LYTOS 300 mg/10 ml solution injectable pour perfusion (Hôp)

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LYTOS 300 mg/10 ml solution injectable pour perfusion (Hôp)

Introduction dans BIAM : 22/12/1993
Dernière mise à jour : 3/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR PERFUSION

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BOEHRINGER MANNHEIM FRANCE PHARMA

    Produit(s) : LYTOS

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 29/10/1991
    2. publication JO de l’AMM 2/4/1992
    3. mise sur le marché 16/9/1993
    4. rectificatif d’AMM 18/6/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 557449-6

    5
    ampoule(s)
    10
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 7/6/1992


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 12
    mois

    A TEMPERATURE AMBIANTE

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 6
    heure(s)

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 850 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 10
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIOSTEOCLASTIQUE (DIPHOSPHONATE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M05B-A02.
      Le clodronate disodique appartient à la famille des diphosphonates, dont l’action s’exerce spécifiquement sur l’os. Cette action sélective repose sur leur forte affinité pour les composants minéraux du tissu osseux et se traduit par une inhibition de l’activité ostéoclastique.
      A des concentrations entraînant une inhibition de l’ostéolyse, le clodronate disodique n’a aucun effet sur la minéralisation normale de l’os.
      Dans les états hypercalcémiques, le clodronate réduit les taux sériques élevés et, chez les patients normocalcémiques, l’action anti-ostéolytique du clodronate disodique est démontrée par une diminution de l’excrétion urinaire du calcium et de l’hydroxyproline.
      L’administration quotidienne de ce produit réduit la formation de nouvelles lésions ostéolytiques et ralentit l’extension des lésions osseuses existantes.
      Chez les malades présentant des métastases osseuses, des lésions osseuses en rapport avec un myélome, le clodronate ralentit le développement des lésions squelettiques existantes. Le clodronate induit également une diminution des phénomènes algiques liés à l’hyperostéolyse.
      *** Propriétés pharmacocinétiques :
      Le clodronate de sodium administré par voie intraveineuse a une pharmacocinétique linéaire pour les posologies utilisées en clinique.
      La clairance totale est approximativement de 110 ml/min.
      La clairance rénale est de 90 ml/min.
      Le clodronate disodique est excrété intact dans les urines.
      Le clodronate disodique a une affinité très importante pour l’os et, chez l’animal, 20 à 40% se lient de façon très prolongée sur l’os.
      Le volume de distribution est approximativement de 20 l.
      Le clodronate de sodium est peu lié aux protéines du plasma.
      Chez des patients présentant des métastases osseuses et une insuffisance rénale, les clairances systémique et rénale du clodronate disodique dépendent de l’état de la fonction rénale. Il y a lieu de réduire la posologie de moitié lorsque la clairance de la créatinine est comprise entre 10 et 30 ml/min.
      La demi-vie du clodronate disodique dans le tissu osseux dépend du taux de renouvellement de ce dernier.
      Lors de la résorption osseuse, la libération du clodronate lié à l’os induit des concentrations agissant localement au site de l’ostéolyse, ayant donc une action inhibitrice directe sur les ostéoclastes et les autres cellules de la résorption osseuse.
      * Données de sécurité précliniques :
      – Toxicité aiguë :
      Chez la souris, la DL50 est supérieure à 2000 mg/kg par voie orale et de l’ordre de 240 mg/kg par voie intraveineuse.
      Le rat est plus sensible (DL50 = 1700 mg/kg par voie orale et 65 mg/kg par voie intraveineuse).
      – Toxicité subchronique et chronique :
      Après 4 semaines d’administration par voie intraveineuse, les doses de 45 mg/kg chez le chien et de 80 mg/kg chez le rat se sont situées dans les limites admises de tolérance.
      Par voie orale, la tolérance est restée dans les limites admises après un traitement de :
      – 40 mg/kg/j, pendant 9 mois chez le chien ;
      – 250 mg/kg/j, jusqu’à 52 semaines chez le rat ;
      – 300 mg/kg/j, pendant 12 mois chez le miniporc.
      A des doses plus élevées, ont été observées des modifications de la muqueuse et de la sous-muqueuse gastro-intestinales, des enzymes hépatiques, de l’urée (à forte dose IV).
      – Cancérogenèse et mutagénicité :
      Des études de cancérogenèse ont été conduites chez le rat et la souris à des doses ayant induit une légère toxicité et des modifications intenses de la structure de l’os (par exemple des doses allant jusqu’à 200 mg/kg/j chez le rat et 400 mg/kg/j chez la souris). Ces études n’ont révélé aucun potentiel cancérogène du clodronate.
      Le clodronate disodique n’a fait preuve d’aucun potentiel mutagène au cours des nombreux tests in vitro et in vivo réalisés.
      – Toxicité de la reproduction :
      Une étude publiée consacrée au potentiel tératogène de fortes doses intrapéritonéales de clodronate disodique chez la souris a mis en évidence une incidence accrue d’anomalies foetales externes.
      Les différentes études de toxicité sur la reproduction n’ont révélé aucune anomalie péri ou postnatale.

