SOMATOSTATINE UCB 0.25 mg IV lyo et sol pr us parent (Hôp)
SOMATOSTATINE UCB 0.25 mg IV lyo et sol pr us parent (Hôp)
Introduction dans BIAM : 12/1/1994
Dernière mise à jour : 28/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
No de Dossier d’AMM – NL17082
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Etat : commercialisé
Laboratoire : UCB PHARMAProduit(s) : SOMATOSTATINE UCB
Evénements :
- octroi d’AMM 9/2/1993
- publication JO de l’AMM 2/7/1993
- mise sur le marché 11/12/1993
- rectificatif d’AMM 15/1/2001
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 557835-3
1
ampoule(s) de solvant
1
ml
verre
1
flacon(s) de lyophilisat
verreEvénements :
- agrément collectivités 28/8/1993
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES CConservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 12
heure(s)
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I
Prix Pharmacien HT : 140 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- SOMATOSTATINE 0.25 mg
- CHLORURE DE SODIUM excipient du solvant
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient du solvant
- HORMONE HYPOTHALAMIQUE (INHIBITEUR HORM. CROISSANCE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : H01C-B01.
Administré par voie veineuse sous forme de perfusion, le médicament est une réplique de synthèse de la somatostatine-14 naturelle. Il inhibe les sécrétions exocrines et endocrines du tractus digestif, en particulier la sécrétion chlorohydropeptique gastrique.
La somatostatine réduit le débit circulatoire dans le territoire splanchnique et inhibe la motilité gastrique et intestinale.
Elle inhibe les secretions pancréatiques et à un moindre degré, la sécrétion biliaire.
- ***
– Soins intensifs en gastro-entérologie :
– Traitement d’urgence des hémorragies digestives par ruptures de varices oesophagiennes en l’attente de la mise en oeuvre d’un traitement spécifique. - RUPTURE DE VARICES OESOPHAGIENNES
- METEORISME
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION TROP RAPIDE - FLUSH
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION TROP RAPIDETransitoire.
- NAUSEE
Transitoires. - BRADYCARDIE
Condition(s) Exclusive(s) :
INJECTION TROP RAPIDETransitoire.
- SURVEILLANCE DE LA GLYCEMIE
Compte tenu des effets inhiobiteurs de la somatostatine sur la libération du glucagon et de l’insuline il est conseillé de surveiller la glycémie pendant la durée du traitement. - EFFET REBOND
Condition(s) Exclusive(s) :
ARRET BRUTAL DU TRAITEMENTL’interruption brusque ou inopinée de la perfusion peut s’accompagner d’un risque de rebond.
- ALIMENTATION PARENTERALE
La somatostatine entraînant une inhibition de l’absorption intestinale de certains nutriments, il est recommandé de pratiquer simultanément une nutrition parentérale.
Traitement
Inconfort abdominal, nausées, flush, hypotension ou bradycardie peuvent accompagner une administration trop rapide.
L’arrêt de la perfusion ou son ralentissement entraîne une rémission rapide de ces symptômes.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
– 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
La posologie habituelle est d’environ quatre microgrammes par kg de poids et par heure, administrées de façon continue.
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Posologies particulières :
Hémorragie par rupture des varices oesophagienne
– La somatostatine est administrée
sous forme d’injection intraveineuse de deux cents cinquante microgrammes (en plus d’une minute) suivie immédiatemebnt d’une perfusion veineuse continue délivrant deux cents cinquante microgrammes par heure.
Le traitement pourra être maintenu pendant 48
heures, délai suffisant pour mettre en oeuvre d’éventuelles mesures hémostatiques spécifiques. En cas d’inefficacité après 8 heures de perfusion le traitement ne sera pas poursuivi.
.
Mode d’Emploi :
Il est recommandé de pratiquer simultanément une
nutrition parentérale du fait de la diminution d’absorption de certains aliments par la somatostatine.. On évitera sa dilution dans des solutions de pH supérieur à 7,5.