM 0.5 g poudre pour usage parentéral (Hôp)

Introduction dans BIAM : 29/11/1993
Dernière mise à jour : 4/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BRISTOL-MYERS SQUIBB

    Produit(s) : AXEPIM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 27/7/1993
    2. publication JO de l’AMM 24/10/1993
    3. mise sur le marché 15/11/1993
    4. rectificatif d’AMM 14/12/1998
    5. rectificatif d’AMM 7/2/2001

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 557956-5

    1
    flacon(s)
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 22/10/1993


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 7
    jour(s)

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 1800 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • CEFEPIME 0.50 g
      Soit 0.601 g de dichlorhydrate de céfépime monohydraté.

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01D-A24.
      Le céfépime est un antibiotique de la famille des bêtalactamines, du groupe des céphalosporines de troisième génération.
      Activité antibactérienne :
      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
      S < ou = 4 mg/l et R > 32 mg/l
      CMI pneumocoque : S < ou = 0.5 mg/l et R > 2 mg/l (voie parentérale)
      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée comme suit :
      1 – Espèces sensibles
      – Aérobies à Gram positif :
      Staphylococcus méti-S, Streptococcus, Streptococcus pneumoniae (fréquence de résistance acquise en France, > 10 % , valeurs extrêmes:15 – 35 %).
      – Aérobies à Gram négatif :
      Acinetobacter baumannii; Branhamella catarrhalis; Citrobacter freundii; Citrobacter koseri; Enterobacter; Escherichia coli; Haemophilus influenzae;
      Klebsiella (fréquence de résistance acquise en France, > 10 % , valeurs extrêmes): 0 – 20 %; Morganella morganii ; Neisseria; Proteus mirabilis; Proteus vulgaris; Providencia; Salmonella; Serratia; Shigella.
      – Anaérobies
      Clostridium perfringens, Fusobacterium, Peptostreptococcus, Prevotella (fréquence de résistance acquise en France, > 10 % , valeurs extrêmes):15 %).
      2 – Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire)
      Aérobies à Gram négatif :
      Pseudomonas aeruginosa (fréquence de résistance acquise en France, > 10 % , valeurs extrêmes): 20 – 50%).
      3 – Espèces résistantes
      – Aérobies à Gram positif :
      Entérocoques, Listeria, Staphylococcus méti-R*,
      – Aérobies à Gram négatif :
      Burkholderia cepacia, Stenotrophomonas maltophilia.
      – Anaérobies
      Bacteroides fragilis, Clostridium difficile.
      * : La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La pharmacocinétique du céfépime est linéaire dans l’intervalle de dose 250 mg – 2 g (IV), et 500 mg – 2 g (IM). Elle ne varie pas au cours de la durée du traitement.
      Absorption : Après administration IM, la résorption est rapide et complète.
      Distribution : Les concentrations plasmatiques moyennes de céfépime observées chez l’adulte de sexe masculin après perfusion IV unique de 30 minutes d’une dose de 250 mg, 500 mg, 1 g et 2 g ou après injection IM unique d’une dose de 500 mg, 1 g et 2 g sont résumées ainsi :
      Ð Concentrations plasmatiques moyennes de céfépime pour une dose 250 mg IV :
      – 0,5 h : 20,1 microg/ml;
      – 1 h : 10,9 microg/ml;
      – 2 h : 5,9 microg/ml;
      – 4 h : 2,6 microg/ml;
      – 8 h : 0,5 microg/ml;
      – 12 h : 0,1 microg/ml.
      Ð Concentrations plasmatiques moyennes de céfépime pour une dose 500 mg IV :
      – 0,5 h : 38,2 microg/ml;
      – 1 h : 21,6 microg/ml;
      – 2 h : 11,6 microg/ml;
      – 4 h : 5 microg/ml;
      – 8 h : 1,4 microg/ml;
      – 12 h : 0,2 microg/ml.
      Ð Concentrations plasmatiques moyennes de céfépime pour une dose 1 g IV :
      – 0,5 h : 78,7 microg/ml;
      – 1 h : 44,5 microg/ml;
      – 2 h : 24,3 microg/ml;
      – 4 h : 10,5 microg/ml;
      – 8 h : 2,4 microg/ml;
      – 12 h : 0,6 microg/ml.
      Ð Concentrations plasmatiques moyennes de céfépime pour une dose 2 g IV :
      – 0,5 h : 163,1 microg/ml;
      – 1 h : 85,8 microg/ml;
      – 2 h : 44,8 microg/ml;
      – 4 h : 19,2 microg/ml;
      – 8 h : 3,9 microg/ml;
      – 12 h : 1,1 microg/ml.
      Ð Concentrations plasmatiques moyennes de céfépime pour une dose 500 mg IM :
      – 0,5 h : 8,2 microg/ml;
      – 1 h : 12,5 microg/ml;
      – 2 h : 12 microg/ml;
      – 4 h : 6,9 microg/ml;
      – 8 h : 1,9 microg/ml;
      – 12 h : 0,7 microg/ml.
      Ð Concentrations plasmatiques moyennes de céfépime pour une dose 1 g IM :
      – 0,5 h : 14,8 microg/ml;
      – 1 h : 25,9 microg/ml;
      – 2 h : 26,3 microg/ml;
      – 4 h : 16 microg/ml;
      – 8 h : 4,5 microg/ml;
      – 12 h : 1,4 microg/ml.
      Ð Concentrations plasmatiques moyennes de céfépime pour une dose 2 g IM :
      – 0,5 h : 36,1 microg/ml;
      – 1 h : 49,9 microg/ml;
      – 2 h : 51,3 microg/ml;
      – 4 h : 31,5 microg/ml;
      – 8 h : 8,7 microg/ml;
      – 12 h : 2,3 microg/ml.
      Les concentrations de céfépime dans les tissus et les liquides biologiques sont décrites dans le tableau suivant :
      Ð Urine pour une dose de 500 mg IV et un intervalle de temps moyen de prélèvement de 0 – 4 h [2] :
      – Concentration moyenne : 292 microg/ml
      – Concentration plasmatique moyenne : 4,9 microg/ml [3].
      Ð Urine pour une dose de 1 g IV et un intervalle de temps moyen de prélèvement de 0 – 4 h [2] :
      – Concentration moyenne : 926 microg/ml
      – Concentration plasmatique moyenne : 10,5 microg/ml [3].
      Ð Urine pour une dose de 2 g IV et un intervalle de temps moyen de prélèvement de 0 – 4 h [2] :
      – Concentration moyenne : 3120 microg/ml
      – Concentration plasmatique moyenne : 20,1 microg/ml [3].
      Ð Bile pour une dose de 2 g IV et un intervalle de temps moyen de prélèvement de 9 h :
      – Concentration moyenne : 11,2 microg/ml
      – Concentration plasmatique moyenne : 9,2 microg/ml .
      Ð Liquide péritonéal pour une dose de 2 g IV et un intervalle de temps moyen de prélèvement de 4,4 h :
      – Concentration moyenne : 18,3 microg/ml
      – Concentration plasmatique moyenne : 24,8 microg/ml.
      Ð Liquide interstitiel pour une dose de 2 g IV et un intervalle de temps moyen de prélèvement de 1,5 h :
      – Concentration moyenne : 81,4 microg/ml
      – Concentration plasmatique moyenne : 72,5 microg/ml.
      Ð Muqueuse bronchique pour une dose de 2 g IV et un intervalle de temps moyen de prélèvement de 4,8 h :
      – Concentration moyenne : 24,1 microg/g
      – Concentration plasmatique moyenne : 40,4 microg/g .
      Ð Appendice pour une dose de 2 g IV et un intervalle de temps moyen de prélèvement de 5,7 h :
      – Concentration moyenne : 5,2 microg/ml
      – Concentration plasmatique moyenne : 17,8 microg/g.
      Ð Vésicule biliaire pour une dose de 2 g IV et un intervalle de temps moyen de prélèvement de 9,6 h :
      – Concentration moyenne : 8,1 microg/g
      – Concentration plasmatique moyenne : 8,5 microg/g.
      [2] urines prélevées dans l’intervalle 0-4 h après administration.
      [3] plasma prélevé 4 h après l’injection.
      La distribution tissulaire du céfépime ne varie pas dans l’intervalle de doses 250 mg -2 g. Le volume moyen de distribution à l’état d’équilibre est de 18 litres. La demi-vie d’élimination du céfépime est de 2 heures en moyenne. Il n’a pas été observé de phénomène d’accumulation chez les sujets recevant des doses de 2 g IV toutes les 8 heures durant une période de 9 jours. La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 19% et est indépendante de la concentration sérique en céfépime.
      Métabolisme : Le céfépime est peu métabolisé. Il est transformé en N-méthylpyrrolidine N-oxyde qui est excrété dans les urines, correspondant à 7% de la dose administrée.
      Elimination : La clairance totale moyenne est de 120 ml/min. La clairance rénale moyenne du céfépime est de 110 ml/min, son élimination s’effectue pratiquement exclusivement par voie rénale, essentiellement par filtration glomérulaire. 85% de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée dans les urines. Après administration d’une dose de 500 mg par voie IV, les concentrations de céfépime ne sont pas détectables au-delà de 12 heures dans le plasma et 16 heures dans les urines.
      La concentration moyenne urinaire, dans l’intervalle 12-16 heures après l’injection, est de 17,8 microg/ml. Après administration de 1 ou 2 g par voie IV, les concentrations urinaires moyennes sont respectivement de 26,5 et 28,8 microg/ml dans l’intervalle 12-24 heures.
      Les taux plasmatiques ne sont plus détectables après 24 heures.
      La demi-vie d’élimination est prolongée chez l’insuffisant rénal.
      Sujet âgé : La distribution du céfépime chez les personnes âgées (> 65 ans) a été étudiée. Chez les sujets aux fonctions rénales normales aucune adaptation posologique n’est à envisager.
      Nourrisson de plus de 2 mois et enfant : La cinétique du céfépime n’est pas modifiée.
      Insuffisant hépatique : La cinétique du céfépime n’est pas modifiée chez le sujet insuffisant hépatique recevant une dose unique de 1 g. Par conséquent une adaptation de posologie n’est pas nécessaire.
      Insuffisant rénal : Les études menées chez des sujets présentant des degrés variés d’insuffisance rénale ont démontré un allongement significatif de la durée de demi-vie d’élimination. Il existe une relation linéaire entre la clairance individuelle et la clairance à la créatinine chez des sujets présentant une altération de la fonction rénale (cf Posologie et Mode d’administration). La demi-vie moyenne d’élimination chez les patients dialysés (hémodialyse ou dialyse péritonéale ambulatoire continue) est de 13-17 heures.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du céfépime. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles comprennent les infections dues aux germes sensibles au céfépime:
      * chez l’adulte :
      – specticémies et bactériémies,
      – infections respiratoires basses communautaires et pneumonies sévères,
      – infections urinaires compliquées et non compliquées
      – épisodes fébriles chez les patients neutropéniques
      – infections biliaires.
      * Chez le nourrisson de plus de 2 mois et l’enfant :
      Episodes fébriles au cours des neutropénies lorsque la durée prévisible de neutropénie est courte.
      Il convient de rendre compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
    2. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE
    3. INFECTION URINAIRE
    4. FIEVRE
    5. INFECTION DES VOIES BILIAIRES

