MYCOAPAISYL 1 pour cent poudre pour application locale

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MYCOAPAISYL 1 pour cent poudre pour application locale

Introduction dans BIAM : 1/6/1994
Dernière mise à jour : 13/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – FURAZANOL


    Forme : POUDRE POUR APPLICATION LOCALE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MONOT

    Produit(s) : MYCOAPAISYL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 7/6/1993
    2. publication JO de l’AMM 26/10/1993
    3. mise sur le marché 28/5/1994

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 351763-7

    1
    flacon(s) poudreur(s)
    20
    g
    PE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 30/3/2000


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 23.55 F

    Prix public TTC : 39.10 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIFONGIQUE DERMIQUE USAGE LOCAL (IMIDAZOL. ET TRIAZOL.) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D01A-C03.
      Dérivé imidazolé doué d’une activité antifongique.
      L’activite fongicide démontrée in vitro, s’exerce sur les agents responsables des mycoses cutanéo-muqueuses :
      – dermatophytes (Trichophyton, Epidermophyton, Microsporum)
      – Candida et autres levures
      – Malassezzia furfur (agent du pityriasis capitis et du pityriasis versicolor)
      – moisissures et autres champignons.
      Les expériences in vivo effectuées chez des volontaires sains (avec ou sans pansement occlusif) ont montré que le nitrate d’econazole pénétrait les couches cellulaires dermiques les plus profondes. Dans les couches supérieures du derme et dans l’épiderme, le nitrate d’econazole atteint des concentrations fongicides.
      Le nitrate d’éconazole s’accumule en grandes quantités dans la couche cornée et y demeure pendant 5 à 16 heures. La couche cornée joue ainsi un rôle de réservoir.
      Le taux de résorption systémique se situe entre 0,5 et 2% environ de la dose appliquée. Le passage transcutanée peut être augmenté sur peau lésée.
      L’activité bactéricide démontrée in vitro vis-à-vis des bactéries Gram +.
      Son mécanisme d’action,différent de celui des antibiotiques, se situe à plusieurs niveaux : membranaire (augmentation de la permeabilité), cytoplasmique (inhibition des processus oxydatifs au niveau des mitochondries), nucléaire (inhibition de la synthèse de l’ARN).
      – Activité sur corynebacterium minutissimum (érythrasma).
      – actinomycètes.

    1. ***
      1- Candidoses :
      Les candidoses cutanées rencontrées en clinique humaine sont habituellement dues à Candida Albicans. Cependant, la mise en évidence d’un candida sur la peau ne peut constituer en soi une indication.
      Traitement
      – intertrigos génito-cruraux, anaux et perianaux,
      – perlèche,
      – vulvite et balanite.
      Dans certains cas, il est recommandé de traiter simultanément le tube digestif.
      Traitement d’appoint des onyxis et périonyxis
      2- Dermatophyties :
      Traitement :
      – dermatophyties de la peau glabre.
      – intertrigos génito et cruraux,
      – intertrigos des orteils.
      – Traitement des sycosis et kérions : un traitement systémique antifongique associé est à discuter.
      Traitement d’appoint :
      – teignes,
      – folliculites à trichophyton rubrum.
      un traitement systémique antifongique est nécessaire.
      3- Pityriasis versicolor
      4- Erythrasma.
    2. CANDIDOSE CUTANEE
    3. DERMATOPHYTIE CUTANEE
    4. PITYRIASIS VERSICOLOR
    5. ERYTHRASMA

    1. EFFETS SYSTEMIQUES
      Du fait du faible taux de résorption de l’éconazole (0,5 à 2%) sur une peau saine, on peut pratiquement exclure le risque d’apparition d’effets systémiques.
      Par contre, sur une peau lésée, une grande surface et chez le nouveau-né en raison du rapport surface/poids et de l’effet d’occlusion des couches il faut être attentif à cette éventualité.
    2. SENSATION DE BRULURE CUTANEE
      Cette manifestation locale ayant entrainé l’arrêt du traitement dans 1,7% des cas.
    3. PRURIT
      Cette manifestation locale ayant entrainé l’arrêt du traitement dans 1,7% des cas.
    4. RUBEFACTION
      Cette manifestation locale ayant entrainé l’arrêt du traitement dans 1,7% des cas.

    1. CANDIDOSE
      Il est déconseillé d’utiliser un savon à pH acide (pH favorisant la multiplication des candida).

    1. HYPERSENSIBILITE AUX IMIDAZOLES
      Notion d’intolérance ou de sensibilisation à ces produits.
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – candidoses macérées : mycoses des plis, intertrigo génital, sous mammaire, interdigital : Durée du traitement 1 à 2 semaines, environ 1 à 2 flacons.
    – dermatophyties : intertrigo génital et crural macéré : 2 à 3 semaines, environ 2
    à 3 flacons.
    – intertrigo des orteils : 3 semaines soit 4 flacons dont un pour les chaussures et les chaussettes.
    .
    Mode d’emploi :
    – Application biquotidienne régulière jusqu’à disparition complète des lésions.
    – Poudrer les lésions à traiter en
    balayant toute la zone atteinte.


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