KLIPAL 600 mg/50 mg comprimés

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KLIPAL 600 mg/50 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 5/1/1994
Dernière mise à jour : 9/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PIERRE FABRE MEDICAMENT

    Produit(s) : KLIPAL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 26/7/1990
    2. publication JO de l’AMM 11/12/1990
    3. mise sur le marché 20/12/1993

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 355709-7

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    12
    unité(s)
    PVC/alu
    orange

    Evénements :

    1. agrément collectivités 29/3/2001
    2. inscription SS 29/3/2001


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 12.11 F

    Prix public TTC : 18.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE MORPHINIQUE (ALCALOIDE DE L’OPIUM) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02A-A59.
      Association de deux principes actifs :
      – paracétamol : antalgique périphérique, antipyrétique,
      – phosphate de codéine hémihydraté : antalgique opioïde.
      L’association de paracétamol et de phosphate de codéine possède une activité antalgique supérieure à celle de ses composants pris isolément, avec un effet plus prolongé dans le temps.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Le paracétamol, la codéine et ses sels ont une absorption et une cinétique superposables qui ne sont pas modifiées lorsqu’ils sont associés.
      1 / Paracétamol :
      – Absorption :
      L’absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.
      – Distribution :
      Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
      – Métabolisme :
      Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie.
      Les deux voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation d’un intermédiaire réactif, le N-acétyl benzoquinone imine, rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. Lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
      – Elimination :
      L’élimination est essentiellement urinaire. 90% de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glucuroconjuguée (60 à 80%) et sulfoconjuguée (20 à 30%). Moins de 5% est éliminé sous forme inchangée.
      La demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures.
      – Variations physiopathologiques :
      . Sujet âgé : la capacité de conjugaison n’est pas modifiée.
      . Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.
      2 / Codéine :
      – La codéine est absorbée assez rapidement au niveau intestinal,
      – La concentration plasmatique maximale est atteinte en 60 minutes,
      – Demi-vie plasmatique de l’ordre de 3 heures (chez l’adulte),
      – La codéine et ses sels sont métabolisés au niveau du foie et sont excrétés par voie urinaire sous forme inactive composée essentiellement de dérivés glycuroconjugués. Ils ont peu d’affinité pour les récepteurs opioïdes,
      – La codéine et ses sels traversent le placenta et diffuse dans le lait maternel.


    1. Réservé à l’adulte, ce produit est indiqué dans le traitement symptomatique des douleurs modérées ou intenses ne répondant pas à l’utilisation d’antalgiques périphériques utilisés seuls.

    1. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      Réaction due à la présence du paracétamol : elle se manifeste par de simples rashs cutanés avec érythème ou urticaire et nécessite l’arrêt du traitement.
      Réaction due à la présence de codéine : aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont modérés.
    2. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Liée à la présence du paracétamol.
    3. CONSTIPATION
      Réaction due à la présence de codéine : aux doses thérapeutiques cet effet est modéré.
    4. SOMNOLENCE
      Réaction due à la présence de codéine : aux doses thérapeutiques cet effet est modéré.
    5. VERTIGE
      Réaction due à la présence de codéine : aux doses thérapeutiques cet effet est modéré.
    6. NAUSEE
      Réaction due à la présence de codéine : aux doses thérapeutiques cet effet est modéré.
    7. VOMISSEMENT
      Réaction due à la présence de codéine : aux doses thérapeutiques cet effet est modéré.
    8. BRONCHOSPASME
      Réaction due à la présence de codéine : aux doses thérapeutiques cet effet est modéré.
    9. DEPRESSION RESPIRATOIRE
      Réaction due à la présence de codéine : aux doses thérapeutiques cet effet est modéré.
    10. DEPENDANCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES

      Effet lié à la codéine.
      Aux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de dépendance, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

    11. SYNDROME DE SEVRAGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES

      Aux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

    1. MISE EN GARDE
      -L’usage prolongé de fortes doses de codéine peut conduire à un état de dépendance.
      – Les douleurs par desafférentation (douleurs neurogènes) ne répondent pas à l’association codéine/paracétamol.
    2. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      En cas d’hypertension intracrânienne, la codéine risque d’augmenter l’importance de cette hypertension.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Insuffisance rénale : (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), augmenter l’intervalle entre les prises (minimum 8 heures).
    4. CHOLECYSTECTOMIE
      Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d’un spasme du sphincter d’Oddi.
    5. TOUX PRODUCTIVES
      Dans ce cas la codéine peut entraver l’expectoration.
    6. SUJET AGE
      Diminuer la posologie de moitié par rapport à la posologie recommandée, et l’augmenter éventuellement secondairement en fonction de la tolérance et des besoins.
    7. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence dus à la présence de codéine.
    9. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.
      En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulier de la codéine.
      En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
      En conséquence, l’utilisation ponctuelle de la codéine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE (absolue)
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS (absolue)
    3. HYPERSENSIBILITE AU PARACETAMOL (absolue)
    4. HYPERSENSIBILITE A LA CODEINE (absolue)
    5. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE (absolue)
      En raison de la présence de codéine.
    6. ASTHME (absolue)
      En raison de la présence de codéine.
    7. ALLAITEMENT (absolue)
      La codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à des doses suprathérapeutiques. En conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l’allaitement.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (absolue)
      Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) : diminution de l’efficacité de la codéïne par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.
    9. ASSOCIATION A L’ALCOOL (relative)
      Association déconseillée :
      Ce médicament est généralement déconseillé en association avec l’alcool ou les médicaments contenant de l’alcool.
      L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

    1. ACIDE URIQUE SANGUIN
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode de l’acide phosphotungstique.
    2. GLYCEMIE
      La prise de paracéramol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-péroxydase.

    Traitement

    1 / Surdosage dû à la codéine :
    – Signes chez l’adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie, oedème pulmonaire (plus rare).
    – Signes chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en
    prise unique) : bradypnée, pauses respiratoires, myosis, convulsions, signes d’histamino-libération : flush et oedème du visage, éruption urticarienne, rétention d’urine.
    – Traitement d’urgence :
    . assistance respiratoire
    . naloxone
    2 / Surdosage dû au
    paracétamol :
    L’intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez qui elle peut être mortelle.
    – Symptômes : nausées, vomissements, anorexie,
    pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.
    Un surdosage, à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l’adulte et 150 mg/kg de poids corporel chez l’enfant en une seule prise, provoque une cytolyse
    hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et entraîner la mort.
    Simultanément, on observe une
    augmentation des transaminases hépatiques, de la lacticodéshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion.
    3 / Conduite d’urgence :
    – transfert immédiat en milieu
    hospitalier,
    prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial du paracétamol,
    – évacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique,
    – le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible
    de l’antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale si possible avant la dixième heure,
    – Taitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte
    Adultes à partir de 15 ans : un comprimé à renouveler, si nécessaire, toutes les six heures.
    Posologie maximale :
    La posologie quotidienne maximale de paracétamol est de trois grammes.
    .
    Posologie Particulière :

    Sujet âgé :
    La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    – En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance à la
    créatinine inférieure à 10 ml/mn) l’intervalle entre deux prises sera au minimun de huit heures.
    .
    Mode d’emploi :
    Les prises doivent être espacées de préférence de six heures et au minimum de quatre heures.
    Les comprimés doivent être avalés tels
    quels, avec un grand verre d’eau.


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