    1. PRURIT (RARE)
    2. URTICAIRE (RARE)
    3. FIEVRE (RARE)
    4. NAUSEE (RARE)
    5. VOMISSEMENT (RARE)
    6. CANDIDOSE BUCCALE (RARE)
    7. PHLEBITE (RARE)
    8. THROMBOPHLEBITE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    9. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (RARE)
    10. INFLAMMATION AU POINT D’INJECTION (RARE)
    11. CEPHALEE (RARE)
    12. PARESTHESIE (RARE)
    13. DIARRHEE (FREQUENT)
    14. RASH (FREQUENT)
    15. REACTION ANAPHYLACTIQUE (TRES RARE)
    16. HYPOTENSION ARTERIELLE (TRES RARE)
    17. VASODILATATION PERIPHERIQUE (TRES RARE)
    18. DOULEUR ABDOMINALE (TRES RARE)
    19. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (TRES RARE)
    20. ULCERATION DE LA BOUCHE (TRES RARE)
    21. OEDEME (TRES RARE)
    22. DOULEUR ARTICULAIRE (TRES RARE)
    23. CONFUSION MENTALE (TRES RARE)
    24. SENSATION DE VERTIGE (TRES RARE)
    25. CRISE CONVULSIVE (TRES RARE)
    26. DYSGUEUSIE (TRES RARE)
    27. ACOUPHENE (TRES RARE)
    28. VAGINITE (TRES RARE)
    29. EOSINOPHILIE
      modérée et transitoire.
    30. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      augmentation, modérée et transitoire des ASAT et ALAT.
    31. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION)
      diminution modérée et transitoire.
    32. TROUBLE DE LA COAGULATION
      modérée et transitoire.
    33. PHOSPHOREMIE(DIMINUTION)
      diminution modérée et transitoire.
    34. GRANULOPENIE (RARE)
    35. NEUTROPENIE (RARE)

