TARGOCID 100 mg lyophilisat et solution pr usage parentéral (Hôp)

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TARGOCID 100 mg lyophilisat et solution pr usage parentéral (Hôp)

Introduction dans BIAM : 28/7/1994
Dernière mise à jour : 18/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 15047


    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : CASSENNE MARION

    Produit(s) : TARGOCID

    Evénements :

    1. publication JO de l’AMM 1/1/1988
    2. octroi d’AMM 12/2/1988
    3. mise sur le marché 15/6/1988
    4. rectificatif d’AMM 13/11/1998
    5. rectificatif d’AMM 18/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558475-0

    1
    ampoule(s) de solvant
    1.80
    ml
    verre

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 7/4/1988


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 48
    heure(s)

    A TEMPERATURE AMBIANTE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 115 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (GLYCOPEPTIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01X-A02.
      Targocid est un antibiotique glycopeptidique, bactéricide, produit par fermentation d’Actinoplanes Teichomyceticus. Le spectre naturel de la teicoplanine est représenté par les bactéries à gram positif aérobies et anaérobies.
      Spectre d’activité antibactérienne :
      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistances :
      S < ou = 4 mg/l et R > 16 mg/l.
      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
      * Espèces sensibles :
      – Aérobies à Gram positif :
      Bacillus, Entérocoques, listeria, Rhodococcus, Staphylococcus aureus, Staphylococcus non aureus (5-15 %), Streptococcus, Streptococcus pneumoniae.
      – Anaérobies
      Clostridium, Eubacterium, Peptostreptococcus, Propionibacterium acnes.
      * Espèces résistantes :
      – Aérobies à Gram positif : Actinomyces, Erysipelothrix, Lactobacillus hétérofermentaires, Leuconostoc, Nocardia asteroïdes, Pediococcus.
      – Aérobies à Gram négatif :
      Cocci et bacilles,
      * Autres :
      Chlamydiae, mycobactéries, mycoplasma, rickettsia, tréponèma.

    1. ***
      Les indications sont limitées aux infections de l’adulte dues à des bactéries à Gram positif, qu’elles soient sensibles ou résistantes à la méticilline, ainsi que chez les patients allergiques aux bétalactamines.
      Il s’agit essentiellement :
      – des infections de la peau et des parties molles,
      – des infections urinaires hautes et basses, compliquées ou non,
      – des infections pulmonaires,
      – des infections O.R.L.
      – des infections ostéo-articulaires,
      – des septicémies,
      – des endocardites,
      – des péritonites compliquant la dialyse péritonéale chronique ambulatoire.
      Prophylaxie de l’endocardite infectieuse en cas d’allergie aux bêta-lactamines :
      -au cours de soins dentaires ou d’actes portant sur les voies aériennes
      supérieures lors d’une anesthésie générale,
      -au cours d’interventions urogénitales et digestives.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Targocid est généralement bien toléré. Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez 189 patients parmi 1431 traités par la Teicoplanine.
    2. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    3. ERUPTION CUTANEE
    4. ERYTHEME
    5. PRURIT
    6. FIEVRE
    7. BRONCHOSPASME
    8. REACTION ANAPHYLACTIQUE
    9. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
    10. PHLEBITE
    11. ABCES AU POINT D’INJECTION
    12. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Elévation transitoire.
    13. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Elévation transitoire.
    14. EOSINOPHILIE
    15. LEUCOPENIE
    16. THROMBOPENIE
    17. NAUSEE
    18. VOMISSEMENT
    19. DIARRHEE
    20. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Elévation transitoire.
    21. VERTIGE
    22. CEPHALEE
    23. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Légère perte de l’audition.
    24. ACOUPHENE
    25. SYNDROME VESTIBULAIRE

    1. GROSSESSE
      Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence, à fortes doses, une embryolétalité et une toxicité foetale tardive ; dans l’espèce humaine le risque n’est pas connu, par conséquent la teicoplanine ne sera prescrite qu’en cas de nécessité.
    2. ALLAITEMENT
      En l’absence de données concernant les concentrations de teicoplanine dans le lait, par mesure de prudence, Targocid ne doit pas être prescrit pendant la période d’allaitement.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      La posologie doit être adaptée chez les sujets présentant une insuffisance rénale.
    4. TRAITEMENT PROLONGE
      En cas de traitement prolongé il est conseillé d’effectuer un contrôle hématologique et des examens des fonctions hépatique et rénale.
    5. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Des examens répétés des fonctions rénale et auditive doivent être éffectués, notamment dans les circonstances suivantes :

      – Traitement prolongé chez des patients ayant une insuffisance rénale ;

      – Administration concomitante ou successive de médicaments pouvant avoir des effets neurotoxiques et/ou néphrotoxiques (aminosides, colistine, amphotéricine, ciclosporine, cysplatine, furosémide et acide éthacrynique).
    6. ALLERGIE CROISEE
      Targocid doit être administré avec prudence chez les patients ayant une hypersensibilité connue à la vancomycine car il peut apparaître une hypersensibilité croisée. Cependant, un antécédent de red man syndrome imputé à la vancomycine n’est pas une contre-indication à l’utilisation de la teicoplanine.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Targocid ne doit pas être administré à des patients ayant un antécédent d’hypersensibilité à la teicoplanine.
    2. ENFANT

    Traitement

    La teicoplanine n’est pas dialysable. Le traitement d’un surdosage doit être symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    Adulte et sujet âgé à fonction rénale normale :
    *Infections pulmonaires communes, infections de la peau et des parties molles, infections urinaires, infections ORL et autres infections de gravité modérée :
    Traitement d’attaque : 400 mg
    habituellement (correspondant usuellement à 6 mg/kg) par voie IV en une injection le premier jour.
    Traitement d’entretien : 200 mg/j habituellement (correspondant usuellement à 3 mg/kg/jour) en une injection IV ou IM.

