ERY NOURRISSONS 125 mg granulé pour solution buvable

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ERY NOURRISSONS 125 mg granulé pour solution buvable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GRANULE POUR SOLUTION BUVABLE

    unidose

    Usage : nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BOUCHARA

    Produit(s) : ERY

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/2/1981
    2. publication JO de l’AMM 25/3/1981
    3. mise sur le marché 15/12/1982

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 324256-0

    24
    sachet(s)
    papier/alu/PE

    Evénements :

    1. inscription SS 29/12/1981
    2. agrément collectivités 8/3/1982


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 28
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 14.84 F

    Prix public TTC : 23.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • ERYTHROMYCINE ETHYLSUCCINATE 125 mg
      Soit 0.12 M UI d’ethylsuccinate d’Erythromycine. Quantité exprimée en Erythromycine base pure anhydre.

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
      Antibiotique de la famille des macrolides.
      L’érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
      Le spectre d’activité de l’Erythromycine est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles CMI < ou =1 mg/l) :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (S).:
      Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles, R. equi, M. catarrhalis, B. pertussis, C. jejuni, C. diphteriae, Moraxella, M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella, T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires, P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      H. influenzae et parainfluenzae, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
      3 / Espèces résistantes : (CMI > 4 mg/l)
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (R).
      Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, M. hominis, Nocardia, Fusobacterium, B. fragilis.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      S. pneumoniae, Entérocoques, C. coli, Peptosptreptococcus, C. perfringens.
      L’Erythromycine possède une activité in vitro et in vivo sur T. gondii.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50 % pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Absorption :
      – L’ingestion du produit avant le repas (environ1 heure) assure les meilleurs taux sériques.
      – Administrée par voie orale, l’érythromycine est absorbée dans la portion supérieure de l’intestin grêle. Le taux de médicament biodisponible est de 60 % à 80 %.
      Distribution :
      – Sa demi-vie plasmatique est voisine de 2 heures.
      L’administration orale de 500 mg d’érythromycine procure une concentration sérique maximale à 1 heure de 2,5 microg/ml.
      L’érythromycine diffuse bien dans les tissus de l’organisme, notamment au niveau des poumons et des amygdales.
      – L’érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalorachidien.
      – L’érythromycine traverse la barrière placentaire.
      Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
      Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Comme pour d’autres macrolides, ces propriétés expliquent l’activité de l’érythromycine sur les bactéries intracellulaires.
      Excrétion :
      – L’érythromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans la bile et les urines :
      – le foie est la principale voie de biotransformation de l’érythromycine, par N-déméthylation. La voie principale d’élimination est biliaire ;
      – il existe également une élimination urinaire mineure du produit.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
      – Angines, en alternative au traitement de référence, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
      La pénicilline prescrite pendant 10 jours reste le traitement de référence des angines aiguës streptococciques.
      – Sinusites aiguës.
      Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêtalactamine est impossible.
      – Surinfections des bronchites aiguës.
      – Exacerbations des bronchites chroniques.
      – Pneumopathies communautaires chez des sujets :
      – sans facteurs de risque,
      – sans signes de gravité clinique,
      – en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.
      En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
      – Infections cutanées bénignes : impétigo, impétigénisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma, acné en alternative au traitement par cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées.
      – Infections stomatologiques.
      – Infections génitales non gonococciques.
      – Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux bêtalactamines.
    2. ANGINE
    3. SINUSITE AIGUE
    4. BRONCHITE AIGUE
    5. BRONCHITE CHRONIQUE
    6. PNEUMONIE BACTERIENNE
    7. ACNE
    8. IMPETIGO
    9. ERYSIPELE
    10. ERYTHRASMA
    11. INFECTION STOMATOLOGIQUE
    12. INFECTION GENITALE
    13. RHUMATISME ARTICULAIRE AIGU(PREVENTION)

    1. NAUSEE (FREQUENT)
    2. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    4. DIARRHEE (FREQUENT)
    5. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    6. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    7. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    8. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    9. HEPATITE (RARE)
      Avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
    10. TROUBLE HEPATIQUE (RARE)
      De rares cas d’atteinte hépatique et / ou d’augmentation de transaminases,ont été rapportés,avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      De rares cas d’atteinte hépatique et / ou d’augmentation de transaminases,ont été rapportés,avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des douleurs abdominales aigues. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      L’administration d’érythromycine n’est pas recommandée.

      Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance regulière des tests hépatiques et éventuellement, une réduction de posologie.
    2. REGIME DESODE STRICT
      Ce médicament contient du sodium en faible quantité, en tenir compte chez les enfants suivant un tel régime.

    1. ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE (absolue)
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      * Contre-indication absolue :
      – dérivés de l’ ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine).
      – Cisapride.
      – Antihistaminiques :astémizole, ébastine.
      -pimoside :
      * Contre-indication relative :
      – Bromocriptine et cabergoline.
      – buspirone.
      – carbamazépine.
      – ciclosporine, tacrolimus.
      – théophilline (base et sels), aminophylline.
      – triazolam.
    3. INTOLERANCE AU FRUCTOSE (absolue)
      En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.

    1. CATECHOLAMINES URINAIRES
      L’érythromycine, comme d’autres antibiotiques peut interférer dans les dosages urinaires de catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Ce médicament est adapté à l’enfant de cinq à douze kilos (soit environ à partir de trois mois à deux ans).
    * Enfant : trente à cinquante milligrammes par kilo par jour.
    – Entre cinq et sept kilos (soit environ entre trois et six
    mois) : un sachet deux fois par jour.
    – Entre sept et douze kilos (soit environ entre six mois et deux ans) : un sachet trois fois par jour.
    .
    Mode d’Emploi:
    La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques.


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