    1. REACTION ALLERGIQUE
      La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.
    2. ALLERGIE A LA PENICILLINE
      La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.

      – L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle des céphalosporines dans 5 à 10% des cas :

      . l’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients penicillino-sensibles. Une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.
    3. ALLERGIE AUX BETALACTAMINES
      La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.
      L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas :
      – L’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patient pénicillino-sensibles; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration;
      – L’emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines.
      En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration, afin de traiter une éventuelle réaction anaphylactique.
    4. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
      La survenue d’un épisode diarrhéique peut être symptomatique, de façon exceptionnelle, d’une colite pseudomembraneuse dont le diagnostic repose sur la coloscopie.
      Cet accident, rare avec les céphalosporines, impose l’arrêt immédiat du traitement et la mise en route d’une antibiothérapie spécifique appropriée. Dans ce cas, l’administration de produits favorisant la stase fécale doit absolument être évitée.
    5. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif de la céfuroxime lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation du céfépime ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    6. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est faible. En conséquence, l’allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique.
      En cas de survenue de troubles digestifs chez le nouveau-né (diarrhée,candidose), ou d’éruption, il est nécessaire
      d’ interrompre l’allaitement ou de le suspendre jusqu’à la fin du traitement.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES
      Ou à la L-Arginine.

    1. TEST DE COOMBS
      Une positivation du test de Coombs, sans mise en évidence d’hémolyse, a été décrit chez les patients traités par céfépime deux fois par jour.
    2. GLUCOSE URINAIRE
      Glycosurie : Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines, les méthodes de dosage utilisant la glucose-oxydase doivent être de préférence utilisées.

