SOMATOSTATINE UCB 3 mg IV lyo et sol pr us parent (Hôp)
SOMATOSTATINE UCB 3 mg IV lyo et sol pr us parent (Hôp)
Introduction dans BIAM : 12/1/1994
Dernière mise à jour : 28/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
No de Dossier d’AMM – NL16768
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : UCB PHARMAProduit(s) : SOMATOSTATINE UCB
Evénements :
- octroi d’AMM 9/2/1993
- publication JO de l’AMM 2/7/1993
- mise sur le marché 11/12/1993
- rectificatif d’AMM 15/1/2001
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 557837-6
1
ampoule(s) de solvant
1
ml
verre
1
flacon(s) de lyophilisat
verreEvénements :
- agrément collectivités 28/8/1993
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 12
heure(s)
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I
Prix Pharmacien HT : 1600 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- SOMATOSTATINE 3 mg
Sous forme d’acétate hydraté. Quantité exprimée en somatostaine base.
- CHLORURE DE SODIUM excipient du solvant
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient du solvant
- HORMONE HYPOTHALAMIQUE (INHIBITEUR HORM. CROISSANCE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : H01C-B01.
Administré par voie veineuse sous forme de perfusion, le médicament est une réplique de synthèse de la somatostatine-14 naturelle. Il inhibe les sécrétions exocrines et endocrines du tractus digestif, en particulier la sécrétion chlorohydropeptique gastrique.
La somatostatine réduit le débit circulatoire dans le territoire splanchnique et inhibe la motilité gastrique et intestinale.
Elle inhibe les secretions pancréatiques et à un moindre degré, la sécrétion biliaire.
- ***
Soins intensifs en gastro-entérologie
– traitement des fistules digestives post-opératoires
– traitement d’urgence des hémorragies digestives par rupture de varices oesophagiennes en l’attente de la mise en oeuvre d’un traitement spécifique. - FISTULE DIGESTIVE
- RUPTURE DE VARICES OESOPHAGIENNES
- METEORISME
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION TROP RAPIDE - FLUSH
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION TROP RAPIDETransitoire.
- NAUSEE
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION TROP RAPIDETransitoires.
- BRADYCARDIE
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION TROP RAPIDETransitoire.
- SURVEILLANCE DE LA GLYCEMIE
Compte tenu des effets inhibiteurs de la somatostatine sur la libération du glucagon et de l’insuline, il est conseillé de surveiller la glycémie pendant la durée du traitement. - EFFET REBOND
Condition(s) Exclusive(s) :
ARRET BRUTAL DU TRAITEMENTL’interruption brusque et inopinée de la perfusion peut s’accompagner d’un risque de rebond sécrétoire.
- ALIMENTATION PARENTERALE
La somatostatine entraînant une inhibition de l’absorption intestinale de certains nutriments, il est recommandé de pratiquer simultanément une nutrition parentérale.
Traitement
Inconfort abdominal, nausées, flush, hypotension ou bradycardie peuvent accompagner une administration trop rapide.
L’arrêt de la perfusion ou son ralentissement entraîne une rémission rapide de ces symptômes.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
– 2 – INTRAVEINEUSE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Environ quatre microgrammes par kg et par heure administrés de facon continue.
– Fistules digestives post-opératoires :
La somatostatine s’utilise sous forme d’une perfusion veineuse continue délivrant deux cents cinquante
microgrammes par heure à l’aide d’une pompe à perfusion la réduction forte du débit fistulaire (supérieure à 70%) dans un délai de 48 heures justifie la poursuite jusqu’à tarissement de la fistule ou pendant une duree maximale de 10 jours.
– Hémorragies
par rupture de varices oesophagiennes:
La somatostatine est administrée sous forme d’une injection intraveineuse de deux cents cinquante microgrammes (en plus d’une minute) suivie immédiatement d’une perfusion veineuse continue delivrant deux cents
cinquante microgrammes par heure.
Le traitement pourra être maintenu pendant 48 heures, délai suffisant pour mettre en oeuvre d’éventuelles mesures hémostatiques spécifiques.
.
Mode d’Emploi :
– Fistules digestives post-opératoires :
Chez les patients
ne montrant pas de diminution de débit après 18 heures, la poursuite du traitement n’est pas justifiée.
Pour eviter les risques de rebond sécretoire, le traitement sera interrompu après réduction progressive de la vitesse de perfusion pendant 24
heures.
– Hémorragies par rupture de varices oesophagiennes :
En cas d’inefficacité après 8 heures de perfusion le traitement ne sera pas poursuivi.
Il est recommandé de pratiquer simultanément une nutrition parentérale.
– Si un bolus I.V. de 0,250 mg
doit précéder la perfusion, cette injection sera faite lentement en plus d’une minute en injection I.V. lente.
.
Incompatibilité Physico-Chimique:
La somatostatine etant instable a pH alcalin, on évitera sa dilution dans des solutions de pH supérieur à
7,5.