ZECLAR 250 mg comprimé pelliculé

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ZECLAR 250 mg comprimé pelliculé

Introduction dans BIAM : 21/2/1994
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ABBOTT FRANCE

    Produit(s) : ZECLAR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 11/9/1991
    2. publication JO de l’AMM 28/1/1992
    3. mise sur le marché 7/2/1994
    4. rectificatif d’AMM 23/5/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 334031-1

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu
    jaune

    Evénements :

    1. inscription SS 2/2/1994
    2. agrément collectivités 2/3/1994


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 60.80 F

    Prix public TTC : 78.90 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 336473-1

    6
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    jaune

    Evénements :

    1. inscription SS 2/2/1994
    2. agrément collectivités 2/3/1994
    3. mise sur le marché 1/12/1994
    4. arrêt de commercialisation 1/7/1998
    5. radiation SS 8/2/1999
    6. radiation collectivités 13/2/1999


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A09.
      La clarithromycine est un antibiotique bactérien, dérivé semi-synthétique de l’érythromycine A, de la famille des macrolides (en C14).
      – Activité antibactérienne :
      La Clarithromycine possède la caractéristique d’être transformée chez l’homme en métabolite 14 hydroxylé actif. L’activité anti-bactérienne de ce métabolite est variable selon les espèces avec les CMI égales ou inférieures d’une dilution à celles de la Clarithromycine. La concentration sérique de ce métabolite est significative puisqu’elle est de l’ordre de 30 à 50% de celle de la molécule mère. Son activité est à prendre en compte dans l’évaluation globale de l’activité antibactérienne de la Clarithromycine.
      – Le spectre d’activité antibactérienne :
      1/ Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure ou égale à 1 mg/l) :
      Plus de 90 % des souches sont sensibles (ªSº).
      Streptocoques, staphylocoques méticilline-sensibles, Rhodococcus equi,
      M. catarrhalis, Bordetella pertussis, Campylobacter jejuni,
      Corynebacterium diphteriae, moraxella,
      Mycoplasma pneumoniae, coxiella, chlamydiae, legionella,
      Treponema pallidum, Borrelia burgdorferi, leptospires,
      Propionibacterium acnes, actinomyces, eubacterium, porphyromonas, mobiluncus
      Corynebacterium, Propionibacterium, Bifidobacterium, Bacillus, Lactobacillus, Peptococcus, Leptotrichia, Prevotella, Bacteroides à l’exception du Bacteroides fragilis, Neisseiria.
      2/ Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      Haemophilus influenzae* et parainfluenzae, Neisseria gonorrhoeae, Vibrio, Ureaplasma urealyticum
      Mycobacterium avium.
      * Haemophilus influenzae : l’activité de la 14-hydroxy-clarithromycine est supérieure à celle de la clarithromycine. Des travaux réalisés in vitro ont suggéré une activité additive de la 14-hydroxy-clarithromycine et de la molécule mère vis-à-vis d’Haemophilus influenzae.
      3 / Espèces résistantes (CMI supérieure à 4 mg/l) :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº)
      Staphylocoques méticilline-résistants, entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter,
      Mycoplasma hominis, Nocardia,
      Fusobacterium, Bacteroides fragilis.
      4/ Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      Streptococcus pneumoniae, Entérocoques, Campylobacter coli, Peptosptreptococcus, Clostridium perfringens,
      H. pylori*
      * L’éradication de Helicobacter pylori s’accompagne d’une cicatrisation et d’une rémission prolongée de la maladie ulcéreuse gastro-duodénale.
      L’éradication bactériologique n’est obtenue à des taux satisfaisants que par l’association de deux antibiotiques à un anti-sécrétoire.
      La Clarithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur T.gondii.
      NB : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40% des Pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Absorption :
      L’antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 60ème minute. Après prise unique de 250 mg, le pic sérique se situe vers 1.7 heure pour la clarithromycine et 2.2 heures pour son métabolite 14-hydroxylé. La biodisponibilité absolue est de 55%. L’absorption du comprimé n’est pas influencée par la prise d’aliments.
      Distribution :
      Les concentrations sériques de la molécule mère et du métabolite, ainsi que l’activité antibactérienne totale (dosage microbiologique), chez le sujet normal à l’état d’équilibre (vers J4) après prises répétées, sont les suivantes (coefficient d’accumulation : 1.5 à 2).
      Pour une dose de 250 mg deux fois par jour :
      -Cmax* de la clarithromycine = 0.9 microg/ml,
      -Cmax* de la 14-OH clarithromycine = 0,6 microgrammes/ml
      -Cmax** Activité biologique = 1,5 microgrammes/ml
      Pour une dose de 500 mg deux fois par jour :
      -Cmax* de la clarithromycine = 2,4 microg/ml,
      -Cmax* de la 14-OH clarithromycine = 0,66 microgrammes/ml
      -Cmax** Activité biologique = 2,8 microgrammes/ml
      *: dosage par HPLC
      **: dosage par méthode microbiologique
      En administration répétée, à la 12ème heure, les concentrations résiduelles sont d’environ 0.2 microg/ml après 250 mg et 0.7 microg/ml après 500 mg. A la dose de 250 mg, la demi-vie d’élimination de la clarithromycine est de 3.8 heures, et celle de la 14-hydroxy-clarithromycine, de 5.8 heures. Après prises répétées, l’état d’équilibre est atteint le 4ème jour.
      Liaison aux protéines :
