FUROSEMIDE DAKOTA PHARM 250 mg/25 ml solution injectable (arrêt de commercialisation)

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FUROSEMIDE DAKOTA PHARM 250 mg/25 ml solution injectable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 19/7/1994
Dernière mise à jour : 27/4/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SANOFI WINTHROP (DPT HOPITAL)

    Produit(s) : FUROSEMIDE DAKOTA PHARM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 8/2/1988
    2. publication JO de l’AMM 17/6/1988
    3. mise sur le marché 10/5/1990
    4. arrêt de commercialisation 15/1/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 556047-1

    25
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre teinté

    Evénements :

    1. agrément collectivités


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste II

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 25
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DIURETIQUE DE L’ANSE (SULFAMIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C03C-A01.
      – Action salidiurétique à tous les niveaux du néphron :
      * Le furosémide Dakota 250 mg agit principalement au niveau de la branche ascendante de l’anse de Henlé où il inhibe la réabsorption du chlore et par suite du sodium. Il possède une action accessoire au niveau du tube proximal.
      * Il augmente le flux sanguin rénal au profit de la zone corticale. L’action salidiurétique croît proportionnellement aux doses administrées et persiste en cas d’insuffisance rénale.
      * Il offre ainsi la possibilité d’obtenir une réponse lorsque la filtration glomérulaire est très abaissée.


    1. – Insuffisance rénale aiguë avec oligurie.
      – Poussée d’insuffisance rénale aiguë sur une insuffisance rénale chronique connue.
      – Insuffisance rénale chronique avec oedèmes, hypovolémie et hypertension.
      – Renforcement ou maintien de la diurèse chez le dialysé chronique.
      – Syndromes néphrotiques oedèmateux avec insuffisance rénale.
      – Certaines crises hypercalcémiques.
      NB : Le furosémide 250 mg ne doit pas servir pour induire une diurèse forcée néccessaire dans le cadre de traitement utilisant des médicament tels que le cisplatine.

    1. DESHYDRATATION EXTRACELLULAIRE
      par fuite hydrique et sodée
    2. KALIEMIE(DIMINUTION)
    3. ALCALOSE HYPOKALIEMIQUE
      peut être observée si les pertes ne sont pas compensées.
    4. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DIURESE INTENSIVE
      SUJETS AGES

      on peut observer des pertubations cardiovasculaires accompagnées de céphalées, de vertiges eeeeet de troubles de la vue, ainsi qu’une deshydratation et une hypovolémie avec risque de collapsus cardio-vasculaire.

    5. THROMBOSE VASCULAIRE
      Quelques cas de thrombose ou d’embolie ont été décrits.
    6. EXANTHEME (RARE)
    7. LEUCOPENIE (RARE)
    8. AGRANULOCYTOSE (RARE)
    9. ANEMIE (RARE)
    10. THROMBOPENIE (RARE)
    11. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      présente toujours un risque mortel. Le cas échéant, il est recommandé de mettre en oeuvre immédiatement les mesures thérapeutiques d’urgence.
    12. PANCREATITE AIGUE
      Quelques cas de pancréatite aiguë qui d’après les auteurs devraient être rattachés au traitement par le furosémide ont été décrits.

    1. MISE EN GARDE
      Le furosemide 250 mg est uniquement indiquée en cas de diminution importante de la filtration glomérulaire (clairance à la créatinine égale à vingt ml par minute).

      Toute utilisation de furosemide 250 mg ne peut se faire qu’après correction de l’hypovolémie et de l’hypotension artérielle, ainsi qu’après correction d’éventuels désordres électrolytiques ou un trouble de l’équilibre acido-basique. Le traitement par lui-même peut induire des troubles de l’équilibre hydro-électrolytique.

      Une surveillance régulière des électrolytes plasmatiques (sodium, potassium, chlore, réserve alcaline, calcium) ainsi que les taux sériques d’urée, de créatinine, de glycémie sont indispensables.

      – L’utilisation de furosémide 250 mg nécessite des précautions ; un contrôle de la volémie, un contrôle de la pression artérielle, un contrôle de la diurèse par tranche horaire au début, une réalisation fréquente d’ionogrammes sanguins et urinaires, une compensation des pertes urinaires dans certains cas.
    2. GOUTTE
      Une augmentation de l’uricémie peut apparaître et favoriser exceptionnellement l’apparition d’un accès de goutte. Il conviendra d’être prudent chez le goutteux.
    3. DIABETE
      La surveillance de la glycémie et de la glycosuriez est indiquée chez le diabétique et les sujets soupsonnées de diabète latent.
    4. ALLAITEMENT
      Le furosémide inhibe partiellement la lactation et passe dans le lait maternel.
    5. PREMATURE

    1. INSUFFISANCE RENALE AIGUE
      – fonctionnelle par déficit hydrosodé, par hypovolémie ou par obstacle (lithiase).
      – Ou bien liée à une intoxication par des substances néphrotoxiques ou hépatotoxiques (tétrachlorure de carbone, amanite phalloïde) ainsi qu’en cas d’insuffisance hépatique.
    2. INTOLERANCE AUX SULFAMIDES
    3. GROSSESSE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE
    lente

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – de quinze à vingt cinq milligrammes par kilo et par jour à dose progressivement croissante.
    – En intraveineuse lente (quatre à six minutes par ampoule de 250 mg) discontinue dans une tubulure de perfusion toutes les six heures ou
    toutes les quatre heures en commençant par une dose de quatre vingt milligrammes et en augmentant si nécessaire jusqu’à une dose maxima de deux cents cinquante milligrammes par injection.
    – En perfusion continue au moyen d’une pompe à débit constant de
    deux milligrammes par minute (sans dépasser vingt cinq milligrammes par kilo et par jour).
    .
    Mode d’emploi :
    – La reprise de la diurèse peut ne pas dispenser d’épuration extra-rénale dont les indications seront portées sur les taux de créatinine,
    d’urée, et en fonction des troubles ioniques et acido-basiques.


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