APRANAX 550 mg comprimés pelliculés sécables

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APRANAX 550 mg comprimés pelliculés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    Numéro de Dossier – NL 13356


    Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PRODUITS ROCHE

    Produit(s) : APRANAX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 13/12/1983
    2. publication JO de l’AMM 11/2/1984
    3. mise sur le marché 15/3/1985
    4. rectificatif d’AMM 27/11/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 326613-5

    1
    boîte(s)
    16
    unité(s)
    orange

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/2/1985
    2. inscription SS 28/2/1985


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 26.39 F

    Prix public TTC : 38.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (DER. ARYLPROPIONIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M01A-E02.
      Le naproxène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l’acide aryl-carboxylique appartenant au groupe des propioniques. Il possède les propriétés suivantes :
      – anti-inflammatoire,
      – antalgique,
      – antipyrétique,
      – inhibition des fonctions plaquettaires.
      L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Absorption :
      L’absorption est rapide et complète. La concentration plasmatique maximale est de 99,4 microg/ml après administration d’un comprimé à 550 mg. Le maximum du taux plasmatique est atteint en moins d’une heure après administration.
      A des doses supérieures à 500 mg, l’élévation plasmatique du naproxène n’est pas proportionnelle à la dose ingérée..
      Distribution :
      La fixation sur les protéines plasmatiques est d’environ 99 %.
      Métabolisme :
      Le naproxène est essentiellement métabolisé par le foie sous forme de déméthyl-naproxène.
      Elimination :
      L’élimination se fait, sous forme inchangé ou conjuguée, essentiellement par les urines (70 % sous forme de naproxène, 28 % sous la forme déméthylée).
      La clairance plasmatique du naproxène est d’environ 0.13 ml/min/kg.
      La demi-vie plasmatique est de 13 heures.
      Variations physio-pathologiques :
      Sujet âgé, insuffisant rénal.


    1. Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire du naproxène, de l’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
      Elles sont limitées, chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 ans, au :
      – Traitement symptomatique au long cours :
      – des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés tels que syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique ;
      – de certaines arthroses invalidantes et douloureuses.
      – Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des :
      – rhumatismes abarticulaires tels que périarthrites scapulo-humérales, tendinites, bursites ;
      – arthroses ;
      – lombalgies ;
      – radiculalgies ;
      – affections aiguës post-traumatiques bénignes de l’appareil locomoteur.
      – Traitement symptomatique de courte durée de la douleur au cours des manifestations inflammatoires en stomatologie. Dans cette indication, les risques encourus, en particulier l’extension d’un processus septique concomitant, sont ceux des AINS. Ils doivent être évalués par rapport au bénéfice antalgique attendu.
      Dysménorrhées après recherche étiologique.
    2. POLYARTHRITE RHUMATOIDE
    3. SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE
    4. SYNDROME DE FIESSINGER-LEROY-REITER
    5. RHUMATISME PSORIASIQUE
    6. ARTHROSE
    7. RHUMATISME ABARTICULAIRE
    8. PERIARTHRITE SCAPULOHUMERALE
    9. TENDINITE
    10. BURSITE
    11. DOULEUR LOMBAIRE
    12. RADICULALGIE
    13. INFLAMMATION ORL
    14. DYSMENORRHEE

    1. DOULEUR EPIGASTRIQUE
      Souvent légère ou modérée.
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. METEORISME
    5. DYSPEPSIE
    6. DIARRHEE
    7. CONSTIPATION
    8. STOMATITE ULCEREUSE
    9. ULCERE GASTRODUODENAL (EXCEPTIONNEL)
    10. HEMORRAGIE GASTRO-INTESTINALE
      Ces hémorragies digestives sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
    11. PERFORATION DIGESTIVE (EXCEPTIONNEL)
    12. OESOPHAGITE (TRES RARE)
    13. COLITE (TRES RARE)
    14. PANCREATITE (TRES RARE)
    15. RASH
      Réactions d’hypersensibilité.
    16. URTICAIRE
      Aggravation d’urticaire chronique.
    17. PRURIT
    18. ASTHME
      La survenue de crise d’asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l’aspirine ou à un AINS.
    19. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    20. VASCULARITE
    21. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      aux composants.
    22. ALOPECIE
    23. PHOTOSENSIBILITE
      incluant de rares cas de ‘pseudoporphyries’.
    24. PURPURA (RARE)
    25. ERYTHEMES (RARE)
      érythème polymorphe, érythème pigmenté fixe, érythème noueux.
    26. LICHEN (RARE)
    27. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    28. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    29. CEPHALEE
    30. VERTIGE
    31. SOMNOLENCE
    32. INSOMNIE
    33. TROUBLE DE LA CONCENTRATION
    34. TROUBLE DE L’IDEATION
    35. ACOUPHENES
    36. TROUBLE DE LA VISION
      exceptionnellement papillite, névrite optique rétrobulbaire et oedème papillaire.
    37. PNEUMONIE A EOSINOPHILES
    38. MENINGITE ASEPTIQUE
    39. NEPHROPATHIE
      Rréactions rénales : néphropathies ; des cas isolés de nécrose tubulaire et papillaire, de néphrite interstitielle avec hématurie et protéinurie, d’augmentation de la créatininémie, d’insuffisance rénale et, occasionnellement, un syndrome néphrotique ont été rapportés.
    40. OEDEME PERIPHERIQUE
      Survenue possible d’oedèmes périphériques modérés chez les patients dont la fonction cardiaque est compromise, une aggravation de l’insuffisance cardiaque congestive et de l’hypertension.
    41. TROUBLE HEMATOLOGIQUE
      Leucopénie (principalement granulocytopénie), thrombocytopénie, aplasie médullaire et anémie hémolytique.
    42. TROUBLE HEPATIQUE
      Quelques cas de modifications transitoires et réversibles des paramètres biologiques hépatiques, ictère, exceptionnellement hépatite sévère (dont un cas d’évolution fatale) ont été signalés.