      Le pourcentage de liaison aux protéines sériques de la clarithromycine varie de 72 à 67%, et celui du métabolite actif est de 57 à 48%, en fonction des concentrations plasmatiques.
      Diffusion tissulaire :
      Le volume de distribution est d’environ 2 à 4 l/kg. Après 5 doses de 250 mg, des concentrations de 8.8 microg/ml sont atteintes dans le poumon, 1.11 microg/ml dans les amygdales et environ 0.9 microg/ml dans les liquides interstitiels.
      La clarithromycine et son métabolite actif se concentrent dans la salive, le tissu gingival et l’os alvéolaire. Les concentrations en clarithromycine ont été mesurées chez l’homme dans le sérum et ces différents milieux, 2 heures après administration de 250 mg de clarithromycine 2 fois par jour pendant 3 jours.
      Les résultats obtenus, exprimés en microgrammes/ml ou microgrammes/g sont les suivants :
      Concentrations de clarithromycine :
      -Sérum = 1,68+/-0,40
      -Salive = 2,22+/-0,93
      -Gencive saine = 2,90+/-0,91
      -Gencive inflammatoire = 3,65+/-1,10
      -Os alvéolaire = 2,00+/-0,37
      Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires). Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Ces propriétés expliquent l’activité de la clarithromycine sur les bactéries intracellulaires.
      La clarithromycine et la 14-hydroxy-clarithromycine passent dans le lait maternel. Le rapport des concentrations aux taux plasmatiques est respectivement de 24 et de 63%.
      Biotransformation :
      La clarithromycine est biotransformée en 3 métabolites : la descladinosyl-clarithromycine, la N-déméthyl-clarithromycine et le dérivé 14-hydroxylé. Ce dernier métabolite est prédominant tant au plan quantitatif que qualitatif puisqu’il possède une activité antibactérienne propre. Le métabolisme de la clarithromycine est saturable aux posologies élevées. L’augmentation des posologies et la multiplication des prises entraînent une augmentation des concentrations plasmatiques de la clarithromycine proportionnellement plus importante que celle des doses et une diminution de la fraction de 14-hydroxy-clarithromycine (à l’état d’équilibre, les concentrations plasmatiques de la 14-hydroxy-clarithromycine sont d’environ 2/3 de celles de la molécule mère après 250 mg x 2, et d’environ 27% après 500 mg x 2).
      Excrétion :
      La clarithromycine est excrétée par le foie et le rein ;
      – chez l’homme, après une dose unique de 250 mg per os, 37.9% de la dose sont excrétés dans les urines, dont 18.4% sous forme de clarithromycine et 13.7% sous forme de dérivé 14-hydroxylé. Quelle que soit la dose, la clarithromycine libre et le dérivé 14-hydroxylé représentent l’essentiel de l’excrétion urinaire de la clarithromycine,
      – l’élimination fécale d’une dose unique de 250 mg est de 40.2%, la molécule mère représentant 4.4% de la dose. L’essentiel de la clarithromycine est éliminé sous forme de métabolites,
      – l’augmentation des doses accroît l’élimination urinaire ainsi que la fraction de clarithromycine inchangée.
      En cas d’insuffisance rénale, l’excrétion de la clarithromycine et surtout de la 14-hydroxy-clarithromycine est diminuée, avec une élévation des concentrations maximales, des concentrations résiduelles, des surfaces sous courbes et de la quantité de la 14-hydroxy-clarithromycine formée. Lorsque la clairance est inférieure à 30 ml/minute, la demi-vie d’élimination est multipliée par 3 pour la clarithromycine, et multipliée par 4 pour la 14-hydroxy-clarithromycine, avec un risque d’accumulation important.
      En cas d’insuffisance hépatique, la formation de 14-hydroxy-clarithromycine est diminuée, ses concentrations sériques et ses surfaces sous courbes réduites. Cependant, il existe une augmentation de l’élimination rénale de la clarithromycine et il n’y a pas d’accumulation.
      Chez le sujet âgé ( supérieur à 65 ans), il existe une augmentation des Cmax et des concentrations résiduelles, liée à un allongement de la demi-vie de la clarithromycine ( supérieur à 7.7 h) et surtout du métabolite 14-hydroxylé (14 h). Les surfaces sous courbes des concentrations plasmatiques de clarithromycine sont double de celles observées chez le sujet adulte jeune.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la clarithromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
      – angines en alternative au traitement de référence, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
      La pénicilline prescrite pendant 10 jours reste le traitement de référence des angines aiguës streptococciques.
      – sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêta-lactamine est impossible.
      – surinfections des bronchites aiguës.
      – exacerbations des bronchites chroniques.
      – pneumopathies communautaires chez des sujets :
      . sans facteurs de risques,
      . sans signes de gravité clinique,
      . en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.
      En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.
      – infections cutanées bénignes : Impétigo, impétigénisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma, acné en alternative au traitement par cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées.
      – Au traitement curatif des infections à Mycobacterium avium chez les patients infectés par le VIH.
      – infections stomatologiques.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
    2. ANGINE
    3. SINUSITE AIGUE
    4. BRONCHITE AIGUE
    5. BRONCHITE CHRONIQUE
    6. PNEUMONIE BACTERIENNE
    7. IMPETIGO
    8. ERYSIPELE
    9. ERYTHRASMA
    10. ACNE
    11. INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES
    12. INFECTION STOMATOLOGIQUE