    1. ***
      Traitement initial des hypercalcémies sévères d’origine maligne. Le traitement doit être associé à une réhydratation optimale. La durée du traitement est limitée au temps nécessaire à la normalisation de la calcémie.
    2. HYPERCALCEMIE MALIGNE

    1. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      FORTES DOSES
    2. DIARRHEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      FORTES DOSES
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Cas isolés.
    4. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      Cas isolés.
    5. BRONCHOCONSTRICTION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ASTHMATIQUE
      HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE

      Un cas de bronchoconstriction a été rapporté dans la littérature chez un patient présentant un asthme à l’aspirine.

    6. LEUCEMIE
      4 cas de leucémies ont été rapportés sur les 663 premiers malades traités jusqu’en 1981.
      Depuis, aucun cas n’a été rapporté, malgré les études sur plusieurs centaines de malades. La relation de causalité n’a pas été établie, justifiant ainsi, jusqu’à plus ample information, la restriction de prescription dans les affections néoplasiques.
    7. PROTEINURIE
      Une protéinurie transitoire a été observée chez quelques malades immédiatement après administration intraveineuse.
    8. CALCEMIE(DIMINUTION)
      Une hypocalcémie peut apparaître au cours du traitement.
    9. PHOSPHOREMIE(DIMINUTION)
      Réversible.
    10. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Réversible.
    11. LDH(AUGMENTATION)
      Réversible.
    12. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Réversible.

    1. POSOLOGIE ELEVEE
      Il a été rapporté, lors de l’administration par voie intraveineuse de doses supérieures à celles préconisées et par injection rapide, des atteintes rénales graves.
    2. HYDRATATION CORRECTE
      Les patients doivent être correctement hydratés avant et pendant la période de traitement.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Chez les patients présentant une insuffisance rénale, Lytos par voie intraveineuse doit être administré avec précaution, et une diminution de la dose peut être nécessaire puisque l’élimination du clodronate est essentiellement rénale.
      La fonction rénale doit être régulièrement surveillée pendant le traitement par voie IV, en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    3. ALLAITEMENT
    4. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène à doses élevées, avec des altérations osseuses touchant le squelette et les dents.
      Lorsqu’il est administré pendant toute la gestation, ce médicament est à l’origine de troubles de la minéralisation osseuse, touchant principalement les os longs et se traduisant par des déformations angulaires. Le plus souvent, ces anomalies s’observent à doses élevées et sont réversibles après la mise bas. Cet effet est vraisemblablement à mettre au compte du mécanisme d’action de la molécule, par chélation du calcium.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du clodronate (ou du pamidronate, ou de l’étidronate) lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation du clodronate (ou du pamidronate, ou de l’étidronate) est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. CALCEMIE(DIMINUTION)

    Traitement

    Il n’existe à l’heure actuelle aucune donnée sur un éventuel surdosage aigu par le clodronate disodique. Il faut cependant s’attendre à des nausées et des vomissements, dans ce cas le traitement consiste à prendre des mesures
    symptomatiques.
    Théoriquement, l’ingestion d’une quantité importante de clodronate disodique devrait entraîner une hypocalcémie, en raison de son action complexante des ions calcium. Le traitement consisterait alors à corriger cette hypocalcémie en cas
    de manifestations cliniques par l’administration d’aliments à forte teneur en calcium (lait par exemple) ou, dans les cas sévères, par l’injection intraveineuse de gluconate de calcium.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    La dose habituelle est de 300 mg par jour, soit une ampoule de 10 ml.
    Cette ampoule doit être diluée dans un flacon de 500 ml d’une solution de chlorure de sodium à 0,9 % et administrée en perfusion sur au moins
    2 heures.
    Le traitement sera poursuivi jusqu’au retour à la normale de la calcémie, qui est généralement atteint après 2 à 5 jours de traitement.
    Le traitement ne doit pas être prolongé au-delà de 7 jours.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    – Insuffisance
    rénale :
    Chez les patients présentant une insuffisance rénale, Lytos par voie intraveineuse doit être administré avec précaution, et une diminution de la dose peut être nécessaire puisque l’élimination du clodronate est essentiellement rénale.


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