    Traitement

    Les taux sériques du céfépime peuvent être réduits par hémodialyse, ou dialyse péritonéale.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 3 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Les posologies usuelles recommandées en monothérapie ou en association sont les suivantes :
    1 – Adulte :
    A) Infections respiratoires communautaires, pyélonéphrites non compliquées :
    – un gramme en intraveineux ou intramusculaire, deux fois par jour.
    B)
    Infections sévères : septicémies / bactériémies, pneumonies, infections urinaires compliquées, infections biliaires :
    – Deux grammes en intraveineux, deux fois par jour.
    C) Episodes fébriles chez les patients neutropéniques :
    – Deux grammes en
    intraveineux, deux à trois fois par jour.
    La posologie de deux g, trois fois par jour a été administrée uniquement en monothérapie.
    D) Infections sévères à Pseudomonas :
    – Deux grammes en intraveineux, trois fois par jour.
    2 – Chez le nourrisson de
    plus de 2 mois et l’enfant : 50 mg/kg, 3 fois par jour. Les données disponibles chez le nourrisson mois et l’enfant ne permettent pas l’utilisation du céfépime en monothérapie.
    Posologie Particulière :
    – Chez l’insuffisant rénal :
    Le céfépime est
    éliminé par voie rénale, exclusivement par filtration glomérulaire. En conséquence, chez le sujet insuffisant rénal (filtration glomérulaire inférieur à trente ml/min), la posologie devra être adaptée pour compenser un plus faible taux d’élimination
    rénale. La filtration glomérulaire devra être estimée de façon à déterminer la posologie d’entretien.
    Les protocoles d’adaptation posologique sont les suivants :
    * Pour une clairance à la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min et lorsque la dose
    recommandée est d’un gramme deux fois par jour, la posologie devient égale à un g une fois par jour ; pour une clairance comprise entre 11 et 29 ml/min, cette posologie devient égale à cinq cents mg une fois par jour et, pour une clairance inférieure à
    dix ml/min, cette posologie diminue à deux cent cinquante mg une fois par jour.
    * Pour une clairance à la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min et lorsque la dose recommandée est de deux grammes deux fois par jour, la posologie devient égale à deux
    g une fois par jour, pour une clairance comprise entre 11 et 29 ml/min, cette posologie devient égale à un g une fois par jour et pour une clairance inférieure à dix ml/min, cette posologie diminue à cinq cents mg une fois par jour.
    * Pour une clairance
    à la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min et lorsque la dose recommandée est de deux grammes trois fois par jour, la posologie devient égale à un g trois fois par jour, pour une clairance comprise entre 11 et 29 ml/min, cette posologie devient
    égale à un g deux fois par jour et pour une clairance inférieure à dix ml/min, cette posologie diminue à un g une fois par jour.
    * Pour une clairance à la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min et lorsque la dose recommandée est de 50 mg/kg, 3 fois
    par jour, la posologie devient égale à 25 mg/kg trois fois par jour, pour une clairance comprise entre 11 et 29 ml/min, cette posologie devient égale à 25 mg/kg deux fois par jour et pour une clairance inférieure à dix ml/min, cette posologie diminue
    à 25 mg/kg une fois par jour.
    Lorsque seule la créatininémie (CRS) est disponible, l’équation de Cockcroft peut être utilisée pour estimer la clairance à la créatinine. La CRS doit représenter l’état d’équilibre de la fonction rénale. La clairance à la
    créatinine devient alors égale au poids (exprimé en kilo) x 140 moins l’âge du patient (exprimé en années) divisé par 72 fois la valeur de la CRS exprimée en mg/ml.
    Cette équation s’applique aux sujets de sexe masculin. Pour les patients de sexe féminin
    la clairance à la créatinine est équivalente à 0,85 fois la clairance calculée ci-dessus.
    Chez les patients hémodialysés, environ 68% de la quantité totale de céfépime présente dans l’organisme est éliminée après trois heures de dialyse. Une dose
    équivalente à la dose recommandée devra être administrée à la fin de chaque séance de dialyse.
    Chez les patients en dialyse péritonéale ambulatoire permanente, le céfépime peut être administré normalement aux doses recommandées toutes les 48
    heures.
    .
    Mode d’emploi :
    Le céfépime peut être administré par voie intraveineuse (IV) (0.5 g; 1 g; 2 g;) ou par voie intra-musculaire profonde (IM) (0.5 g; 1 g).
    * Administration intraveineuse :
    – Un flacon de 0.5 g peut être dilué avec 5 ml de solvant
    pour une concentration approximative de 90 mg/ml.
    – Le céfépime peut être mis en solution avec de l’eau pour préparations injectables ou tout autre solvant compatible :
    – NaCl 0.9% (avec ou sans Glucose 5%), Glucose 5 ou 10%, liquide de Ringer (avec ou
    sans Glucose 5%), Lactate de sodium M/6.
    – Les solutions reconstuituées destinées à la voie intraveineuse peuvent être administrées directement en IV lente (3 à 5 minutes) ou par l’intermédiaire de la tubulure de perfusion ou bien directement dans le
    liquide de perfusion.
    – Le céfepime peut être administré simultanément avec d’autres antibiotiques à condition de ne pas utiliser la même seringue, la même perfusion ni le même site d’injection. Comme les autres céphalosporines, la solution reconstituée
    peut évoluer vers une coloration jaune-ambrée ne correspondant pas à une perte d’activité.
    * Administration intra-musculaire :
    – Reconstituer 0.5 g de céfépime avec de l’eau pour préparations injectables (1.5ml) ou une solution de lidocaïne dosée à 0.5%
    ou 1%, pour une concentration approximative finale de 240 mg/ml.


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