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    4. DIARRHEE
    5. CANDIDOSE BUCCALE
    6. GLOSSITE
    7. STOMATITE
    8. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    9. REACTION CUTANEE BULLEUSE
      Des réacions cutanées bulleuses, dont d’exceptionnels érythèmes polymorphes, syndromes de Stevens-Johnson et syndromes de Lyell, ont été rapportées.
    10. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    11. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON
    12. SYNDROME DE LYELL
    13. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Transitoire ( ASAT- ALAT).
    14. HEPATITE CHOLESTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
    15. ACOUPHENE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ADMINISTRATION PROLONGEE

      Des cas d’acouphènes, en règle générale réversibles à l’arrêt du traitement, ont été rapportés à une posologie de 1 g par jour, ou supérieure à 1 g par jour sur des périodes de traitement prolongées.

    16. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ADMINISTRATION PROLONGEE

      Des cas d’hypoacousie, en règle générale réversibles à l’arrêt du traitement, ont été rapportés à une posologie de 1 g par jour, ou supérieure à 1 g par jour sur des périodes de traitement prolongées.

    17. DYSGUEUSIE (RARE)
    18. COLORATION DES DENTS
      Bien qu’aucun lien n’ait pu être formellement établi, des cas de colorations dentaires, habituellement réversibles avec des soins dentaires, ont été rapportés.

