SUPADOL suppositoires (arrêt de commercialisation)

SUPADOL suppositoires (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/9/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – NL 8612
Forme : SUPPOSITOIRES
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : WYETH-LEDERLEProduit(s) : SUPADOL
Evénements :
- octroi d’AMM 5/7/1982
- publication JO de l’AMM 18/9/1982
- mise sur le marché 15/5/1984
- arrêt de commercialisation 1/7/1996
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 325517-2
1
boîte(s)
10
unité(s)Evénements :
- inscription SS 28/11/1982
- agrément collectivités 4/1/1983
- arrêt de commercialisation 1/7/1996
- radiation SS 7/11/1996
- radiation collectivités 7/11/1996
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE- PARACETAMOL 800 mg
- PAPAVERINE NICOTINATE 40 mg
- PAPAVERINE CHLORHYDRATE 42 mg
- HOMATROPINE METHYLBROMURE 4 mg
- CODEINE BROMHYDRATE 30 mg
- GLYCERIDES HEMISYNTHETIQUES excipient
Propriétés Thérapeutiques
- ANALGESIQUE MORPHINIQUE ASSOCIE A UN ANTISPASMODIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N02A-G10.
– paracétamol : analgésique, antipyrétique.
– codéine, alcaloïde de l’opium : analgésique central.
– papavérine : antispasmodique non spécifique.
– homatropine : antispasmodique anticholinergique.
Indications Thérapeutiques
- ***
Traitement symptomatique des manifestations spasmodiques, douloureuses et/ou fébriles. - DOULEUR SPASMODIQUE
- FIEVRE
Effets secondaires
- REACTION ALLERGIQUE
dû au paracétamol. - RASH
effet secondaire dû au paracétamol et au bromure. - ERYTHEME
effet secondaire dû au paracétamol. - URTICAIRE
effet secondaire dû au paracétamol. - THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
effet secondaire dû au paracétamol. - TACHYCARDIE
dus aux atropiniques. (papavérine).
il est possible de diminuer ou de faire disparaitre ces incidents par ajustement de la posologie. - BOUFFEE VASOMOTRICE
dus aux atropiniques. (papavérine). - TRANSIT INTESTINAL(RALENTISSEMENT)
dus aux atropiniques. (papavérine). - HEPATITE CHRONIQUE
Lors d’un traitement prolongé par la papavérine, surveiller les fonctions hépatiques. Quelques très rares cas d’hépatites chroniques avec augmentation des transaminases, de la bilirubine, des phosphatases alacalines ont été observées. Ces troubles sont réversibles à l’arrêt du traitement. - CONSTIPATION
dus aux atropiniques et aux opiacées.
il est possible de diminuer ou de faire disparaitre ces incidents par ajustement de la posologie. - SOMNOLENCE
Effet dû aux opiacés. - VERTIGE
Effet dû aux opiacés. - NAUSEE
Effet dû aux opiacés. (même à faible dose, chez certains sujets sensibilisés) - VOMISSEMENT
Effet dû aux opiacés. (même à faible dose, chez certains sujets sensibilisés) - BRONCHOSPASME
Effet dû aux opiacés. - REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
Les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés mais, aux doses thérapeutiques, plus rares et plus modérés. - DEPRESSION RESPIRATOIRE
Du à la codéine. - DEPENDANCE
Aux doses suprathérapeutiques : risque de dépendance à l’arrêt brutal, qui a été observé chez l’utilisateur et le nouveau-né de mère toxicomane. - SYNDROME DE SEVRAGE
Aux doses suprathérapeutiques : risque de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal, qui a été observé chez l’utilisateur et le nouveau-né de mère toxicomane. - SECHERESSE DE LA BOUCHE
Du à l’atropine. Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - HYPERVISCOSITE DES SECRETIONS BRONCHIQUES
Du à l’atropine. Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
Du à l’atropine. Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - SECHERESSE DE L’OEIL
Du à l’atropine. Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - PALPITATION
Du à l’atropine. Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - RETENTION D’URINE
Du à l’atropine. Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - EXCITATION PSYCHOMOTRICE
Du à l’atropine. Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie. - IRRITABILITE
Condition(s) Exclusive(s) :
SUJET AGEDu à l’atropine. Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie.
- CONFUSION MENTALE
Condition(s) Exclusive(s) :
SUJET AGEDu à l’atropine. Il est possible de diminuer ou de faire disparaître ces incidents par ajustement de la posologie.
- BROMIDE
dus aux bromures. - PURPURA THROMBOPENIQUE
du aux bromures.
Précautions d’emploi
- TRAITEMENT PROLONGE
L’usage prolongé de très fortes doses de codéine peut conduire à un état de dépendance. - BOISSONS ALCOOLISEES
L’absorption d’alcool pendant le traitement est déconseillé, due à la présence de codéine. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament. - HYPERTENSION INTRACRANIENNE
risque de majoration lié à la présence de codéine. - HYPERTROPHIE DE LA PROSTATE
Lié à la présence d’atropine, utiliser avec prudence. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Lié à la présence d’atropine, utiliser avec prudence. - INSUFFISANCE RENALE
Lié à la présence d’atropine, utiliser avec prudence. - INSUFFISANCE CORONARIENNE
Lié à la présence d’atropine, utiliser avec prudence. - TROUBLES DU RYTHME
Lié à la présence d’atropine, utiliser avec prudence. - HYPERTHYROIDIE
Lié à la présence d’atropine, utiliser avec prudence. - BRONCHITE CHRONIQUE
Lié à la présence d’atropine, utiliser avec prudence en raison de l’accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques. - ILEUS PARALYTIQUE
Du à la présence d’atropine. - ATONIE INTESTINALE
Due à la présence d’atropine, chez le vieillard. - MEGACOLON TOXIQUE
Du a la presence d’atropine. Utiliser avec prudence. - GROSSESSE
Bien qu’une étude prospective américaine ait suggéré l’association entre codéine et malformations mineures, jusqu’à ce jour, aucun travail n’a confirmé les résultats de cette étude. Cependant par prudence, il est préférable de ne pas utiliser la codéine pendant le premier trimestre de grossesse.
D’autre part, l’administration doit être prudente en fin de grossesse, en raison du risque d’effets atropiniques chez l’enfant (iléus méconiaux). - ALLAITEMENT
Par prudence, éviter l’administration pendant l’allaitement (quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ayant été décrits chez des nourrissons après ingestion par les mères, de codéine a doses suprathérapeutiques).
De plus, du fait du passage de l’atropine dans le lait, il existe des effets atropiniques chez l’enfant, aux doses thérapeutiques.
Contre-Indications
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
Contre-indication liée à la présence de paracétamol. - HYPERSENSIBILITE AU PARACETAMOL
- HYPERTENSION INTRACRANIENNE
Lié à la présence de papavérine. - TROUBLES DE LA CONDUCTIBILITE INTRACARDIAQUE
Lié à la présence de papavérine. - INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
Contre-indication liée à la présence de codéine.
Insuffisance respiratoire quel que soit son degré, en raison de l’effet dépresseur des centres respiratoires. - TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
Contre-indication liée à la présence d’atropine. Par risque de rétention urinaire. - RISQUE DE GLAUCOME PAR FERMETURE DE L’ANGLE
Contre-indication liée à la présence d’atropine.
Examen Perturbe
- INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique, et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase.
Surdosage
Signes de l’intoxication :- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- ANOREXIE
- PALEUR
- DOULEUR ABDOMINALE
- HEPATITE CYTOLYTIQUE
- ACIDOSE METABOLIQUE
- ENCEPHALOPATHIE
- COMA
- MORTALITE AUGMENTEE
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
- DEPRESSION RESPIRATOIRE
- CYANOSE
- SOMNOLENCE
- RASH
- VOMISSEMENT
- PRURIT
- ATAXIE
- OEDEME PULMONAIRE
- MYOSIS
- CRISE CONVULSIVE
- OEDEME DE LA FACE
- URTICAIRE
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
- RETENTION D’URINE
- TACHYCARDIE
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
- CONFUSION MENTALE
- HALLUCINATION
- DELIRE
Traitement
– Paracétamol :
* Symptômes: nausées, vomissements, anorexie, paleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premières heures.
Un surdosage massif (superieur à 10 g de paracétamol) provoque une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir
à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par des anomalies du métabolisme glucidique, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et à la mort.
Simultanement, on observe une augmentation des transaminases
hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures apres l’ingestion.
* conduite d’urgence :
transfert immediat en milieu hospitalier évacuation rapide du produit
ingéré, par lavage gastrique l’antidote spécifique est la N-acétylcystéine, utilise par voie orale ou parentérale.
– Codéine :
* Symptômes : chez l’adulte, ils se manifestent par une dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, ralentissment
respiratoire), une somnolence, un rash, des vomissements, un prurit, une ataxie, un oedème pulmonaire (plus rare).
chez l’enfant (seuil toxique: 2mg/kg en prise unique), il se manifeste par un ralentissement de la fréquence respiratoire, pauses
respiratoires, un myosis, des convulsions, des signes d’histaminoliberation: oedème du visage, éruption urticarienne, un collapsus ainsi qu’une rétention urinaire.
* conduite d’urgence :
transfert en milieu hospitalier, avec assistance respiratoire;
l’antidote est la naloxone.
– Atropine :
* Symptômes : tachycardie, agitation, confusion et hallucinations allant jusqu’au délire, dépression respiratoire.
* Conduite d’urgence :
évacuation digestive ; traitement symptomatique avec surveillance
cardiaque et respiratoire en milieu hospitalier.
Voies d’administration
– 1 – RECTALE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Adultes : un à trois suppositoires par jour. Ne pas dépasser quatre suppositoires par 24 heures.
.
Posologie Particulière :
– En cas d’insuffisance renale, (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/mn) l’intervalle entre les
prises sera au minimum de 8 heures.