    *Septicémies, infections
    ostéo-articulaires, endocardites, pneumopathies graves et autres infections sévères :
    Traitement d’attaque : 400 mg habituellement (correspondant usuellement à 6 mg/kg) toutes les 12 heures par voie IV pendant 1 à 4 jours, afin d’atteindre rapidement
    une concentration serique résiduelle stable d’au moins 10 mg/l.
    La durée précise de ce traitement d’attaque est variable. Elle devrait être la plus longue pour les infections endovasculaires sévères notamment à staphylocoque doré.
    Traitement d’entretien
    : 400 mg habituellement (correspondant usuellement à 6 mg/kg) en une injection IV ou IM.

    Dans le traitement d’entretien des septicémies et des endocardites, le moment du passage à la voie IM doit dépendre de l’appréciation clinique.
    Dans certaines
    situations cliniques, infections chez les grands brûlés ou endocardites à Staphylococcus aureus, des doses unitaires d’entretien allant jusqu’à 12 mg/kg ont été administrées généralement par voie IV.

    * Prophylaxie de l’endocardite infectieuse :
    400 mg
    par voie IV au moment de l’induction anesthésique. Chez les sujets porteurs d’une prothèse valvulaire cardiaque, la teicoplanine sera associée à un aminoside.
    .
    Posologie Particulière :
    – Chez les patients dont le poids corporel est supérieur à 85 kg,
    il est recommandé d’adapter la posologie au poids corporel en utilisant le même schéma thérapeutique :
    * infection de gravité modérée trois mg/kg, six mg/kg en cas d’infection sévère.
    *dans certaines situations cliniques, infections chez les grands
    brulés ou endocardites à staphylococcus aureus, des doses unitaires d’entretien allant jusqu’à 12 mg/kg ont été administrées généralement par voie I.V.
    – Chez l’adulte et chez le sujet âgé insuffisants rénaux :
    * la posologie ne doit être adaptée qu’à
    partir du quatrième jour. Pendant les trois premiers jours du traitement, il est recommandé d’utiliser le schéma thérapeutique habituel.
    * à partir du quatrieme jour de traitement :
    . pour une clairance de la créatinine de 40 à 60 ml/mn, la posologie
    sera diminuée de moitié, (soit avec la dose unitaire initiale tous les deux jours, soit avec la moitié de cette dose une fois par jour).
    . pour une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/mn, et chez les patients hémodialysés, la posologie doit
    être réduite au tiers (soit avec la même dose unitaire tous les trois jours, soit avec le tiers de cette dose une fois par jour). La teicoplanine n’est pas dialysable.
    – Chez les patients insuffisants rénaux et atteints de péritonite secondaire à une
    dialyse péritonéale chronique ambulatoire, le schéma posologique recommande est de 20 mg de teicoplanine par litre de liquide de dialyse, plus une dose de charge de 200 mg par voie I.V. si le patient est fébrile.
    – La détermination des concentrations
    sériques peut aider à l’obtention d’une posologie optimale. Les concentrations sériques residuelles ne doivent pas être inférieures à 10 mg/l en cas d’infections sévères. Les méthodes de dosage sont la méthode microbiologique et la chromatographie
    liquide à haute pression.
    – En prophylaxie des endocardites en chirurgie dentaire : une dose de quatre cents milligrammes doit être administrée par voie IV au moment de l’induction anesthésique.
    .
    Mode d’emploi :
    – preparation de l’injection :
    Ajouter
    la totalité du solvant lentement dans le flacon, rouler ensuite le flacon doucement jusqu’à ce que la poudre soit complètement dissoute. Si de la mousse apparait laisser reposer le flacon pour que la mousse disparaisse. La solution reconstituée peut
    être injectée directement ou diluée avec les produits suivants :
    * soluté à 0,9% de chlorure de sodium * soluté à base de lactate de sodium (solution de ringer-lactate, solution de Hartmann). Ces préparations laissées à température ambiante pendant plus
    de 24 heures doivent être éliminées. Si besoin, elles peuvent être stockées à quatre degrés pendant sept jours * soluté à 5% de dextrose * soluté à 0,18% de chlorure de sodium et à 4% de dextrose. Ces préparations doivent être utilisées dans les 24
    heures.
    * solute pour dialyse péritonéale à 1,36% ou 3,86% de dextrose. Ces préparations sont stables jusqu’à 28 jours à quatre degrés.
    . la teicoplanine est également stable 48 heures à 37 degrés dans les solutés pour administrations péritonéales
    contenant de l’insuline ou de l’héparine.
    – Targocid peut être administré soit par voie IV soit par voie IM.
    – L’administration I.V. est réalisée en une minute ou en perfusion de 30 minutes.

    Précautions particulières de conservation
    Après
    reconstitution : le produit conserve son activité pendant 48 heures à température ambiante, et 7 jours à 4 degrés.
    Après dilution : en fonction de la solution utilisée.


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