PENTASA 1 g suppositoires

Donnez-nous votre avis

PENTASA 1 g suppositoires

Introduction dans BIAM : 30/12/1993
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUPPOSITOIRES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : FERRING

    Produit(s) : PENTASA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/5/1992
    2. publication JO de l’AMM 2/7/1993
    3. mise sur le marché 11/10/1993
    4. rectificatif d’AMM 15/4/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335028-4

    1
    film(s) thermosoudé(s)
    15
    unité(s)
    alu

    Evénements :

    1. inscription SS 29/7/1993
    2. agrément collectivités 22/9/1993


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 199.33 F

    Prix public TTC : 233.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFLAMMATOIRE INTESTINAL (SALICYLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A07E-C02.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La mésalazine (acide amino-5-salicylique ou 5-ASA) est la fraction active de la salazosulfapyridine responsable de l’activité thérapeutique.
      Libération du 5-ASA dans le rectum : Le suppositoire se dissout lentement, libérant progressivement le principe actif dans l’ampoule rectale.
      Absorption : La résorption est habituellement très faible au niveau de la muqueuse rectocolique et les concentrations plasmatiques maximales restent faibles. Néanmoins, il peut exister des variations de résorption importantes d’un individu à l’autre, susceptibles de rendre compte de différences dans l’efficacité et les effets secondaires.
      Après administration répétée de Pentasa suppositoire à la dose de 2 g par jour en 2 prises, la concentration médiane de mésalazine à l’état d’équilibre est inférieure à 2,5 micromol/l et celle d’acétyl-5-ASA inférieure à 5 micromol/l. Ces concentrations sont inférieures à celles observées avec la suspension rectale.
      Métabolisme : Principal métabolite : acétyl-amino-5-salicylate.
      L’acétylation de la mésalazine s’effectue dans tous les tissus et principalement dans le foie.
      Elimination : 99 % de la quantité de produit excrétée sont retrouvés au cours des 24 premières heures suivant l’administration rectale de mésalazine sous forme inchangée (urine, fèces) et sous forme de dérivé acétylé (urine).
      L’excrétion biliaire est minime (1 %).
      Le taux de recirculation entéro-hépatique est d’environ 7 % de la dose absorbée.

    1. ***
      Localisations rectales ou rectosigmoïdiennes basses (jusqu’à 20 cm de la marge anale) des poussées légères ou modérées de rectocolite hémorragique.
    2. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE

    1. NEPHROPATHIE TUBULO-INTERSTITIELLE AIGUE (EXCEPTIONNEL)
      Néphrites tubulo-interstitielles parfois non réversibles ont été imputées à la mésalazine. Aucun facteur de risque n’a pu être identifié mais l’évolution vers une insuffisance rénale ne s’observe qu’en cas d’exposition durable.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    3. PNEUMONIE INTERSTITIELLE
      Des pneumopathies interstitielles, s’exprimant initialement par une toux fébrile, ont été imputées à la mésalazine; même importantes, les lésions radiologiques disparaissent le plus souvent spontanément en quelques semaines après l’arrêt du traitement. Ces pneumopathies peuvent évoluer exceptionnellement vers une fibrose pulmonaire.
    4. FIBROSE PULMONAIRE (EXCEPTIONNEL)
    5. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    6. HEPATITE
    7. HYPERSENSIBILITE
      Des tableaux évoquant une hypersensibilité ont été observés. Ces tableaux présentent un ou plusieurs des symptômes suivants : fièvre, céphalées, frissons, arthralgies, myalgie, prurit cutané, hyperéosinophilie.
    8. PANCREATITE AIGUE
      Evolution bénigne à l’arrêt de la mésalazine, mais impose l’arrêt définitif du médicament.
    9. TROUBLE HEMATOLOGIQUE
      Atteintes des différentes lignées sanguines.
    10. PERICARDITE
      Des péricardites se manifestant par des douleurs thoraciques et une dyspnée ont été décrites; elles sont en règle générale rapidement réversibles à l’arrêt du traitement, mais l’incertitude sur le mécanisme (toxicité directe ou hypersensibilité) contre-indique formellement toute réintroduction.
    11. MYOCARDITE (RARE)
      Plus rarement des myocardites se manifestant par des douleurs thoraciques et une dyspnée ont été décrites; elles sont en règle générale rapidement réversibles à l’arrêt du traitement, mais l’incertitude sur le mécanisme (toxicité directe ou hypersensibilité) contre-indique formellement toute réintroduction.

    1. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
      Des néphropathies (néphrites tubulo-interstitielles ou syndromes néphrotiques) ont été rapportées (exceptionnellement avec la forme rectale). L’hypovolémie constitue un facteur de risque de survenue de ces néphropathies, la réversibilité apparaît dépendre de la durée du traitement. Un calcul de la clairance de la créatinine et une recherche de la protéinurie doivent être réalisés 2 fois par an.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Prudence.
    3. ALLERGIE CROISEE
      Concernant les atteintes hépatiques et les réactions d’hypersensibilité, il existe une possibilité de réaction croisée entre la mésalazine et la sulfasalazine.
    4. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Le strip-seal contenant le suppositoire ne doit être ouvert qu’immédiatement avant son utilisation.
    5. GROSSESSE
      l n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la mésalazine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      Cependant, les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      Compte tenu de l’indication de ce médicament, le traitement par mésalazine sera poursuivi aux doses efficaces les plus faibles possibles, en évitant de dépasser la posologie de 2 g par jour.
      En effet, au-delà de cette dose, les concentrations plasmatiques de mésalazine, qui est un dérivé salicylé, sont susceptibles d’exposer le foetus à des effets indésirables, notamment rénaux (type AINS). Un cas d’atteinte du parenchyme rénal foetal (avec hyperéchogénicité des reins foetaux) et d’insuffisance rénale à la naissance a été décrit avec 4 g/jour per os de mésalazine au 2 ème trimestre de la grossesse.
      Il convient donc, si une posologie supérieure à 2 g/jour est requise, de recourir si possible à une autre thérapeutique mieux évaluée en cours de grossesse.
      Dans le cas contraire, une surveillance échographique rénale foetale est nécessaire.
    6. ALLAITEMENT
      Le passage de la mésalazine dans le lait maternel est faible. Néanmoins, il n’existe pas d’études documentant le passage de la mésalazine dans le lait par des dosages répétés.
      L’allaitement pendant un traitement par ce médicament semble possible. Toutefois, l’innocuité à long terme n’est pas prouvée. De plus, la survenue d’un rash ou d’une diarrhée ne peut pas être exclue.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX SALICYLES
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Un suppositoire par jour pendant deux semaines, à renouveler au besoin pendant deux semaines.
    .
    Mode d’emploi :
    – Introduire le suppositoire profondément dans le rectum, de préférence le soir au coucher.
    – Le suppositoire ne doit
    être sorti de son emballage unitaire qu’immédiatement avant son utilisation.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts