CHLORHYDRATE DE QUININE LAFRAN 250 mg comprimés

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CHLORHYDRATE DE QUININE LAFRAN 250 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LAFRAN

    Produit(s) : QUININE LAFRAN

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1922
    2. octroi d’AMM 28/2/1967
    3. validation de l’AMM 24/6/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 308875-1

    1
    tube(s)
    20
    unité(s)
    PE
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 23/12/1961


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 12.43 F

    Prix public TTC : 20.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIPALUDEEN (METHANOLQUINOLINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : P01B-C01.
      La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur toutes les espèces plasmodiales. Elle n’a aucune activité sur les formes intrahépatiques.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’absorption digestive de la quinine est pratiquement complète. Après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales sont rapidement atteintes vers la 2ème-3ème heure. 70% du produit se lie aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est plus élevé en cas de paludisme grave que chez le sujet sain. La dem-vie de la quinine est de 10 heures chez le sujet sain et peut augmenter jusqu’à 18 heures chez le sujet impaludé. Le passage transplancentaire et les taux dans le lait sont faibles. De petites quantités pénètrent dans le liquide céphalo-rachidien. La quinine est en majorité métabolisée en métabolite inactif par le foie. L’excrétion est biliaire à 80% et urinaire à environ 20% sous forme inchangée.

    1. ***
      Traitement de l’accès palustre simple en particulier en cas de résistance aux amino-4-quinoléines.
      Remarque : en cas de vomissements, d’accès graves ou pernicieux la voie parentérale est préconisée.
    2. PALUDISME

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION)
    2. CINCHONISME
      Signes de cinchonisme (acouphènes, vertiges, céphalées, troubles de la vision, baisse aiguë de l’acuité auditive, nausées ) régressant à l’arrêt du traitement et nécessitant rarement l’arrêt du traitement.
    3. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE
    4. PRURIT
      Manifestation allergique.
    5. URTICAIRE
      Manifestation allergique.
    6. ERUPTION CUTANEE
      Généralisée. Manifestation allergique.
    7. ANEMIE HEMOLYTIQUE AIGUE
      Parfois grave et compliquée d’insuffisance rénale aiguë ( fièvre bilieuse hémoglobinurique).
    8. THROMBOPENIE
    9. PURPURA THROMBOPENIQUE
    10. ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE)
      Anomalies mineures aux doses thérapeutiques (augmentation du QTc) sans retentissement clinique.

    1. SURVEILLANCE DE LA GLYCEMIE
      La quinine induit une augmentation de la sécrétion d’insuline par le pancréas. L’infestation à plasmodium elle même et l’administration de quinine peuvent, en particulier chez l’enfant et la femme enceinte, favoriser la survenue d’une hypoglycémie devant parfois être corrigée par une perfusion de solution glucosée concentrée. Les signes cliniques habituels de l’hypoglycémie peuvent parfois être masqués par les troubles liés à la maladie elle même et l’atteinte neurologique ne peut être distinguée de celle du paludisme. Par conséquent, une surveillance de la glycémie est recommandée pendant le traitement.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      La survenue d’une hémolyse importante sous traitement doit faire évoquer une fièvre bilieuse hémoglobinurique devant conduire à l’arrêt du traitement.

    1. TROUBLES DE LA CONDUCTION INTRAVENTRICULAIRE
      En dehors du contexte de l’urgence de l’accès grave ou pernicieux.
    2. FIEVRE BILIEUSE HEMOGLOBINURIQUE
      Antécédent.
    3. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Avec l’astémizole : association contre-indiquée.
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l’anthistaminique par la quinine).

    Signes de l’intoxication :

    1. ACOUPHENE
    2. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
    3. VERTIGE
    4. SURDITE
    5. ACUITE VISUELLE(DIMINUTION)
    6. DIPLOPIE
    7. HYPOTENSION ARTERIELLE
    8. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
    9. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
    10. NAUSEE
    11. VOMISSEMENT
    12. DOULEUR ABDOMINALE
    13. DIARRHEE

    Traitement

    Les signes de surdosage les plus fréquents sont :
    – Acouphènes, baisse de l’acuité auditive et vertiges. Une surdité permanente s’observe parfois après administration de doses toxiques.
    – Amblyopie, rétrécissement du champ visuel, diplopie et
    héméralopie. Le rétablissement est lent mais généralement complet. Des spasmes de l’artère centrale de la rétinine ont été décrits.
    – Effet quinidine-like aboutissant à une hypotension, des troubles de la conduction, des symptômes angineux et une
    tachycardie ventriculaire.
    – Irritation locale au niveau des voies digestives provoquant des nausées, vomissements, douleurs abdominales et de la diarrhée.
    L’administration par voie orale de plus de 3 g, en une seule prise, peut déterminer chez l’adulte
    une intoxication grave voire fatale, précédée d’une dépression centrale et de crises convulsives. Des doses plus faibles peuvent être fatales chez l’enfant.
    Une arythmie, une hypotension et un arrêt cardiaque peuvent découler de l’effet cardiotoxique de
    la quinine tandis que la toxicité oculaire peut entraîner la cécité.
    Conduite à tenir : évacuation gastrique et lavage d’estomac. Administration de charbon activé. Traitement symptomatique des anomalies en milieu hospitalier.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La posologie quotidienne efficace est de trois prises espacées de huit heures de huit milligrammes par kilogramme, pendant cinq à sept jours (vingt quatre milligrammes par kilogramme par jour en trois prises) :
    – pour un sujet
    d’environ trente kilogrammes : un comprimé, trois fois par jour,
    – pour un sujet d’environ soixante kilogrammes : deux comprimés par prise, trois fois par jour,
    – pour un sujet d’environ soixante quinze kilogrammes : trois comprimés par prise, trois
    fois par jour.
    .
    .
    Grossesse :
    Quelques cas d’anomalies oculaires et d’atteintes auditives ont été rapportés lors de la prise de fortes doses de quinine pendant la grossesse. Aux doses thérapeutiques, aucun incident n’a été signalé. La quinine dans les
    conditions normales d’utilisation, peut être prescrite pendant la grossesse.
    .
    .
    Allaitement :
    Le passage dans le lait étant très faible, l’allaitement est possible pendant le traitement.


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