    1. MISE EN GARDE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT ANTICOAGULANT ASSOCIE

      – Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.
      L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez les sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS.
      – Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n’importe quel moment en cours de traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d’antécédents. Le risque relatif augmente avec la dose ainsi que chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire.
      En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou d’ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
      – Ce produit doit être utilisé avec précaution dans les affections de nature infectieuse ou comportant un risque infectieux même bien contrôlé ; en effet, le naproxène pourrait être susceptible :
      – de réduire les défenses naturelles de l’organisme contre l’infection ;
      – de masquer les signes et les symptômes habituels de l’infection.

    2. HYPERSENSIBILITE AUX AINS
      La survenue de crise d’asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l’aspirine ou aux AINS. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué.
    3. ANTECEDENTS DIGESTIFS
      Le Naproxène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastro-duodénal, hernie hiatale, hémorragie digestive).
    4. SUJET AGE
      Les personnes âgées pouvant présenter un risque plus élevé d’effets indésirables que les patients jeunes :
      – une surveillance clinique et biologique est recommandée, en cas de posologie élevée. Une étude a montré que, chez les personnes âgées, la concentration plasmatique en ion naproxène libre est doublée bien que la concentration plasmatique totale soit inchangée ;
      – une réduction de la posologie doit être envisagée en cas d’altération de la fonction rénale.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      Comme le naproxène et ses métabolites sont éliminés en grande partie (95%) dans les urines par filtration glomérulaire, le naproxène doit être utilisé avec prudence chez les patients dont la fonction rénale est pertubée; le contrôle de la créatinine est recommandé. Des doses les plus faibles possible doivent être utilisées chez ces patients.
      Une précaution particulière doit être observée chez les patients exposés à une hypovolémie ou à une insuffisance rénale ; l’administration de produits contenant du naproxène ou d’autres AINS pouvant entraîner une diminution dose-dépendante de la synthèse des prostaglandines rénales et accélérer une décompensation rénale ou une insuffisance rénale manifeste.
    6. SURVEILLANCE RENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      INSUFFISANCE CARDIAQUE
      INSUFFISANCE HEPATIQUE
      INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      HYPOVOLEMIE
      SUJETS AGES

      En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale (surveillance de la créatininémie et/ou de la clairance de la créatinine) est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, présentant une déplétion sodée ou une hypovolémie et plus particulièrement chez les sujets âgés.

    7. TROUBLES DE LA COAGULATION
      Le naproxène entraîne une diminution de l’agrégation plaquettaire et un allongement du temps de saignement :
      – ceci doit être pris en compte lors de la détermination du temps de saignement ;
      – les patients présentant des troubles de la coagulation ou traités par des médicaments interférant avec l’hémostase, doivent être surveillés avec attention en cas d’administration de naproxène.
    8. TROUBLES CARDIAQUES
      Des oedèmes périphériques modérés ayant été observés chez des patients dont la fonction cardiaque est compromise, une surveillance clinique doit être envisagée.
    9. SURVEILLANCE OPHTALMOLOGIQUE
      Des rares cas d’effets indésirables ophtalmologiques ayant été rapportés, il est recommandé de pratiquer, si le médecin le juge nécessaire, un examen ophtalmologique chez les patients qui développent sous naproxène des troubles de la vision.
    10. TRAITEMENT PROLONGE
      Au cours d’un traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
    11. ALLAITEMENT
      Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
    12. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les patients de l’apparition possible de vertiges, de somnolence et de troubles visuels.

    1. HYPERSENSIBILITE
      – Antécédents d’allergie ou d’asthme déclenchés par la prise de naproxène ou de substances d’activité proche telles que autres AINS, aspirine.
      – Hypersensibilité à l’un des excipients.
    2. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    3. HEMORRAGIE DIGESTIVE
    4. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    5. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    6. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
    7. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    8. GROSSESSE
      Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
      Au cours du 3e trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
      – le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel), à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios,
      – la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
      En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
      En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6e mois.

    Signes de l’intoxication :

    1. SOMNOLENCE
    2. VERTIGE
    3. DESORIENTATION TEMPOROSPATIALE
    4. BRULURE EPIGASTRIQUE
    5. NAUSEE
    6. VOMISSEMENT
    7. APNEE
    8. TROUBLE HEPATIQUE
    9. TROUBLE RENAL
    10. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION)
    11. ACIDOSE METABOLIQUE

    Traitement

    Signes cliniques : somnolence, vertiges, désorientation, brûlures d’estomac, indigestion, nausées ou vomissements, apnée.
    Signes biologiques : altération des fonctions hépatique et rénale, hypoprothrominémie, acidose métabolique.
    Conduite à tenir :

    transfert immédiat en milieu hospitalier ;
    – évacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique ;
    – charbon activé pour diminuer l’absorption du naproxène ;
    – traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    * Adulte :
    Rhumatologie, gynécologie :
    traitement d’attaque : 2 comprimés à 550 mg, soit 1 100 mg par jour.
    traitement d’entretien : 1 comprimé à 550 mg, soit 550 mg par jour.
    – Stomatologie : 1 /2 à 2 comprimés par jour, soit 275 à
    1 100 mg par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    Les comprimés sont à avaler tels quels, avec un grand verre d’eau, de préférence au moment des repas.
    La posologie est à répartir en 1 ou 2 prises.


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