    1. MISE EN GARDE
      Des colites pseudo-membraneuses ont été observées avec pratiquement tous les agents anti-infectieux dont les macrolides. Elles peuvent être de gravité modérée ou engager le pronostic vitale.
      Dans le traitement des infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+) et afin de limiter l’émergence de souches résistantes, la clarithromycine doit être utilisée :
      – en association à d’autres antibiotiques et non pas en monothérapie,
      – uniquement en traitement curatif, du fait également de l’absence d’étude en prophylaxie.
      Ne pas associer à d’autres médicaments ototoxiques, et en particulier les aminosides.
    2. ATTEINTE AUDITIVE
      Un audiogramme devra être réalisé et une modification posologique envisagée en cas de survenue d’acouphènes ou de baisse de l’acuité auditive.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      L’administration de la clarithromycine n’est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/minute), l’allongement de la demi-vie impose soit un espacement des doses, soit une réduction de la posologie.
    5. SUJET AGE
      Chez le sujet âgé, l’allongement de la demi-vie et l’augmentation des surfaces sous courbes des concentrations plasmatiques n’impliquent théoriquement pas de surveillance particulière, compte tenu de la durée courte du traitement.
    6. ALLAITEMENT
      Bien qu’il n’y ait pas de données sur le passage de la clarithromycine dans le lait maternel, le fait que les macrolides qui ont été étudiés passe dans le lait, indique que le passage de la clarithromycine dans le lait maternel ne peut être exclu.
      L’allaitement est possible en cas de prise de clarithromycine, toutefois, interrompre l’allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de troubles digestifs chez le nouveau-né.
      En cas de prise de cisapride par le nouveau-né ou le nourrisson allaité, l’administration de clarithromycine à la mère est contre-indiqué par mesure de prudence, en raison du risque potentiel d’interaction chez l’enfant (torsades de pointes).

    1. HYPERSENSIBILITE AUX MACROLIDES
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (absolue)
      Associations contre-indiquées
      – Vasoconstricteurs de l’ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine) (voie orale et nasale) par extrapolation à partir de l’érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine :
      Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrêmités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
      – Cisapride : par extrapolation à partir de l’érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine.
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes : diminution du métabolisme hépatique du cisapride.
      Allaitement
      Bien qu’il n’y ait pas de données concernant le passage de la clarithromycine dans le lait maternel, le fait que les macrolides qui ont été étudiés passent dans le lait, indique que le passage de la clarithromycine dans le lait maternel ne peut être exclu.
      En cas de prise de cisapride par le nouveau-né ou le nourrisson allaité, l’administration de clarithromycine à la mère est contre-indiquée par mesure de prudence, en raison du risque potentiel d’intéraction chez l’enfant (torsades de pointes).
      – Pimozide : risque majoré de troubles de rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.
      -Astémizole, ébastine : risque majoré des troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes : diminution du métabolisme hépatique de l’ébastine par la clarithromycine.
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations déconseillées :
      – Bromocriptine, cabergoline : par extrapolation à partir de l’érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine.
      Augmentation des concentrations plasmatiques de bromocriptine ou de cabergoline avec accroissement possible de l’activité antiparkinsonnienne ou apparition de signes de surdosage.
      – Tacrolimus : risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’immunosuppresseur et de la créatininémie par inhibition du métabolisme hépatique de l’immunodépresseur.
      Toltérodine : augmentation des concentrations de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
    4. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène dans une espèce et à dose élevée.
      En clinique, Il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la clarithromycine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation de la clarithromycine est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument pour conseiller une interruption systématique de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale soigneuse.

    Traitement

    En cas de surdosage : lavage gastrique et traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Pososlogie
    Adulte :
    Angines, pharyngites et infections cutanées bénignes : 500 mg/j, soit 1 comprimé matin et soir.
    Sinusites aiguës et pneumopathies : 1 000 mg/j, soit 2 comprimés matin et soir.
    Infections bronchiques : 500 mg à 1 000 mg/j, selon la
    sévérité.
    Infections stomatologiques : 500 mg/j, soit 1 comprimé matin et soir.
    Infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+) :
    Sujet < ou = 50 kg : 1 500 mg/jour.
    Sujet > 50 kg : 2 000 mg/jour.

    Insuffisance rénale : pour des valeurs de la
    clairance de la créatinine < 30 ml/min, il peut être recommandé de réduire la posologie de moitié (de 250 mg à 500 mg/j, selon le type d'infection), avec une seule administration quotidienne. Dans l'infection à Mycobacterium avium, il est recommandé d'utiliser une posologie de 1 000 mg/j.
    Insuffisance hépatique : en dehors du traitement des infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+) pour lequel il est nécessaire de réduire la posologie à 1 000 mg/j, l’emploi de la clarithromycine
    n’est pas recommandé.
    Dans les autres cas, et si l’emploi de la clarithromycine est nécessaire (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), il ne semble pas utile de modifier les posologies.
    Sujet âgé : lorsque la fonction rénale est nettement diminuée,
    il peut être prudent de réduire la posologie.


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